Un style d'un ennui mortel c'est déjà bien pour un polar non? Sauf que le livre m'est tombé des mains après 3 chapitres. Je n'ai pas eu envie de le finir ce qui est rare.
Pourtant l'histoire se prêtait bien au genre: un violeur en série qui mutilait ses victimes d'une croix gravée au couteau, des histoires d'inceste (un peu trop quand même: 2 en 3 chapitres ça use le lecteur). Mais voilà l'écriture gâche tout.
Auteur à éviter.
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J'ai bien aimé retrouver la teneur de certains livres québécois, avec certains mots qui n'ont pas le même genre que chez nous, comme LA job, ou LA loto; des expressions comme "Crisse", "Tabernacle"...
Différents thèmes sont ici abordés;
* Les viols, et les peines légères encourues par les violeurs, et à la limite la mise en cause des victimes. J'ai vu récemment un téléfilm "mise à nu" qui traite de ce problème.
* L'inceste
* Les non-dits dans les familles
J'avoue ne pas avoir été trop touché par cette histoire; je n'y ai pas adhéré.
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J'ai aimé lire cette cinquième aventure de Maud Graham (Étant donné que j'ai lu ce roman en cinq jours, il serait inutile de prétendre le contraire!). La recherche faite par l'autrice sur les différents aspects des agressions sexuelles est considérable : ce roman, publié en 1999, décrit notamment très bien les réticences que peuvent éprouver les victimes à affronter leurs agresseurs devant la justice.
J'ai été enchantée de découvrir le rôle de plus en plus important que joue Grégoire dans la résolution des crimes sur lesquels enquête Maud Graham et dans la vie personnelle de cette dernière. Par contre, j'ai été déçue par la quasi-absence de Gagnon et des doutes qu'éprouve la détective à l'égard de la sincérité des sentiments de ce dernier. Et que dire de la volonté de Graham de perdre du poids pour plaire davantage à son amant... Grrr! Il y a quelques sections du roman qui ont mal vieilli, je l'accorde, mais je commence à me demander pourquoi les aventures de cette policière n'ont pas encore fait l'objet d'une série télévisée.
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Je continue ma lecture.
Les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas.
Ici, deux histoires en parallèle :
Suzanne qui est, au premier abord cleptomane; Mais en fait, détruite de l'intérieur.
Et le tueur. Qui est tordu, agaçant, macho et se trouve beau.
Toutes les qualités réunies en un seul gars, quelle chance.
Bonne lecture!!
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Comment être naturelle quand on refuse de tendre les mains de peur qu’elles soient moites ? Quand le cœur bat si vite que le sang n’a même pas le loisir de s’y purifier avant de repartir dans les veines, avant de monter au cerveau anxieux et affolé ? Naturelle ? Faire semblant que tout était normal, habituel, banal, simple, logique ? Comme si elle n’était pas amoureuse ?
Comment néanmoins séparer les violeurs repentants des violeurs psychopathes ? À qui offrir une chance de rédemption sans qu’il y ait danger de récidive ?
Qui croire ? Le violeur conscient de son problème et qui acceptait de le régler en suivant une thérapie — il y en avait, de ces hommes, même s’il était exceptionnel qu’ils se dénoncent eux mêmes — ou le fauve qui pensait à sa prochaine victime avant même d’être libéré ?
Le cadavre gisait sur la chaussée dans une position fœtale, comme si la victime s'était recroquevillée sur sa douleur. Un voile noir avait vite obscurci son existence, l'avait délivrée de l'horreur qu'elle venait de vivre.
Cette fois encore, le violeur avait marqué sa victime. Une lettre gravée dans la chair, sous le sein gauche, et quatre traits sanglants, formant une croix comme Maud Graham n'en avait jamais vu. Les blessures n'étaient pas très larges, mais la douleur conjuguée à la terreur avaient profondément traumatisé les victimes qui avaient survécu.
À qui ces marques étaient-elles destinées ? Qui signait ces messages atroces ? Pour le découvrir, Maud Graham savait qu'elle devait pénétrer dans la pensée du violeur, le précéder, le noyer dans son âme.
Maud Graham détestait le campus de l'Université Laval. Sa vastitude, ses nombreux bosquets, ses lieux déserts. Autant de pièges pour les femmes qui fréquentaient l'endroit. La détective n'y avait jamais étudié ; peut-être était-ce le regret de ne pas avoir connu la vie universitaire qui la poussait à haïr le campus ? Non. Elle aimait enquêter et n'avait aucun goût pour les longs séjours en bibliothèque, les travaux minutieux où il fallait imaginer ce qu'un auteur avait voulu dire dans un roman. Ou ce qu'un professeur attendait d'une thèse pour la noter favorablement (...).
Le viol est plus une affaire de destruction, de puissance, qu’une affaire de sexualité. Notre type ne cherche pas à faire taire les femmes, ni à se taire lui même : il signe ses crimes et laisse ses victimes en vie.
Les impacts du mouvement #metoo dans notre société contemporaine sont majeurs. Une vague d'auteur·rice·s de la littérature québécoise y ajoutent leur point de vue en plongeant leur plume dans les thématiques d'abus de pouvoir, de dénonciation, de justice réparatrice, de prise de parole publique, de féminisme et de militantisme. Dans cette table ronde multigénérationnelle animée par Maguy Métellus, nous entendrons les voix des autrices Chrystine Brouillet, Myriam Vincent et Michelle Lapierre-Dallaire.
Avec:
Chrystine Brouillet, Autrice
Michelle Lapierre-Dallaire, Autrice
Myriam Vincent, Autrice
Maguy Métellus, Animatrice
Livres:
Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c'était par amour ok
Sa parole contre la mienne
Furie
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