L'exil du chat Pasha

Un chat bien nommé Pasha, habitant Leningrad brille par son oisiveté.
Il ne subit pas sa solitude, s'en accommode même lorsqu une voix se fait écho de sa pensée. Trop de travaille que d'angoisser à se penser fou.
Il suit les saisons et bulle en observant la vie qui s'agite.
A en déplaire à ses compères les chats du comité, police des moeurs et habitudes , assimilable au KGB des Hommes.
Quand la pression de ceux-ci se fait trop forte, une pirouette et le voilà parti vers un exil qui l'emmène jusqu'à New-York, son écho en sourdine.
Ce n'est pas la vengeance ou la colère qui l'étoufferont notre Pasha.
Il s'exerce seulement à travailler sa tranquillité et sa différence.
Un bel ouvrage jeunesse , cartonné au dessins géométriques pour les choses et ronds pour le vivant. de jolies couleurs.
Un chat minimaliste et détaché de l'angoisse de vivre. Que les tracas font avancer sans se retourner.
Merci Babelio et les éditions La joie de lire pour cette masse critique jeunesse. Mes filles ont chercher un sens à cette histoire et je me suis dis que c'était déjà le premier sens à ce Pasha.

Le chat Pasha vit sa vie tranquillement entre les habitants de son petit immeuble, ses promenades dans le quartier et son ami l'écho. Mlaheureusement, cette liberté n'est pas au goût des autres chats qui souhaiteraient qu'il rejoignent leur gang. Mais Pasha ne l'entends pas de cette oreille, et quand son ami vient à disparaitre, il ne lui reste plus que la voie de l'exil.

Un livre jeunesse avec un ton résolument mature et qui m'évoque la situation de la population de l'ex URSS (interprétation totale de ma part). J'ai trouvé cette histoire intéressante et prêtant à réflexion aussi bien pour les enfants que pour les parents.
Même si je comprends parfaitement le parti pris de dessins très géométriques et aux coloris sombres qui soulignent le côté rigide et "carré" de l'univers dans lequel évolue Pasha, personnellement cela ne m'a pas séduit et a contribué à me laisser passer à côté des émotions que ce récit aurait pu apporter. Il ne s'agit pas d'une vraie critique mais purement d'un goût personnel.
Je vous invite donc à venir vous faire votre avis et faire découvrir à vos enfants ce récit sur la liberté, l'insoumission et l'exil.

Merci à Babelio/Masse critique et à La joie de lire pour cette intéressante découverte !

Liberté je miaule ton nom
Je remercie Masse Critique Babelio et les Éditions La Joie de Lire pour ce cadeau exceptionnel.
Un album magnifique avec pour héros le chat Pasha, à Saint - Pétersbourg. dans l'après-guerre il vit de caractère indépendant et fier il se refuse à intégrer le comité des chats, ceux-ci ne voient pas cela d'un bon oeil et lui cherchent misère. Mais Pasha l'insoumis résiste et continue à converser avec son ami l'écho et vit sa vie jusqu'au jour où son ami est réduit au silence.
Une seule issue l'exil.
Un objectif New York .
L'enjeu arriver à vivre comme il l'entend.
Vous saurez s'il réussit en lisant cet album.
Un livre parfait pour faire vivre une grande aventure à votre enfant lui parler d'indépendance, du devoir d'insoumission si cela s'impose , l'exil avec ses joies et ses peines, le tout pour une liberté qui fait de chacun un être à part sans nuire à l'autre.
Donc en un mot une histoire qui fait sens, une lecture à plusieurs degrés, des illustrations parfaites qui accompagnent véritablement le lecteur, des couleurs qui elles aussi épousent le propos.
Bravo ce bel album qui rejoint ma collection de livres jeunesse préférés.
De beaux talents que j'ai savourés.
©Chantal Lafon


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