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EAN : 9782889085019
148 pages
La Joie de Lire (01/01/2020)
3.72/5   57 notes
Résumé :
Cette histoire est vraie, les journaux en ont parlé.
— Et ils ont dit quoi, les journaux ?
— Ils ont dit qu’en Chine, une écrevisse (presque un homard) s’était échappée d’un chaudron bouillant, et que le cuisinier lui avait laissé la vie sauve.
— Donc, tu n’as rien inventé ?
— Non, rien ou presque.

Tout comme L’incroyable histoire du mouton qui sauva une école, celle-ci est inspirée d’une histoire vraie : l’évasion d’un cru... >Voir plus
Que lire après L’incroyable histoire du homard qui sauva sa carapaceVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
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« J'avais neuf ans l'été où j'appris d'un homard le sens du mot liberté. »

Dès cette phrase qui ouvre la préface, je savais que j'allais adorer ce livre. Quelques mots suffisent pour planter un décor de dunes, de vagues et de moutons et nouer l'intrigue : une petite fille fait la rencontre d'un homard en cavale. Figurez-vous que le fugitif vient de s'échapper d'un restaurant où il était promis à la casserole ! Et que l'épatant crustacé s'est promis de ne pas se faire la malle avant d'avoir libéré jusqu'à la dernière étrille ses compères restés dans le vivier…

Quelle lecture formidable pour nos vacances sur la côte Atlantique ! le suspense est addictif, les dialogues savoureux et l'histoire malicieuse, racontée avec un mélange d'ironie et de tendresse. Mais surtout, la plume de Thomas Gerbeaux enchante l'ensemble, l'irradiant du charme des contes, des comptines enfantines et des parties de jeu remportées contre un ami imaginaire. Les illustrations stylisées de Pauline Kerleroux font écho à cette poésie.

Voilà donc un texte à mettre absolument entre les mains des lecteurs et lectrices en herbe. Ou, comme nous l'avons fait, à lire à voix haute pour le plaisir de laisser résonner chaque mot.

Ce petit livre se lit comme un roman d'aventure, une perche tendue à nos consciences, un hymne à la liberté, à la joie de la rencontre et à la solidarité. Une pépite haute en couleurs qui divertit et donne de l'espoir ! Car « qui sauve un homard, sauve l'océan ».

PS : j'aurais pu dédier cette critique à François de Rugy et à tous les amateurs de homard, mais comme je n'ai pas mauvais esprit, je m'en suis abstenue !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Je ne sais pas si le poème marin se terminant par "Qui sauve un homard, sauve l'océan" existe vraiment ou si Thomas Gerbeaux l'a inventé, mais les aventures de ce homard façon "L'évadé d'Alcatraz" m'a bien amusée. le tandem formé par Jeanne et le homard du titre est aussi incongru qu'ambitieux.
Les illustrations, en aplats de couleurs vives, vont à l'essentiel. Mais ce refus de fioritures ne signifie pas que Pauline Kerleroux ne sait pas glisser un peu de poésie, au contraire !
Si vous êtes sensible au sort des animaux, que vous aimez l'aventure, et qu'un livre dans lequel les crustacés parlent et les moutons écrivent ne vous rebute pas, "L'incroyable histoire du homard qui sauva sa carapace" est fait pour vous.
Facile mais trop tenant, je laisse le dernier mot au restaurateur : "l'homard m'a échapper".
Merci Isabelle pour la suggestion !
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L'avis d'Aymane:
L'incroyable histoire du homard qui sauva sa carapace est un livre tout simplement hilarant! Il y a des moments du livre qui nous font croire que le plan de Jeanne (qui est de renvoyer le homard et ses amis
​crustacés dans la mer afin de leur rendre leur liberté) risque de tomber à l'eau: Jeanne échappe souvent à la découverte du homard par son père; au moment ou le homard tente de libérer les crustacés dans
​le restaurant , Jeanne se fait surprendre par le cuisinier, on croit qu' il va découvrir tout son stratagème, mais en réalité il lui offre simplement une glace en lui disant que personne ne repart sans avoir ​goûté à sa glace au caramel!
Je trouve qu'il y a quand même un défaut qui aurait pu être modifié: comme Jeanne tient beaucoup à sa grand-mère et qu'elle est souvent en sa compagnie, elle aurait bien ​pu lui dire qu'elle avait récupérer un homard avec une pince brûlée.

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L'avis de Laura :
J'ai bien aimé ce livre mais pas autant que les autres que j'ai lus pour le défi Babelio Junior car j'aime bien quand les histoires sont un peu plus réalistes.
Le livre était drôle et j'aime bien le moment où le narrateur explique que Jeanne accroche des bracelets aux pattes des moutons.
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L'avis de Thomas:
Ce livre est drôle et émouvant. Je l'ai trouvé hilarant mais j'aurais aimé un peu plus d'action.

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L'avis de Simon:
J'ai beaucoup aimé le scénario d'évasion et les illustrations du livre. Un homard qui parle, c'est un peu fantastique !

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L'avis d'Emilie :
Avant de lire ce livre je pensais qu'il allait beaucoup me plaire, qu'il allait être drôle et intéressant car j'avais lu l'introduction. Finalement, j'avais raison, c'était très drôle, mais c'est aussi une histoire très touchante d'amitié entre un homard et une petite fille et cela m'a beaucoup plu, de cacher une histoire touchante derrière une histoire drôle.
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Un homard s'est échappé du chaudron où il était promis à une mort certaine, c'était l'année où les suisses interdisaient de cuire les homards vivants. C'est l'été, Jeanne est au restaurant, elle
s'ennuie et quitte la table. Un homard regarde par la fenêtre car il sait qu'il va mourir.
La fille le voit et elle l'adopte...
J'ai bien aimé car c'est triste et c'est beau.

Lenny
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Jeanne est la fille du maire de l'île aux moutons, mais elle est aussi la fille du vétérinaire. Malheureusement pour elle, un jour, elle écrase la pince d'un homard qui vient de s'échapper du vivier du restaurant où elle mangeait. Elle décide de l'emmener chez elle, sans que son père le voit et la gronde. Au bout de quelques jours, le homard guéri peut se rendre libre dans l'océan, mais il trouve cela injuste s'il part tout seul sans les autres crustacés du vivier. Il va donc trouver un plan avec Jeanne pour tous les libérer…

J'ai adoré ce livre car c'est tiré d'une histoire vraie et c'est plein de rebondissements. C'est un bon livre pour ceux qui n'aiment pas lire, assez court et vivant.

Eliott

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C'est l'histoire d'un homard qui était destiné à être mangé dans un restaurant mais lorsqu'on le cuit, il s'enfuit et réussit à s'échapper du restaurant. Alors il rencontre
Jeanne , une petite fille qui essayera de l'aider à retourner dans la mer .
Le homard réussira-t-il à retourner dans l'océan et Jeanne réussira-t-elle à aider le homard ?

VOUS LE SAUREZ EN LISANT LE LIVRE !!!

J'ai bien aimé ce livre car il est original (ce n'est pas tous les jours que l'on lit une histoire de homard ) irréel et en même temps réel et également parce qu'il est palpitant.

Antoine
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Thomas Gerbeaux est l'auteur de l'Incroyable histoire du mouton qui sauva une école ( 26 bibliothèques du réseau).
Jeanne accompagne au restaurant du port sa grand-mère et son papa qui est à la fois le maire et le vétérinaire de l'île aux Moutons au large de l'Atlantique. Alors que le déjeuner s'étire dans l'après-midi, Jeanne joue à la marelle devant le restaurant. Pendant ce temps, en cuisine, un homard saute hors de la casserole ou il commençait à être ébouillanté et s'enfuit. Jeanne le recueille et le cache dans sa chambre, elle prend soin de lui, le homard lui demande alors de le sauver, lui et ses compagnons du vivier, pour les ramener en pleine mer. L'aventure commence…

Une histoire toute délicate d'une petite fille qui devient amie avec un homard et sauve tous les crustacés d'un vivier de restaurant. L'auteur décrit avec beaucoup de passion toutes les sensations de la vie au grand air en Bretagne. Une histoire universelle et intemporelle au charme fou. Il faut aussi souligner les illustrations de Pauline Kerleroux au graphisme épuré et stylisé et à la belle réalisation sur tablette graphique.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Tu ne m’avais jamais dit que tu avais une famille, dit le homard.
- Tu ne me l’avais jamais demandé, répondit Mancho. Et toi, tu en veux, des enfants ?
- Oui, répondit le homard. Peut-être.
- Combien ?
- Pas trop, vingt ou trente mille.
- Tu as raison, dit Mancho, au-delà, c’est trop de responsabilités.
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Alors que le petit navire avait quité le port, poussé par une brise tiède, un mouton était sorti, sans faire de bruit, d'un buisson d'hortensias. Il portait à sa patte un bracelet presque neuf, quoiqu'un peu poussiéreux. D'un pas lent, le mouton avait marché jusqu'à la terrasse du restaurant. Là, il avait renversé le pot de craies pour en attraper un bâton, qu'il avait coincé dans son museau. Puis, sans se presser, il avait écrit sur l'ardoise des plats du jour:
Ici on ne mange plus les animaux.
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Avec leurs longues pattes et leurs carapaces sculptées, les araignées formaient l’aristocratie du vivier. Les plus gros crabes, les dormeurs, enviaient les traits fins des araignées. Les plus petits crabes, les étrilles, admiraient quant à eux leur grande taille. Les homards, par principe, n’admiraient ni ne craignaient personne. Ils appréciaient cependant la compagnie des araignées et acceptaient de partager avec ces dernières un peu du prestige naturel que leur conféraient leur élégante carapace et leurs pinces musclées, dont on disait qu’elles pouvaient fendre la pierre. Personne ne les avait jamais vu briser la moindre roche mais, vraie ou pas, la légende suffisait à donner aux homards une autorité naturelle que personne ne contestait.
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- Maintenant, réglons nos montres, dit le homard.
- J'en ai pas, répondit Jeanne en passant son index sur son poignet.
- Moi non plus, dit le homard en chuchotant comme si quelqu'un pouvait les entendre, on va faire semblant.
Ils firent tourner les roulettes de leurs montres imaginaires. Puis regardèrent leurs poignets et décidèrent qu'ils avaient tous les deux la même heure.
- Parfait, dit le homard. Plus rien ne peut nous arrêter. (pp. 82-83)
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- Tu vois toujours l’aquarium à moitié vide, dit Mancho. On n’est pas si mal ici. L’eau est bonne, on est bien nourris. Si ça se trouve, les gars ont raison ; la liberté est peut-être au bout de l’épuisette.
- La mort, dit le homard. L’épuisette, c’est la mort.
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Videos de Thomas Gerbeaux (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thomas Gerbeaux
The rooster who wouldn't shut his beak by Thomas Gerbeaux and Pauline Kerleroux, published at La Joie de lire
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