Quel plaisir de retrouver l'impertinence et la vivacité du New Scientist après quelques expériences de lectures scientifiques au petit déjeuner fades et sans joie ! Ce tome est cependant moins spontané que "Les ours blancs ont-ils le blues ?" qui m'avait ultérieurement réjouie. La revue est soucieuse de crédibilité, intervient régulièrement pour cadrer les réponses. Ça casse l'ambiance de joyeuse loufoquerie, d'effervescence enthousiaste. Quelques bons passages ceci dit. Des questions audacieuses et des réponses qui élargissent notre horizon de connaissances.
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Des questions variées et parfois saugrenues voire loufoques, mais qui aiguisent notre curiosité. Quant aux réponses, elles sont bien souvent scientifiques et donc sérieuses, mais un peu d'humour agrémente parfois le propos, ce qui n'est pas pour me déplaire.
C'est vraiment un livre intéressant. J'ai appris pas mal de choses, et d'autres malheureusement ont été s'enfouir un peu plus loin dans mon cerveau. Cependant, je dois avouer que hors de mes sujets de prédilection, il m'était parfois difficile de tout comprendre... un peu ardu parfois... mais scientifique.
C'est donc un livre pour toutes les personnes qui sont curieuses de tout, qui aiment en apprendre tous les jours.
J'ai mis du temps à le lire, car j'ai lu une question et sa (ses) réponse(s) de temps en temps, mais toujours en suivant le cours du livre. J'ai d'autres livres de cette collection, et finalement, je me dis qu'il faut que je me les mette à disposition immédiate, et que je picore dans l'un ou l'autre, au gré de mes envies.
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Recueil de questions en apparences farfelues, mais aux réponses sérieuses apportées par les lecteurs de la revue scientifique « New scientist ». Une grande variété de sujets est abordée, par exemple : Pourquoi ne peut-on se chatouiller soi-même ? Pourquoi les miroirs inversent-il la gauche et la droite mais pas le haut et le bas ? Une façon humoristique d'amener la science à être lue par le plus grand nombre.
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Une question surprenante (comme un peu toutes celles du livre)... mais une réponse pour le moins étonnante...
"Un ami m'affirme que l'on peut laisser tomber un chat de n'importe quelle hauteur : sa vitesse d'atterrissage sera toujours inférieure à celle à laquelle il serait blessé. Quelqu'un peut-il me dire s'il a raison, car mes chats commencent à le regarder d'un drôle d'air ? [...]
J'ignore quelle est la vitesse maximale atteinte par un chat en chute libre, mais cela me rappelle une histoire célèbre.
Puisque les chats atterrissent toujours sur leurs pattes, et les tartines beurrées toujours du côté beurré, on peut fabriquer une machine à mouvement perpétuel en attachant une tartine beurrée (beurre vers le haut) sur le dos d'un chat. En chute libre, les deux forces opposées feront tourner l'ensemble indéfiniment."
Voilà pour la réponse la plus originale. Les autres étaient plus sérieuses. ;)
Cette question émane de la capacité typiquement humaine à trouver des motifs singuliers dans des données au hasard. On s'est aperçu que les gens ont une idée du hasard bien différente de ce qu'est réellement le hasard. En jouant à pile (P) ou face (F), par exemple, une séquence du genre "FPFFPFPPFFFPPF" sera considérée comme aléatoire, alors qu'une séquence vraiment aléatoire serait du genre "FFFFFPFFPPFFFF" - c'est à dire moins de variations et des séquences plus longues de piles ou faces. Inversement; cela signifie que des séquences aléatoires paraissent ne pas l'être aux yeux de la majorité des gens.
J'ai lu récemment que plus ma boisson alcoolisée est foncée, plus ma gueule de bois sera carabinée. Le whisky et le vin rouge sont-ils pires que la vodka et le vin blanc?
Richard King.
Cela fait-il mal de se faire décapiter ? Et combien de temps la tête souffre-t-elle ?
William Wild