Thriller médical laissant le mystère et le suspense se développer jusqu'à la fin. Inspiré par l'ergot du seigle responsable de la démence de personnes accusées de sorcellerie, le roman décrit avec détails le processus pour monter un laboratoire d'analyse et de recherche pharmacologique. le côté scientifique est présent dans toute l'histoire pour démontrer les usages néfastes de certaines drogues.
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LA pauvre Elizabeth ! Non mais quelle bande de crétins en ces années là !? . Elizabeth passait le clair de son temps à vouloir aider les voisins et autres du village. Elle était seule la moitié du temps, avec ses enfants puisque son mari était en mer pour son travail. Elle faisait du pain de seigle, du fromage, et d'autres produits pour sa famille, mais aussi pour les autres ! Et un jour Mercy lui rend visite. Elizabeth était occupée à envoyer ses fournées de pains, Mercy remarque des poupées...Puis par la suite, des gens du village et des enfants sont en proie à des hallucinations et à la folie. Et on l'accuse ! Et on vient l'arrêter. Mais elle n'y est pour rien en rien ! Elle stocke seulement de la farine de seigle dans sa cave sur laquelle il y'a de l'ergot de seigle qui rend dingue ceux qui l'ingèrent, ou même le respirent. Et ce clavicep Purpurea Une dépêche est envoyé à son mari, en mer, il rentre et assiste sans rien pouvoir faire à la pendaison de sa femme. Seul, lui, croit en son innocence.
De l'autre côté et de nos jours, un brillant scientifique et une infirmière chimiste en pharmacologie travaillent sur un champignon qu'Edward a découvert dans la cave de la maison familiale de Kim. Un héritage qui date de 1692. Elle est la descendante également de la sorcière qui habitait la maison à cette époque. Edward commence à chercher des locaux plus grand et chercher d'autres chimistes en pharmacie, des chercheurs auxquels il explique qu'il a trouvé un champignon Clavicep Purpurea et qu'il veut travailler dessus dans le but de fabriquer des médicaments genre antidépresseurs, neuroleptiques etc, sans dire où il a trouvé ce champignon par respect pour Kim. Il vont lui donner un nom ! Mais un nom pas très commun pour un médoc "ULTRA" Ultra quoi ? On se le demande bien. Ultra dangereux surement. Ca fait aucun doute...
J'ai vu également le film qui avait été fait. J'ai pu voir le résultat sur la consommation de ce "ULTRA"
Autrefois, ce livre portait le titre "Acceptable Risk" "Risque acceptable" Ils ont du le changer pour des questions d'éthique soit en rapport à la médecine ou au pain de seigle. J'ai fais des recherches sur Internet pour l'ergot du seigle; Hallucinant ! captivantes recherches très intéressantes. Quand je mange du pain de seigle avec mes huîtres à Noël, je repense à ce livre merveilleusement atroce que j'ai aussi adoré.
Aaaah ! Sacré Robin Cook. Toujours attaquer la bouffe. Quand c'est pas les steaks, c'est le pain ! Il veut que nous prenions conscience des dangers de la nourriture, de la chaîne alimentaire.
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Un bon roman, et oui je reviens à mes premières amours en tant que policiers, ça me rappelle mon jeune âge; j'avais abandonné pour d'autres auteurs et me voilà en train de relire Robin Cook et biennnnnnnnnnnn ça fonctionne toujours autant.
Celui-ci nous plonge à Salem au temps d'Elisabeth brûlée comme sorcière en 1692, non non pas un livre de sorcellerie mais j'ai été néanmoins ensorcelée par mon auteur fétiche que je vais lire de nouveau et j'ai du retard car je l'ai laissé en plan durant presque 30 ans
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Voilà un livre que je n'aurais jamais lu si je ne l'avais pas trouvé dans une "boite à livres". En effet, je ne connaissais pas cet auteur et à priori son intrigue assez banale n'avait rien pour m'attirer.
Cela ne me pas empêché de me plonger dans ce roman qui m'est donc arrivé dans les mains un peu par hasard et j'avoue que l'ensemble est rondement mené.
Certes, on est loin du niveau du roman de Sheiley mais on retrouve une histoire mêlant occultisme et science-fiction où "Frankenstein" n'est jamais bien loin.
Exception faite de quelques détails scientifiques un peu pointus pour le commun des mortels (déformations professionnelles de l'auteur ?), le style est clair et efficace et même si le suspens n'est pas terrible, j'ai pris plaisir à suivre les aventures des personnages.
J'ai aussi apprécié les références fournies en fin de roman donnant des pistes pour qui voudrait en savoir plus sur Salem, l'industrie pharmaceutique, etc.
Par contre, le titre du roman (même original) me laisse perplexe ? L'auteur aurait vraiment pu trouver mieux.
Je demande aussi à ce que soit ici dénoncé publiquement la personne ayant choisi l'illustration de l'édition livre de poche Albin Michel car elle donne des nombreux éléments concernant la nature du fameux élément de preuve cherché durant tout le roman. Vraiment maladroit !
Et puisque j'ai trouvé ce livre dans une boite à dons, il ne reste plus qu'à lui offrir un nouveau lecteur en le "libérant" quelque part sur le Pays de Lorient après avoir pris le temps de lui coller une petite étiquette bookcrossing.
Au suivant ! et après fais passer à ton voisin !
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Tandis qu'Elizabeth allait s'occuper de sa deuxième fournée, Mercy promena son regard dans la cuisine, et remarqua un fromage de chèvre fraîchement pressé ainsi qu'un pichet de cidre chauffant au coin de l'âtre. Puis elle fut arrêtée par quelque chose d'infiniment plus intriguant. Sur l'appui de la fenêtre étaient alignées des poupées en bois peint, habillées de vêtements cousus avec soin. Chaque poupée arborait le costume de son état: on distinguait un marchand, un maréchal-ferrant, une maîtresse de maison, un charron, et même un docteur, vêtu de noir avec un col en dentelle.
La douleur aussi est biologique. Comme la douleur physique et la douleur psychique sont toutes les deux biologiques, elles devraient être traitées de la même façon, c'est-à-dire avec des médicaments qui agissent seulement sur le zones du cerveau en cause. Kim avait envie de lui demander où en serait le monde si Mozart et Beethoven avaient pris des médicaments contre l'angoisse ou la dépression.
-Je vous en prie, révérend, s'écria enfin Ronald, je voudrais retourner aussitôt à Salem. Si vous vouliez bien me montrer de quoi il s'agit, je pourrais me mettre en route sur-le-champ.
-Patience, mon brave homme, dit le révérend Mather en tirant une clé de la poche de son habit. La nature de cette preuve est telle qu'il faut vous y préparer. Elle est réellement choquante. Voilà pourquoi j'ai suggéré que le procès de votre femme se tienne à huis clos, et que le jury donne sa parole d'honneur de n'en rien révéler.
Ronald le suivit, mais en ouvrant la lourde porte en chêne, le gros homme se retourna vers lui et déclara: -Je rendrai compte de tout cela. -Inutile, rétorqua Ronald. En sortant d'ici, j'irai directement voir le magistrat et le lui dirai moi-même. Ils passèrent devant de nombreuses cellules, toutes pleines. Les détenus fixaient Ronald les yeux vides. Un silence de plomb régnait dans la prison. Ronald sortit un mouchoir de sa poche et s'en couvrit le nez pour tenter d'échapper à la puanteur ambiante.
-Une voiture nous attend, dit Procter lorsqu'ils abordèrent. Je me suis dit que vous aimeriez vous rendre directement à la prison. Ils firent quelques pas sur le quai, puis montèrent en voiture. Procter saisit les rênes et le cheval se mit en marche. La voiture cahotait sur les pavés. Aucun des deux hommes ne parlait.
-Comment en est-on venu à la conclusion que ces attaques étaient dues à la sorcellerie ? demanda Ronald lorsqu'ils eurent atteint Essex Street.
Interview de Robin Cook sur CNN à propos de son roman Intervention