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EAN : 9782370492104
216 pages
La Volte (04/05/2023)
3.23/5   31 notes
Résumé :
Surgie d’un épisode fiévreux de Philippe Curval lors d’un séjour à l’hôpital, la saga de la famille Tronche met en scène une héroïne avant-gardiste et libre, incarnation des années 60′ : Rosépine.

Fuyant sa famille vers Paris dès son plus jeune âge, certaine de porter en elle un destin singulier, Rosépine devient tour à tour maçonne, styliste en tricot pour les plus grandes maisons de mode. Avant de s’installer dans un village insolite de ses Cé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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♫C'est moi que je suis La Joconde
Mon sourire vient d'outre-tombe
Attendez que le vernis tombe
Attendez la fin du monde
Je sourirai sous les bombes♫
-Barbara- 1959 -

----♪---♫----🎨---🗽---🎨----♫---♪----

Reprendre les paroles en contrechant
L.H.O.O.Q. Mona Lisa, celle de Marcel Duchamp
Sourire à quatre quatre-vingt-quinze, style charlatan
Ne jamais montrer aux autres ce qu'on pense vraiment.
Tous ces mots , ces non-dits, faut passer à autre chose
Les Colecauses, nouvel Art comptant pour rien
Le minitel rose, ou réinventer la prose
Ressentir le lien avec d'autres humains
Voyage sans fausse modestine,
1968 +/- 1, New York, toute illusion C'est vaine...
L.A.U. du bol Rosepine
Ne tirez pas la Tronche, ça n'en vaut plus la peine
Y' a pas de laids Arts
Mais on peut quand même trouver ça bizarre ;-)
Faut se remettre à Sourire
Y'aura du mieux puisqu'on a eu le pire
Le principal c'est que l'essentiel demeure le primordial
Un autre Ressac, une Extrafiction à la Philippe Curval
Retour vague pour le moins pas très classique
Merci Ed La Volte, et bien sûr Masse Critique .
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Ouvrage reçu lors d'une opération Masse critique privilégiée, je commence, comme toujours dans ce cas-là, par remercier babelio ainsi (pour cette fois-ci) les éditions La Volte pour l'envoi de ce dernier. Pour moi, c'est vraiment un vrai régal que ces opérations-là car cela me permet, outre le fait de découvrir un nouveau livre, bien souvent (pas toujours mais bien souvent et c'est le cas ici) de faire connaissance avec un nouvel auteur et une nouvelle maison d'édition. Ici, c'est donc fait d'une pierre...trois coups car je ne connaissais aucun des trois.

Quelque peu déstabilisée en commençant la lecture de cet ouvrage, je ne savais pas de prime abord où l'auteur voulait en venir, ni même si j'allais moi-même m' laisser emmener facilement. J'avoue avoir eu un peu de mal (d'où le fait que je n'ai probablement pas mis à cet ouvrage la note qu'il aurait très certainement mérité) à me plonger véritablement dans l'intrigue mais au final, après coup, je me rend compte que le magie a bien et bien fonctionné !

Rosépine Tronche, voilà un nom qui n'est pas commun mais qui en dit long sur notre héroïne car elle-même est loin d'être commune. Je ne reviendrai pas sur l'origine de la famille Tronche mais m'attarederai quelque peu, en faisant mes propres analyses, sur le prénom de Rosépine. Pour moi, mélange de Rose et épine, il signifie que si la rose est extrêmement belle, surtout lorsqu'elle est en pleine floraison, elle peut être aussi dangereuse, notamment à cause de ses fameuses épines et c'est bien là la complexité de notre protagoniste. Ayant décidé de fuir la sa maison natale et par la même occasion, ses parents (et notamment son père, elle s'engage dans une aventure au cours de laquelle elle manquera d'abord de perdre la vie, si il n'y avait pas eu l'intervention d'un certain Adéodat (encore un prénom assez étrange j'en conviens mais difficile à oublier) Palmer. Entre ces deux-là, une nuit d'amour passionnée puis la fuite de Rosépine, d'abord dans les Cévennes où elle s'établira un temps, après avoir accouché d'un petit garçon prénommé Balthazar, extrêmement précoce pour son âge, puis à Paris où elle fera d'incroyables rencontres dans le milieu artistique. Oui, Rosépine est une artiste dans l'âme, ce qui la conduira même jusqu'à New-York mais y sera-t-elle vraiment heureuse ? Certes, elle convoitera les plus grands noms dans le milieu de l'art contemporain surtout ceux qui dérangent (car son art à elle aussi dérange car extrêmement, non pas particulièrement provocateur mais disons novateur), étudiera la ville de long en large, se mêlera à ses habitants pour essayer de comprendre et d'accoucher d'une nouvelle oeuvre plus gigantesque que toutes celles qu'elle a réalisées jusqu'à présent mais y trouvera-telle enfin ce qu'elle cherche ? Et d'ailleurs, que cherche-t-elle exactement ? Cela, elle n'est pas sure de le savoir exactement et le lecteur le découvre en même temps qu'elle au gré de ses pérégrinations !

Un roman très bien écrit il est vrai mais qui va parfois trop vite, qui vibre à cent à l'heure, tel le caractère de notre héroïne pour enfin, se poser de temps à autre jusqu'à l'épilogue où cette dernière, tout comme le lecteur (enfin moi la première puisqu'il s'agit ici uniquement de mon ressenti) faire le bilan et enfin réfléchir à tout cela ! Un ouvrage fort, autant du point de vue de la forme que du fonds, un peu difficile à suivre parfois mais que je ne peux que vous recommander !
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Tronche, Rosépine est le titre d'un récit écrit par Philippe Curval qui s'est davantage distingué jusqu'à présent comme auteur de SF, si j'en crois sa biographie. C'est aussi le nom d'une jeune héroïne dont j'ai fait la connaissance dans ses Cévennes natales vers la fin des années cinquante. Nous allons suivre son itinéraire durant quelques années...
Rosépine veut vivre sa vie comme elle l'entend, libre, avant-gardiste, ne s'attachant jamais aux hommes qu'elle rencontre sur son chemin et qu'elle ne manque pas de séduire. Soit ! La belle affaire !
Cette héroïne décrite comme rebelle et indépendante, décidant de s'emparer de sa vie avec une liberté insolente, avait pourtant tout pour me plaire dans sa trajectoire éperdue et fulgurante...
Que cherche-t-elle dans sa vie ? Pour le savoir, il faudrait le lui demander ; je n'ai pas réussi à lui poser la question, elle était tellement fuyante dans ses méandres existentielles, tour à tour maçonne, styliste en tricot, artiste peintre, allant et revenant en Cévennes, s'immergeant dans le Paris des artistes contemporains, dans ce tourbillon effervescent ses pas l'amèneront à la conquête de New-York...
À défaut de rencontrer l'héroïne, j'ai rencontré un récit cousu de fils blancs, bourré de clichés sur la femme libre et indépendante, qui forcément s'accomplit à travers l'art, comment le ferait-elle autrement ? Certes nous sommes dans les années soixante et il y avait sans doute matière à dépeindre autre chose que ce personnage superficiel et peu sympathique tant côté femme que côté mère, qui n'hésite pas à abandonner à plusieurs reprises son fils Balthazar ici ou là pour mener son destin à sa guise. Là les hommes commencent brusquement à trouver grâce à ses yeux... C'est une histoire qui, au final, dessert la condition féminine et l'intention initiale de l'auteur.
C'est un récit tortueux, chaotique, décousu, emporté cependant par une écriture fluide, soutenue, presque d'un seul tenant, qui sauve sans doute la mise, malgré l'absence de respirations...
Je n'ai pas su où l'auteur voulait en venir, où il voulait m'emmener, ce qu'il cherchait à me dire au travers de ce personnage agaçant et sans doute pas assez fouillé pour donner du relief et du sens au récit.
Comment ? Si j'ai aimé quelque chose de ce récit ? Mais oui, la beauté intemporelle des Cévennes. Cela dit, les habitants de Pont-de-Montvert apprécieront au passage la description un tantinet peu flatteuse qui ait faite de leur bourgade. Allez ! Il y a prescription, tout ceci se passait il y a plus de soixante ans...
Je remercie Babelio et les éditions La Volte pour l'envoi de cet ouvrage reçu lors d'une opération Masse critique privilégiée, même si ce fut une mauvaise pioche pour moi.
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Très jeune, Rosépine Tronche a quitté son village des Cévennes pour tenter sa chance à Paris. C'est pourtant vers sa région natale qu'elle se tourne lorsque le besoin d'aventures vient titiller une vie solitaire dans la capitale. C'est donc avec de bonnes chaussures et un sac à dos qu'elle emprunte le chemin de Stevenson pour une randonnée qui, au hasard d'une rencontre, fera d'elle une mère. Mais Rosépine n'est pas femme à se mettre en ménage. Elle quitte sans un mot son bel amant et retourne à Paris, persuadée d'avoir un Destin à accomplir. Et c'est dans l'art que Proserpine va s'accomplir. Fréquentant une bande d'artistes avant-gardistes, elle chante, puis peint, puis se spécialise dans l'art conceptuel. Sa passion va la mener jusqu'à New York, quitte à abandonner ceux qu'elle aime. Car Proserpine est une femme libre, avant d'être une amante ou une mère.

Philippe Curval, né Tronche, l'avoue lui-même, c'est dans un accès de fièvre que lui est venu l'idée d'écrire la saga des Tronche. Rien d'étonnant donc si ce premier tome part dans tous les sens, se soucie peu de vraisemblance et va son chemin tambour-battant. L'auteur y raconte l'histoire de Rosépine, femme libérée des années 60, virevoltant entre Cévennes, Paris et New York. Une wonder woman capable, aussi bien de retaper entièrement un hôtel du sol au plafond, de tricoter des modèles originaux pour des boutiques de mode ou de révolutionner l'art contemporain. Capable de tout, sauf peut-être de prendre soin des autres. Rosépine est capable d'aimer mais elle ne s'attache pas. Toujours poussée par ses envies, ses passions, elle fait passer son besoin d'accomplissement et de liberté avant ses amis, ses amours, son enfant.
Si Rosépine Tronche n'est pas le personnage le plus sympathique de la littérature, trop égoïste pour attirer l'empathie, elle n'en demeure pas moins une figure de femme émancipée de toute contrainte, libre et libérée. Si sa vie est trépidante, le roman souffre de quelques longueurs, surtout dans les descriptions des oeuvres de Rosépine. Mais, finalement, on passe un bon moment au côté de cette personnalité hors du commun. Une découverte intéressante.

Merci à Babelio et aux éditions de la Volte pour cette masse critique privilégiée.
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Issue d'un épisode fiévreux de l'auteur lors d'un séjour à l'hôpital , passé et présent , futur se développent lors de brefs cauchemars récurrents enflammant sérieusement son esprit .

Il réalise alors qu'il va composer un récit tortueux afin de comprendre «  qui il est » ses origines généalogiques , l'histoire de la famille Tronche, née en baie de Somme, une saga mettant en scène avant tout une héroïne , avant - gardiste , libre, ouverte, indépendante, incarnant les années 60 : Rosépine .

Il créera ainsi une extrafiction , récit complètement fictif débordant dans la réalité afin de donner aux personnages de l'intrigue au fil de la lecture , une consistance réelle , une place dans le monde.

Et quelle place ! Rosépine s'est installée , avec son fils de cinq ans , Balthazar au milieu des années 60 , à la Garde - Guérin , cité qui barre la voie Régordane reliant l'île - de - France au Languedoc .
Village tout particulier car il est surmonté par une haute tour , construite pour guetter le passage des voyageurs.

Fuyant sa famille vers Paris dès son plus jeune âge , certaine d'être à part, Rosépine devient tout à tour maçonne, vraie bricoleuse , styliste en tricot pour les plus grandes entreprises de mode.

Avant de s'installer dans ce village insolite , où elle n'est pas très bien accueillie , au coeur de ses Cévennes Natales.

Très belles descriptions, paysages magnifiques rencontres inattendues , sensuelles , amoureuses ou artistiques , l'auteur nous
entraîne avec bonheur dans les aventures trépidantes de Rosépine experte en peinture , maçonnerie , électricité ,créatrice de chantiers mais aussi le maniement du papier, du crayon, du fusain afin de combler le besoin physique lorsqu'elle stoppe son activité sur ces mêmes chantiers .
Elle entame avec fièvre une série de dessins qu'elle rectifie, complète jusqu'à ce que le tracé des lignes prenne un aspect qui lui convienne !
Elle réalise une grande fresque sur le mur de sa grange afin de valoriser ce site exceptionnel et attirer les gens passionnés comme elle d'arts plastiques .
Elle ne s'occupe guère des ragots des villageois qui s'attardent en gloussant devant ses oeuvres , reconnaissant la tour des pariers ..
Elle possède une énergie incroyable, s''est arrogée le droit à une extrême indépendance, une parfaite liberté , jusqu'à négliger un peu l'éducation de son cher Balthazar.

Elle connaît ses faiblesses , atteint une sorte de transe lorsqu'elle examine ses oeuvres , bien trop abstraites .

Elle aime les hommes, leurs peaux, leurs caresses, leurs odeurs et leurs sexes ..

Elle réalise une oeuvre picturale, tout à fait révolutionnaire pour son temps , qui l'amènera à la conquête de New- York , des quartiers chics aux inquiétantes figures d'autres endroits où cela pue la menace , la pauvreté, et la saleté,,.
N'en disons pas plus .
Ce livre nous plonge au coeur de l'art contemporain, s'inspire de faits et personnages issus des fantasmes familiaux , raconte une époque dans un vrai tourbillon des sens .

C'est vivant, fiévreux, enivrant , chaleureux, charnel , humoristique, réjouissant , joyeux , un peu effronté, très bien écrit , bien sûr .

Un roman inclassable à vrai dire , très agréable à lire !
Un auteur témoin de son temps et surtout de ses bouleversements !
Je remercie Masse Critique privilégiée et Babelio pour l'envoi de ce livre que l'on quitte à regret .

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critiques presse (1)
Liberation
12 juin 2023
Naviguant de La Garde-Guérin en Lozère à Paris, et même à New York, Rosépine a le prénom de sa personnalité, libre penseuse, indépendante, tenace, guerrière capable de mettre un village hostile à genoux, orfèvre aux doigts d’or dans la confection de chandails puis de toiles performées, qui la mèneront bien loin.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Si elle avait choisi une vie d'ermite en tricotant telle une moderne Pénélope qui n'attendrait rien de ses contemporains, Rosépine appréciait la compagnie des hommes. A chacune de ses rencontres amoureuses, avec une précision d'entomologiste elle étudiait leurs corps, classifiait leurs sexes selon une cote personnelle qui ne privilégiait pas leur longueur ou leur épaisseur, mais la qualité de leur peau, l'arrondi du gland, le poids des testicules. Excluant la comparaison entre la taille du pouce et celle du pénis qui réservait des déceptions, son estimation avant consommation se référait à certains détails du visage, tels l'intensité du regard, la forme du nez, le dessin de la bouche.

- Page 37 -
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"_On a longuement parlé ensemble après que vous l'avez quitté. Il se trouvait au bord de la dépression. Certes, c'est un tempérament rugueux, mais si vous aviez eu le temps de le connaître vous auriez pu vous rendre compte qu'il n'existe pas beaucoup d'hommes dont le cœur est plus généreux.
_Ah ! c'est bien la province, les gens parlent entre eux de ce qui ne les concerne pas.
_Si jamais vous y pensez, c'est bien parce qu'on noue des relations avec nos voisins qu'il nous arrive de leur apporter secours. Tandis qu'à la ville, personne ne se connaît plus."
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"Nous sommes tous faits pour créer, mais nous sommes bien vite amené à renoncer devant les problèmes que cela comporte. En développant l'idée de réaliser cette fresque, j'avais déjà entamé un bout de chemin. En vous suivant à Paris, j'ai ressenti de nouvelles vibrations. La perspective de conquérir l'Amérique m'apporte un vent de liberté. Même si cela se termine par un fiasco, j'aurais goûté la plus belle expérience de ma vie."
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Elle plongea son regard vers le visage de son fils qui la scrutait avec intensité. Un vrai coup au cœur ! Tout cet édifice qu'elle avait construit pour préserver son statut de femme indépendante s'effondra subitement. Comme par un de ces effets bizarres qui se produisent lorsqu'on découvre un véritable intérêt pour un être, une chose qu'on avait négligée jusqu'à présent, son fils lui apparut tel qu'elle ne l'avait jamais vu. C'est un phénomène qu'elle avait ressenti dans le secteur de l'art, où l'œuvre d'un peintre qui lui semblait négligeable, hors de propos, si loin de tout ce qu'elle appréciait, devenait d'un seul coup l'objet d'une passion. De pareils phénomènes s'étaient déjà produits chez elle dans le domaine du jazz où, sur l'incitation de Karen, elle s'était soudainement éprise de Thelonious Monk alors qu'elle refusait d'écouter autre chose que Claude Luter. Même révélation à propos d'un acteur, d'une sensation gustative. Et oui, c'est ce qui venait de lui arriver, son fils avait la saveur de l'amour.
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"Rosépine se pencha vers le gros sac en cuir qu'elle ouvrit, stupéfaite à la vue des liasses de billets de cinq cents francs qu'il contenait.
_L'argent ne fait pas le moine, dit-elle en souriant, mais il peut me changer la vie."
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