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EAN : 9782505064138
80 pages
Dargaud (28/10/2016)
3.43/5   23 notes
Résumé :
En 1643, saint Vincent de Paul était le père Vincent, un prêtre exceptionnel qui battait le pavé de Paris pour aider les plus démunis. Lorsqu'un de ses protégés, Jérôme, se fait assassiner, il décide alors de mener l'enquête. Ses actes de charité et son ouverture d'esprit lui permettent d'interroger tant les marauds que les grands de ce monde.
Avec ce one-shot intitulé Vincent, Dufaux signe un scénario original autour du patron des oeuvres charitables, selon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
La méchanceté est souvent une souillure qui recouvre bien des fragilités.
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre, mettant en scène Vincent de Paul (1581-1660). Sa première publication date de 2016. Elle a été réalisée par Jean Dufaux pour le scénario, Martin Jamar pour les dessins et les couleurs, et le lettrage a été réalisé par Joëlle François. L'ouvrage commence par une introduction d'une page, écrite par le scénariste en 2016, évoquant le fait qu'il s'agit avant tout d'une évidence, mais aussi d'un pari, d'écrire une bande dessinée mettant en scène un saint homme. Il se termine avec un texte de dix pages, illustré de crayonnés de Jamar, rédigé par Marie-Joëlle Guillaume, historienne, autrice de Vincent de Paul, un saint au Grand Siècle (2015). Elle évoque le temps des mousquetaires et le siècle des saints en plusieurs chapitres : la France au XVIIe siècle, Paris au temps de Louis XIII une ville et des personnages hauts en couleurs, Ce siècle a eu Vincent, L'odyssée du petit paysan des Landes, Saint-Lazare et compagnie, Les femmes à l'honneur, le secret de Vincent.

Paris. Maison de Saint-Lazare. Avril 1643. Au petit Matin. Vincent de Paul, aumônier général des galères, est en train de prier seul devant l'autel de l'église. Antoine un adolescent arrive accompagné d'une jeune demoiselle et il lui fait observer que les prières de Monsieur Vincent sont de plus en plus courtes. Et ses journées de plus en plus remplies. Il craint qu'il ne se casse le dos à courir ainsi dans tout Paris. La demoiselle ajoute que ce qui l'inquiète elle, ce sont ces vilaines personnes qu'il fréquente. Vincent de Paul s'est relevé et il se dirige vers eux : aujourd'hui Antoine et lui se rendent chez Madame Marguerite-Claude, marquise de Magnelais, soeur du général des galères, Philippe-Emmanuel de Gondi. Monsieur Vincent vient solliciter un don de six mille livres pour acheter la liberté de Manon, une jeune prostituée de quinze ans. La marquise y consent avec quelques réticences, bien évidemment du fait de la somme, mais aussi de la consacrer à une prostituée.

Monsieur Vincent se rend seul dans le quartier de la tour de Nesles en fin de matinée. Il s'assoit à une table d'une auberge, en face du chevalier d'Aubrac, proxénète. Il lui a apporté la somme dite, elle correspond au salaire annuel d'un maître de camp ce que fut l'homme. La discussion s'engage et Monsieur Vincent fait observer que son interlocuteur exerce un négoce qui le perdra, car il n'y a guère d'espoir dans la voie qu'il s'est choisie. Monsieur d'Aubrac lui expose les circonstances de sa vie. Sa mère est morte en couches. Son père l'a élevé seul. Il était de petite noblesse. Il l'a jeté dans l'armée. Ce n'était pas idiot. Par son nom, par quelques coups d'éclats dus à la jeunesse, il a gagné sa place de maître de camp. Et puis, une femme lui a fait perdre la tête. Elle avait un défaut, elle avait un mari. Il a tué le mari. Ses supérieurs l'ont chassé. Il s'est retrouvé sans le sou. Mais comme il plaisait aux femmes, il s'est laissé gagner par d'autres pratiques. Plus reposantes que la vie de régiment.

L'introduction du scénariste est pile entre les deux yeux : elle établit clairement le défi de mettre en scène un homme qui a été canonisé, de trouver le bon dosage pour montrer l'importance de la Foi dans sa vie sans faire de prosélytisme, de montrer ses pratiques cultuelles sans tomber dans le catéchisme, de mettre en lumière en quoi ses croyances guident sa vie. Pour se lancer dans ce défi, il bénéficie de la narration visuelle impeccable d'un dessinateur avec qui il avait déjà réalisé Les Voleurs d'empires, tome 7 : Derrière le masque (sept tomes de 1993 à 2002), puis Double Masque, tome 1 : La Torpille (six tomes de 2004 à 2011). La reconstitution historique s'avère être d'une solidité impressionnante, montrant l'évidence de la présence des hommes d'Église dans la société de l'époque. Pour ce récit, les auteurs ne cherchent pas à réaliser une analyse sociétale, politique ou philosophique de la matérialité de la religion. Leur projet réside dans la mise en scène de cet aumônier au travers de ses actes, de ses interactions avec les autres, de son quotidien, pratique de la prière comprise. le lecteur pratiquant n'y trouve pas un moyen d'approfondir sa Foi, le lecteur athée n'est pas pris en otage par une apologie du saint homme. Monsieur Vincent agit en cohérence avec les préceptes de sa religion, à commencer par la charité.

Cette bande dessinée s'ouvre avec une vue en élévation de la maison de Saint-Lazare, dans une reconstitution minutieuse et précise, réalisée sur la base d'une documentation solide et fournie. le lecteur peut passer rapidement à la case suivante, mû par le désir de découvrir l'intrigue, ou il peut choisir de savourer cette vue. Il découvre alors les bâtiments en pierre, leur architecture impeccablement reproduite, les toitures et leurs ardoises, les individus en train de s'affairer, les carrioles, une brouette, ainsi que les alentours tel un verger. Déjà lors de leurs précédentes collaborations, le scénariste avait loué les talents de Martin Jamar, son degré d'implication dans les recherches de référence, son application dans la reproduction exacte. le lecteur avait pu se projeter dans la reconstitution soignée des rues de Paris. Cette bande dessinée bénéficie du même savoir-faire et c'est un délice que de pouvoir ainsi visiter Paris en 1643, la Maison de Saint-Lazare, l'hôtel de Marguerite-Claude, marquise de Maignelais, aussi bien sa façade que ses salons, le quartier de la tour de Nesles, l'intérieur de la Maison Sant-Lazare avec son hospice et son réfectoire, les quais de Seine, le cimetière des Innocents, l'hôtel particulier de madame Marie Lumague, le campement de gitans le long de l'enceinte du palais Cardinal, les quartiers mal famés de Paris dont le quartier des Halles, l'hôtel d'Entragues, le quartier de Notre Dame, etc. Dans la planche cinquante-trois, le lecteur découvre une vue d'une étroite artère de Paris en élévation, dans laquelle un chariot s'est renversé, le cheval à terre. Ces deux cases et celles de la page suivante fourmillent de détails montrant les différents badauds, les petits métiers, la violence avec laquelle le cocher du carrosse du duc d'Entragues se fraye un chemin de force. C'est un véritable délice.

Le dessinateur apporte bien sûr le même soin pour les accessoires de la vie de tous les jours, et pour les tenues vestimentaires. Ses personnages disposent de physiques réalistes, avec des formes de visages différentes, des barbes ou des moustaches pour les hommes, des coiffures différentes, etc. Les postures appartiennent à un registre réalise, sans exagération, avec un sens remarquable de la mise en scène, en particulier pour les scènes de groupe, ou les actions complexes avec des déplacements des uns par rapport aux autres. L'artiste réalise une mise en couleurs riche et dense, apportant des informations visuelles supplémentaires (par exemple un tableau dans un salon), sans pour autant supplanter les traits encrés. du grand art. le lecteur peut très lire chaque planche sans prêter une quelconque attention à toutes ces caractéristiques de la narration visuelle, sans même se rendre compte du volume d'informations qu'il absorbe ainsi. Très conscient des qualités de ladite narration, le scénariste se repose dessus pour pouvoir raconter une histoire consistante et roborative.

La couverture laisse à penser que Monsieur Vincent s'apprête à se lancer au combat, prêt à frapper avec la croix dans sa main. le lecteur comprend vite que l'histoire repose sur l'élucidation d'un meurtre, celui de Jérôme, pensionnaire à la Maison de Saint-Lazare. Monsieur Vincent enquête à sa manière, posant des questions à ses interlocuteurs, certains venant le voir, d'autres chez qui il se rend. Il discute naturellement avec les uns et les autres, plutôt de manière naturelle, sans jamais que le récit ne prenne l'allure d'un interrogatoire formalisé. Cette démarche amène Monsieur Vincent à s'entretenir aussi bien avec des riches et puissants, qu'avec des manants et même des proxénètes, voleurs à la tire, ou va-nu-pieds, c'est-à-dire toutes les strates de la société dont il sonde le fonctionnement implicite. le mobile du meurtre n'est pas bien difficile à anticiper pour le lecteur, mais l'intérêt du récit se trouve ailleurs. Outre l'immersion dans le Paris du dix-septième siècle, l'intrigue permet de plonger dans l'Histoire, auprès de personnages comme le duc d'Entragues, Jean-François Paul de Gondi, et même le roi Louis XIII sur son lit de mort. le lecteur note deux scènes qui détonnent un peu par rapport à l'enquête : l'entretien entre Vincent de Paul et Jean-François Paul de Gondi, puis celui entre Vincent de Paul et le roi. Il se dit que Jean Dufaux en a profité pour évoquer une facette de l'époque qui lui tient à coeur. Il conserve cette idée à l'esprit lors d'autres conversations, au cours desquelles Vincent de Paul dit simplement ses convictions, sur le chagrin, sur la Providence, sur la beauté féminine, sur la méchanceté, sur les moments pénibles. Dans ces moments-là, le lecteur sent bien que Jean Dufaux dit son admiration pour ces valeurs, pour un individu capable de vivre selon de tels préceptes.

D'un côté, le lecteur craint de tomber sur une bondieuserie ; de l'autre, il a déjà pu apprécier la qualité extraordinaire des précédentes bandes dessinées de ce duo de créateurs. Il se lance dans les premières pages et il retrouve toute la richesse des pages de Martin Jamar, la consistance de la reconstitution historique, la clarté de la narration visuelle, la nature organique de ce qui est montré. Il comprend qu'il s'agit d'une enquête de type policière dont le mobile est très classique, et dont le déroulement permet de rencontrer des individus issus de toutes les couches sociales. Il ressent rapidement l'implication de Jean Dufaux : ce récit lui tient à coeur et il ne l'a pas écrit pour faire plaisir à son artiste, mais plutôt il s'appuie sur ce dernier pour faire honneur à son ambition. Extraordinaire.
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Un homme est mort et à travers le Paris du règne finissant de Louis XIII, une poignée de protagonistes se demandent bien pourquoi...Cette BD commence comme un polar historique, mais soyons honnête, ce n'est qu'un prétexte! Heureusement d'ailleurs car les auteurs sont meilleurs biographes qu'auteurs de romans policiers, j'ai trouvé la résolution archi-cliché, mais revenons à notre prétexte. Il est double: le contexte historique, et l'homme qui s'y inscrit, celui qu'on connait de nos jours comme St Vincent de Paul. Ce n'est pas tout à fait une biographie, puisque le lecteur rencontre le saint prêtre déjà âgé, et est offert un instantané de sa vie et de sa mission à cet instant précis, plutôt qu'une étude de son parcours.
Cela ne remplace pas une vraie biographie, mais un lecteur n'a pas toujours envie de lire 400 pages sur une figure historique qui le rend curieux, il s'agit ici d'un bon compromis, qui peut faire par exemple un excellent cadeau pour une profession de foi, plutôt que le énième chapelet!
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Dans ce récit l'intrigue n'a qu'un rôle secondaire. Ce qui compte vraiment c'est de lire entre les lignes et de bien observer le dessin pour cerner le personnage principal : Saint-Vincent de Paul. Il fut, pendant l'époque troublée de la guerre de trente ans, un soutien et un réconfort pour une quantité de pauvres gens. Sans lui et ses confréries de la charité toute une frange de la population de Paris et de la campagne environnante n'auraient pas survécu à ses dures conditions de vie. Cet homme d'église était fondamentalement bon et avait compris tout le potentiel de la gent féminine, qu'elles soient issues de la haute ou de la petite noblesse ou encore de la bourgeoisie, il les a convaincues de se mettre au service des plus pauvres et de faire le bien autour d'elles. Et au XIIeme siecle il n'était pas courant de faire confiance aux femmes, de leur permettre de sortir de chez elles et de leur donner des responsabilités. Saint-Vincent de Paul a non seulement dédié sa vie à venir en aide aux plus démunis, mais il a aussi travaillé à la reconnaissance des femmes dans la vie publique. L'histoire de ce grand homme est desservie, dans cet album, par un dessin précis et bien exécuté qui permet au lecteur d'apprécier les ambiances des rues du Paris des années 1600.
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L'auteur nous fait découvrir celui qui deviendra Saint Vincent de Paul. Il mêle habilement les faits historiques à une enquête afin de tenir le lecteur et c'est très réussi ! On y découvre le Paris du XVIIème siècle avec ses duels, ses intrigues, son luxe mais aussi sa misère. Vincent de Paul passe de l'un à l'autre mais c'est auprès des pauvres qu'il passera le plus de temps.
L'histoire est touchante, bien menée, elle donne envie d'en savoir plus sur cette personne et sur cette époque. Les dernières pages sont d'ailleurs consacrées à un résumé de l'époque, des moeurs, de la mode et de la vie du futur Saint, écrit par une historienne. C'est un réel plus qui permet de mieux comprendre, situer l'histoire qu'on vient de lire.
Les dessins enfin sont parfaitement concordants avec l'ambiance, les scènes larges permettent de découvrir le Paris de l'époque et c'est vraiment réussi !
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Voilà une belle et originale BD.
Les dessins sont sublimes : Ils donnent une idée de ce que devait être Paris en ces temps là. On y voit la fameuse tour de Nesle notamment.
Mêler Vincent de Paul à une enquête est une idée géniale. On voit celui qui va devenir un saint, côtoyer autant les grands que les pauvres et humbles, mais aussi ces maraudeurs, ces personnes perdues, presque condamnées à vivre par le délit et le crime.
Mis à part Vincent et ses jeunes aides, souvent issues de la rue, tout le monde en prend pour son grade. Les âmes que l'on croyait perdues peuvent trouver des instants de grandeur.
Cet album est une analyse sociale, qui pourrait faire référence à notre monde actuel.
C'est vraiment un beau livre, à beaucoup de points de vue !
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critiques presse (3)
Auracan
12 décembre 2016
En refermant l'album, on a le sentiment d'avoir lu une excellente BD historique, mais aussi d'avoir été surpris et touché. Et cette sensation persiste suffisamment longtemps pour donner l'envie de s'y replonger.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
22 novembre 2016
Si l'histoire ne passionne pas outre mesure, la fluidité de la narration et surtout la prestation de Martin Jamar suffisent à faire de Vincent, une aventure historique divertissante.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
27 octobre 2016
L’ouvrage, composé de 64 pages splendides à tous points de vue (et d’un dossier complémentaire), est assurément l’un des meilleurs de l’année. Retour sur l’œuvre, son héros atypique et sa couverture.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Saint Vincent ? Un pari ? Alors qu’il s’agit d’une évidence. Ou alors l’évidence s’est transformée en pari au cours des années, de ce temps ne veut plus s’embarrasser de cette dimension spirituelle qui accompagne toute vie. Et si les auteurs le regrettent, ils sont prêts aussi à l’assumer ce pari. Imaginer un moment dans la vie d’un saint, évoquer la foi, la charité dans ce monde qui ne prête guère attention au recueillement, au dépouillement de soi, oui, c’est probablement un pari. […] – Jean Dufaux, Introduction (mai 2016)
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Le 12 mai 1643, sur la suggestion d’Anne d’Autriche et avec le consentement de son confesseur, le père Dinet, Louis XIII appelle Vincent de Paul à son chevet à Saint-Germain-en-Laye. Le roi de France se mourait dans d’atroces souffrances, mais avec une fermeté spirituelle qui lui prêtait, en ces jours derniers, une grande paix de l’âme, alors que son corps n’arrêtait pas de pourrir, de s’émietter… Toute mort se prépare, le roi ne l’oublia point.
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Il y a deux mois, mon amie m’appelle pour m’entretenir d’une grande nouvelle : elle a revu son fils, Jérôme ! Un matin, il s’est présenté à elle, en son hôtel. Il semblait avoir appris beaucoup de choses et particulièrement au sujet de sa naissance. Dans un premier temps, mon amie n’a pas voulu le reconnaître. Mais à une malformation observée au pied droit du garçon, elle s’est rendue à l’évidence, il ne mentait pas, c’était bien lui.
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Ma mère est morte en couches. Mon père m’a élevé seul. Il était de petite noblesse. Il m’a jeté dans l’armée. Ce n’était pas idiot. Par mon nom, par quelques coups d’éclats dus à la jeunesse, j’ai gagné ma place de maître de camp. Et puis, une femme m’a fait perdre la tête. Elle avait un défaut, elle avait un mari. J’ai tué le mari. Mes supérieurs m’ont chassé. Je me suis retrouvé sans le sou. Mais comme je plaisais aux femmes, je me suis laissé gagner par d’autres pratiques. Plus reposantes, ma foi, que la vie de régiment.
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Aussi le chagrin des hommes reste un fardeau qu’il nous faut combattre jour après jours. Car ce chagrin est trop réel, trop présent, trop pesant surtout. Je l’ai vécu encore avec notre pauvre Jérôme que j’ai assisté dans ses derniers instants.
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