Le gang de la clef à molette (Ne meurs pas, ô mon désert)

mon premier abandon (et j'en suis moi même surprise).
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Car au premier abord ce roman avait tout pour me plaire ! Une magnifique couverture, une quatrième de couverture alléchante et un sujet assez prometteur !
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L'histoire ? 4 habitants de l'ouest américain, amoureux de leur belle nature, décident de s'associer pour lutter contre l'industrialisation de leur région qui détruit celle-ci.
Une épopée écolo déjantée avant-gardiste (car le récit se passe dans les années 70) que je me réjouissais de lire.
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Hélas ! Malgré cela je n'ai pas réussi à m'adapter au style de l'auteur. Que de longueurs qui n'en finissent jamais. Même si j'aime beaucoup les descriptions dans les romans qui permettent de faire vagabonder mon imagination... dans ce cas précis c'était trop ! La lecture fut donc pour moi très pénible. le rythme de lecture n'est donc pas fluide et cela a conduit à mon ennui. Un moment que j'ai préféré écourté au trois quart du livre ne tenant plus.
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Mais bon voilà ça arrive, les romans ne peuvent pas plaire à tout le monde, et cela a été mon cas avec ce livre

Un Américain pas bien tranquille

Edward Abbey m'était inconnu. Robert Redford me l'a en quelque sorte présenté puisqu'il a préfacé l'édition du Gang de la clef à molette dont je vous présente l'édition américaine illustrée par Crumb car je crois que ça correspond assez bien à l'univers de la bande dessinée. On aura compris que si Redford est impliqué c'est que ce bouquin a une forte connotation écologique. Une adaptation ciné a été envisagée dans les années 80 sans succès.

Seulement voilà je ne me suis pas vraiment passionné pour l'aventure de ces Pieds Nickelés en lutte dans l'Ouest américain contre le saccage de la nature et l'urbanisation galopante. Non que j'y sois insensible mais je n'aime guère ces personnages, ce quatuor composé d'un toubib vieillissant, d'un mormon qui répond au joli sobriquet de Seldom Seen(Rarement vu) bien que polygame, d'un vétéran du Vietnam figure incontournable dans ce bouquin assez démago, et d'une jolie jeune femme juive peu farouche. Donc une Amérique en miniature sillonne le Grand Ouest de sabotages en explosions contre l'autre Amérique bien-pensante.

le Gang de la Clef à Molette le problème est que rapidement le quatuor m'est apparu tout aussi peu reluisant que la socièté américaine toute entière me rappelant un peu le néo-conformisme très vite installé dans la contre-culture hippie par exemple, que j'aimais beaucoup par ailleurs. Déçu par les aventures languissantes et longuettes du Gang de la clef à molette je recommanderai à ceux qui tiennent à embarquer dans cette histoire deux choses:se munir d'une carte détaillée de l'Ouest américain car Edward Abbey abuse des noms propres, et d'un lexique du petit dynamiteur patenté à moins d'être ingénieur chimiste.

Bien sûr j'ai un peu chargé la galère car ce livre peut plaire. Néanmoins je considère qu'il ne mérite pas l'aura qu'il a, paraît-il aux Etats-Unis;. Mort en 89 Abbey a demandé à être enterré dans le désert. Nul ne sait où. de toute façon je n'avais pas l'intention de me rendre sur sa tombe.

Qui peut m'expliquer pourquoi ce livre est-il la copie conforme d'Un bon jour pour mourir" du grand Jim (Harrison) ? Mais en beaucoup, beaucoup, moins bien ! (Lourdingue, narration répétitive...)
On trouve même une référence assez claire dans un dialogue, lorsqu'un des personnages déclare "Aujourd'hui serait un bon jour pour mourir" !!!???

Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne...Merci !

Un livre pour le moins étrange. Il avait pourtant tout pour me plaire, la défense de la nature contre l'industrialisation, une sorte de western écolo avec un certain humour loufoque, limite absurde mais malheureusement j'ai été noyé dans des descriptions trop lourdes. Je me suis ennuyée.
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l'idée initiale est bonne, mais le déroulement de l'histoire est prévisible.Au bout d'un moment, on s'ennuie...heureusement, en tête de chapitre, il y a un petit dessin amusant.

Un titre amusant, de bonnes critiques, j'envisageais même d'enchainer avec la suite, mais je referme ce livre très déçue.
Le style est alourdi par un trop plein de longueurs et de descriptions techniques ou géographiques.
Et surtout je n'ai pas du tout apprécié les membres du gang :
ni le racisme du Doc,
ni Georges et son goût pour les armes et l'alcool,
ni l'approche féminine de l'histoire avec un mormon polygame et le rapport aux hommes de Bonnie…
de vraies caricatures américaines !
Ces héros se comportent à l'opposé de leurs valeurs en salopant la nature qu'ils veulent protéger. Même en replaçant le récit dans son contexte, même en approuvant ce militantisme écologique novateur pour l'époque, j'ai du mal à apprécier l'ensemble.
Un livre qui n'était pas pour moi !

C'était chouette, un lecture agréable grâce aux descriptions immersives du grand Ouest. Grosse déception de voir que Abbey est un anti-imligrationniste et qu'il a notamment dit des trucs vraiment degueu à l'époque. Ça se ressent dans son bouquin... je ne savais pas si c'était lui et/ou ses personnages qui étaient un problème. LES DEUX !! Bref si on a quelques convictions qui vont au delà que sauver la planète vous serez bien déçu de l'écriture des personnages et la redondance du récit.
Pas pour moi, je laisse la centaine de dernières pages à une autre fois...