AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 901 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
De temps en temps, j'aime bien revenir vers l'oeuvre de mon auteur favori, Edward Abbey.
Son combat pour la sauvegarde des milieux naturels fut reconnu aux Etats Unis et a toujours valeur d'exemple car en France, resurgissent ici et là des projets de fracturation du sol et du sous-sol, des projets miniers de tous genres menaçant l'intégrité de paysages sublimes .
Et utiliser l'humour comme vecteur de réflexion c'est un exercice subtile et intelligent qu'a réussi E. Abbey .
De temps en temps, reparler de son oeuvre me semble salutaire !


Alors, dans ce roman épique, on va suivre le gang de doux dingues prêts à tout pour déjouer des projets qu'ils jugent assassins pour le milieu naturel .
Et là, on est parti pour s'octroyer un moment de lecture de pure folie et de pur bonheur.
Bien sûr, le personnage principal, le plus déjanté, le plus touchant aussi c'est Hayduke, ancien combattant au viet-nam.
Mais ici, fiction et réalité se mêlent : on murmure dans les canyons qu' Abbey ait pris son ami Doug Peacock comme modèle pour le personnage de Hayduke mais, Peacock s'en est toujours défendu : il a expliqué dans ses écrits que le caractère du personnage de fiction est plus proche de celui de Abbey !
Allez savoir !
En tout cas, on se laisse entraîner avec plaisir dans une sarabande surréaliste , hors la loi dans des canyons ,dans le désert , au Lac Powel ...partout où des projets de massacres de l'environnement se concrétisent .
Justiciers ou Pieds Nickelés ,leur arme principale est une ...clé à molette !

Et on passe du rire à l'angoisse ,de l'incrédulité au soulagement .
On réfléchit après.
Un ouvrage militant bien sûr, et l'exagération forcenée des actions amène souvent la dérision .
Bien sûr,les apparences sont trompeuses :il ne s'agit pas de l'apologie du sabotage .
Cela reste une fiction hilarante ,insolente ,extravagante !

A lire absolument et si on veut prolonger le plaisir, il y a une suite ..."Le Retour du Gang...", mais c'est une autre histoire !
Commenter  J’apprécie          7611
Depuis peu j'ai découvert grâce à " Cardabelle " la maison d'édition " Gallmeister " et dans son catalogue un certain Edward Abbey.
Je suis donc parti dans le désert de l'Utah à la recherche " du gang de la clef à molette ".
J'ai pas été déçu. Dans la bande il y a George Hayduke le fou furieux, l'ancien béret vert, pas totalement remis de l'enfer du Vietnam, le spécialiste en armes et explosifs.
Seldom seen Smith, le mormon polygame, en congé sabbatique avec son église est le guide du groupe, le désert n'a aucun secret pour lui.
Le docteur Sarvis est le financier de l'équipe, le membre le plus équilibré du groupe.
La femme du gang mrs B. Abbzug la secrétaire du docteur n'a pas de fonction particulière sauf peut-être d'énerver George.
Leurs quêtes, sauver le désert de la destruction et des divers pollueurs, leurs méthodes est plutôt radicale, sabotage en tout genre, pelleteuses, camions,....
Edward Abbey écologiste avant l'heure, bien avant la "cop 21"a aimé le désert, il y est même enterré.
Bien sûr la méthode employée par le " gang de la clef à molette " est plutôt radicale, mais quel plaisir de suivre cette équipe de bras cassé, c'est grinçant, délirant, subversif, tout ce que j'aime.
Cerise sur le gâteau des illustrations du dessinateur Crumb jalonne le roman.
🎶 Quand t'es dans le désert depuis trop longtemps tu t'demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées....🎶.
Commenter  J’apprécie          7212
Avez-vous entendu cette info effrayante ? « La masse mondiale produite par l'homme dépasse toute la biomasse vivante ». Autrement dit, notre planète est actuellement plus artificielle que naturelle ! le cauchemar contre lequel luttait Edward Abbey est devenu réalité : le gang semble avoir échoué mais malheureusement, son histoire est plus que jamais d'actualité.


« Presque partout le paysage était dépourvu de routes, inhabité, désert. Ils avaient envie qu'il restât ainsi. Ils feraient tout pour cela. Pour le garder tel quel. »


Après son sublime Désert Solitaire, où il nous mène au coeur des canyons que l'Homme est en train de détruire, Edward Abbey poursuit son raisonnement en créant les personnages du Gang de la clé à molette. Comme leur auteur, ils constatent que « le progrès » et « la civilisation » détruisent une nature sans qui nous ne pourrons pas survivre. Et qui s'en soucie ? Eux : Un riche chirurgien et son assistante très maternelle, qu'il demande régulièrement en mariage ; un ancien militaire revenant du Vietnam, en foutu bordel de révolte perpétuelle contre tout ce qui l'entoure, et plus que prêt à en découdre ; ainsi qu'un mormon marié trois fois (en même temps). Lors d'une randonnée en canoë, sur les eaux d'un fleuve bientôt bétonné, ces univers se rencontrent et rêvent à de grands projets, comme la destruction de cet immonde barrage qui tue le fleuve Colorado... Autour d'un feu de camps, ils scellent alors une amitié intéressée.


« - - Extension de la leucémie aigüe, cancer du poumon... Je pense que le mal est dans le la nourriture, dans le bruit, dans la surpopulation, dans le stress, dans l'eau, dans l'air. j'en ai trop vu Seldom. Et ça ne peut qu'empirer si nous les laissons mener à bien leurs plans. C'est pour cela.
- - Pour cela que vous êtes ici ?
- Très précisément. »


Seulement faire exploser un ouvrage appartenant à l'Etat est un crime, tout comme les éventuelles victimes collatérales humaines. Il faut se faire la main sur quelque chose qui, plutôt que détruire, empêcherait de construire : S'attaquer aux chantiers alentours. Saboter les bulldozers, ralentir l'avancement ; à force de persévérance, décourager les ouvriers, les employeurs, les financiers derrière tout cela ! Ce ne sont pas des délits très graves, juste une désobéissance civile chère à Henri David Thoreau, nécessaire à montrer leur désaccord et sauvegarder de vrais intérêts. Mais n'y a-t-il pas toujours des victimes collatérales ? Et ne se laisse-t-on pas entrainer par notre élan ? Où sont les limites à ne pas franchir, et qui les déterminent ? « Aucune violence à l'égard des êtres humains », ne cesse de répéter Doc, tout en dévissant des boulons, déversant du sucre dans les réservoirs, et coupant les câbles des monstres de fer… « l'anarchie n'est pas la solution », ajoute-t-il tandis qu'une canette de bière vide et froissée gicle de la main du militaire poilu pour se nicher dans un recoin de nature qu'il prétend protéger.


« Nous luttons contre une machine folle, Seldom, une machine qui mutile les montagnes et dévore les humains. Quelqu'un doit essayer de la stopper. Ce quelqu'un, c'est nous. »


Quelle joie de retrouver la plume de Désert Solitaire, avec ses descriptions improbables telle la mécanique comparée au sexe ! Ironique envers la société, cette plume demeure bienveillante envers ces personnages imparfaits, qu'elle raille gentiment. Edward Abbey y a probablement projeté beaucoup de lui-même, puisqu'il nous laissait déjà percevoir quelques idées de sabotages dans sa propre épopée désertique. Peut-être même que chaque membre du gang constitue une facette de sa propre conscience qui argumente pour ses idées, en éprouve les limites à la réaction des autres - tels les petits anges et démons s'affrontant et se répondant souvent en nous. Ainsi, en plus de nous offrir l'aventure du sabotage et la traque qui en découle, Edward Abbey amène une réflexion sur nos décisions de citoyen. La version romanesque de la désobéissance civile de son ami Thoreau. Une histoire qui monte en puissance au fil des présentations, de la rencontre, du débat d'idée, du passage aux premiers actes timides, de la confiance qui s'installe, du durcissement des actions, des risques… Et des réactions de leurs poursuivants excédés. Jusqu'à cette putain de bordel de fin, comme dirait George le Poilu (et il l'est, j'le sais parce que toute sa splendeur virile nous est maintes fois décrite, dans tous ses états).


C'est toutefois un roman qui se mérite un peu, parce que nous devons tantôt cavaler, tantôt patienter avec nos héros. Nous devons faire l'effort d'imaginer un paysage que nous ne connaissons pas, décrit en détail. Pire, on nous fait miroiter un truc énorme dans les premières pages, qu'on attend durant tout le roman… et qui ne vient pas… Enfin, pas encore, mais heureusement il existe une suite : le Retour du gang ! Malgré tout, on s'attache à ces hors la loi, on vit avec eux, on s'adapte à ce style dense mais inimitable, entre un Thoreau et du Thomson ; on en redemande. Ma souris refuse de cliquer sur moins de 4,5 étoiles pour ce presque coup de coeur, subversif à souhait, qui incite à défier la loi alors que je prône son respect pour vivre ensemble. Un joli tout, bourré d'humour, de complicité, d'action, de réflexions. Épique, épique écolo-gramme, les amis !


« Le désert nu est un sale lieu pour les petit secrets ».
Commenter  J’apprécie          7057
Ils sont quatre.
Une blonde , jeunette, venue du Bronx et maquée avec un doc quinqua dont l'activité principale hors maniement du bistouri est de dézinguer les panneaux publicitaires.
Un ex béret vert, dont l'apparence physique laisse peu de doutes sur ses aptitudes au combat. Et Seldom Seen (rarement vu), polygame et trimballeur de touristes dans les méandres du Colorado.
Ces quatre là vont se croiser et se trouver une cause commune : Détruire le monde du profit, préserver la nature sans faire de dommages humains .Ok, ça fait trois causes.

Quel bon bouquin! Un peu long parfois mais extrêmement bien construit, écrit magistralement par un écrivain qui se fera enterrer loin des humains dans le désert.
Ici, l'apologie de la nature est faite: Même cette nature hostile, ce désert, ces eaux furieuses et indomptables, Les buildings des villes sont haïs, l'air vicié stigmatisé quand le lever du soleil sur les plateaux arides de l'Utah ou l'Arizona est magnifié.
Nos quatre compères sont les vecteurs d'une cri d'alarme lancé par l'auteur pour la sauvegarde de la nature , contre cette société pervertie par le fric, n'hésitant pas à souiller la terre, l'eau , le ciel.
Le texte est très rythmé, drôle, cocasse, ironique et politiquement incorrect. .On aimerait que Guy Ritchie nous en fasse un film, déjanté comme il sait les faire .
Une belle plongée dans ces canyons, une belle équipe dont les bras ne sont pas si cassés qu'il y semble et un bel hommage à la nature du grand ouest.
Commenter  J’apprécie          685
Le terrorisme écologique avant l'heure et un livre d'aventure haletant et jubilatoire. Quatre anars réunis par les aléas de la vie partent en guerre contre les grandes sociétés de construction qui défigurent leur ouest américain. Sabotage de véhicules, démontage de grue et plastiquage de pont se succèdent dans la joie et la bonne humeur. L'ennemi ne se laissera pas faire et la chasse à l'homme (et à la femme) sera épique...Derrière la légèreté apparente Edward Abbey nous rappelle que la nature est notre héritage,
notre patrimoine et notre futur. Et que quand le dernier arbre sera abattu, l'homme n'aura plus que son fric à manger. Je m'emballe mais le gang m'a sans doute un peu excité...
Commenter  J’apprécie          5311
Jubilatoire! C'est en un mot ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre.
Cet auteur, écolo engagé militant, met en scène des personnages aux tempéraments bien trempés et attachants. Il sont 4 à se retrouver par hasard lors d'une descente en rafting sur le Colorado: un Mormon Polygame, un ancien du Vietnam alcoolique et déjanté, un chirurgien incendiaire et sa jeune compagne légèrement perturbée et amatrice de Marie-jeanne.
Ils ont en commun leur amour pour le désert et décident de se battre pour préserver de la civilisation ces étendues pour l'heure encore vierges et sauvages.
Le constat est sans appel, l'homme dénature la planète, il lui tire sa substance. Face à son avidité rien ne semble lui résister et pourtant pour ces quatre là rien ne semble impossible. Pour commencer ils décident de se faire la main sur les engins de construction délaissés sur la bordure des chantiers, puis visent les ponts, les mines de charbons...
C'est une cavalcade pleine de rebondissement et d'humour à laquelle sont livrés ces quatre insoumis bien déterminés à aller jusqu'au bout. L'adrénaline appelant l'adrénaline, leurs agissements les entrainent peut être un peu plus loin qu'ils ne l'avaient escompté.
Difficile de ne pas s'éprendre de ses joyeux drilles inconscients ou plutôt trop conscients. Difficile de ne pas s'émerveiller devant le désert se dessinant dans sa splendide rudesse sous la plume pleine d'enthousiasme d'Edwars Abbey.
On pourra souligner que ce qui est dénoncé ici; surconsommation, culture intensive, épuisement des ressources, destruction des espaces naturels, pollution etc... a été écrit en 1975.
Je ne peux que vous conseiller cette lecture fraiche et... optimiste.
Commenter  J’apprécie          485
J'ai adoré suivre cette équipe disparate dans ce road trip mu par l'amour de la nature sauvage mise à mal par les hommes pour posséder toujours plus !

Un dézingueur de panneaux publicitaires, quinqua, chirurgien et veuf de son état, aidée par sa jeune compagne, new-yorkaise, égarée et en rupture de ban avec sa juiverie, va croiser la route d'un ancien para, fou furieux sous ses airs de clodo et d'un mormon, polygame cela va sans dire, baladeur de touristes sur le Colorado, ou ce qu'il en reste !

Ce quatuor improbable va se lancer dans la destruction de tout ce qui représente le profit pour certains, le saccage et pollution de la nature, la disparation du monde du vivant mais sans blesser qui que ce soit ! Précurseur du sabotage écologique, ce roman paru en 1975 va contribuer à la création du mouvement écologiste radical américain Earth First !

En même temps que jubilatoire et déjanté, ce roman est très sombre, d'une tristesse et d'un désespoir pesants, car les héros savent que la lutte est inégale et qu'ils le paieront un jour ! Tout comme nous savons qu'il n'y a pas grand-chose pour arrêter la marche du profit et du pouvoir, il suffit de voir où nous en sommes presque 50 ans plus alors qu'il était déjà plus que temps de freiner cette destruction massive.

Quelques longueurs, parfois, m'ont fait lire certains paragraphes en diagonale, tant ils ne me semblaient pas indispensables pour le roman. Mais cela n'enlève rien à la puissance du récit ni aux talents de l'auteur et du traducteur.

Challenge Mauvais Genre 2022
Challenge Pavés 2022
Challenge TOTEM (sans limite de temps)
Commenter  J’apprécie          445
J'ai enfin lu ce roman et quel roman!

Quatre zozos se rencontrent pour une guérilla écologie-politique, trois hommes et une femme qui parcourent les espaces plus très naturels de l'Utah et refusent leur bétonisation . Quatre caractères différents mais tous convaincus de leur bon droit qui s'associent pour faire sauter ponts, engins de chantiers, routes et autres belles réalisations du BTP. On les suit et on se régale de leurs aventures.

Roman un peu long parfois, mais les aventures de ces pieds nickelés valent la lecture .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          392
Quand j'ai vu en vente « Ne meurs pas, ô mon désert », je me suis dit : chouette un livre d'Abbey que je n'ai pas lu ! Dès les premières pages, j'ai découvert que c'était l'ancien titre de « Le gang de la clef à molette ». Je l'ai donc relu et me suis régalée une fois de plus. On s'attache vite à ces quatre personnages hors du commun. Une juive qui fume le pétard, un chirurgien au grand coeur, un mormon qui a trois épouses et enfin un béret vert à la tête brûlée. Tellement différents et pourtant animés par les mêmes convictions. Celles de ralentir les infrastructures capitalismes qui polluent les êtres humains, la faune, la flore et le paysage, surtout celui du désert et des grands canyons car l'histoire se passe aux alentours de Blanding dans l'Utah. Déjà commencer par saboter les gros engins de chantier. Des poursuites, de la survie, des grands espaces, de la solidarité, de l'amour, des dialogues savoureux. Et tout ça raconté par l'auteur que j'admire le plus. Je fais une pause et ensuite je lis Doug Peacock, l'homme qui a inspiré Edward Abbey pour son personnage de Georges Hayduck.
Commenter  J’apprécie          392
Eh bien, eh bien, eh bien nom de Dieu que c'était bon - bordel de Dieu ! pour rester dans le ton du cher Abbey. Un régal ce bouquin, et ravie de savoir que ce n'est pas fini, le retour du gang est prévu incessamment sous peu pour moi, ouf !

Un road-story écologiste, un véritable manifeste écologique. Davantage encore que dans ses autre livres, Edward Abbey, dans le Gang de la clef à molette invite clairement à la prise de conscience et à la rébellion ! Il provoque et il fait rire aussi; il nous entraîne dans un plaidoyer écologiste, à la limite du polar burlesque. Et c'est très bon !! Son écriture est exceptionnelle, précise et lyrique; la traduction est d'ailleurs remarquable.

« ... s'enveloppaient dans les flammes avec la volupté folle des amants qui s'accouplent. Incendie rédempteur, brasier purificateur devant lequel les pyromanes maniaques du plutonium au coeur ininflammable ne peuvent que s'agenouiller et prier.»

Et quel gang ! Drôle et charismatique. Quatre intrépides insoumis amoureux de la nature se révoltant et partant à l'assaut des machines et autres constructions qui défigurent les légendaires paysages de l'Ouest Américain, violent la terre, engloutissent tout sur leur passages.

« L'ennemi auquel l'entrepreneur ne penserait pas et ne pensait pas était la bande de quatre idéalistes allongés à plat ventre sur une roche dans le ciel du désert. En bas les monstres de métal mugissaient, traversaient la saignée ouverte dans la crête, rebondissaient sur leurs roues de caoutchouc, déchargeaient leurs déblais puis remontaient la pente en tonnant pour s'en aller chercher du rab. Monstres verts de Bucyrus, brutes jaunes de Caterpillar soufflant comme des dragons, crachant leur fumée noire dans la brume de poussière jaune.»

Un superbe quatuor, aux répliques mémorables et qui devient très vite très attachant, grâce aux riches, réalistes et vibrantes descriptions offertes par Abbey.

Edward Abbey était un utopique amoureux de la Nature, des grands espaces de l'Ouest américain, et ce roman est un parfait témoignage de toute la haine, de toutes les rancoeurs accumulées face à l'impact dévastateur de la civilisation sur les territoires sauvages.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
Commenter  J’apprécie          3911




Lecteurs (2240) Voir plus



Quiz Voir plus

L'écologiste mystère

Quel mot concerne à la fois le métro, le papier, les arbres et les galères ?

voile
branche
rame
bois

11 questions
254 lecteurs ont répondu
Thèmes : écologie , developpement durable , Consommation durable , protection de la nature , protection animale , protection de l'environnement , pédagogie , mers et océansCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..