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3,95

sur 902 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'étais prête : sac à dos bourrée de dynamite, gourde, clef à molette et sac de couchage! Un road trip à la dure avec nuits à la belle étoile et journées sur fond de canyons et de déserts brûlants.Le tout en compagnie de hors la loi défenseurs de l'ouest sauvage. J'étais au taquet ! Faire dérailler des trains, sauter des ponts, bousiller les engins de chantier, se planquer, défier la loi, yeeehhaaa ! Je trépignais mon livre à la main me voyant déjà accablée de chaleur, assoiffée, en planque prête à flinguer tout ce qui bouge. Alors pourquoi je suis encore dans mon fauteuil assommée d'ennui à piquer du nez ? Bon on y va là ? M'sieur ABBEY ? Entendons nous bien les longues descriptions j'adore ça met dans l'ambiance, on pose le cadre l'atmosphère mais à un moment on le pose pour… ? Pour… ? Et ben non juste pour poser le cadre. Il continue à blablater le bougre !

J'ai failli craquer plus d'une fois épuisée par les longueurs et les descriptions interminables. J'ai bien crue que j'allais les laisser en plan. Comment ça qui ? Et bien le gang ! J'avoue au début je voulais en faire partie mais ça c'était avant de les connaître. Franchement je trouve leur réputation un peu usurpée.
D'abord il y a eu Doc SARVIS dont les réflexions sur les indiens m'ont agacée au plus haut point. Ok c'était quelques petites réflexions isolées mais quand même ! C'est un peu gonflé de prétendre vouloir sauver l'ouest sauvage en faisant passer les indiens pour une bande de voyous alcoolos et fainéants. En plus il était censé être un quadra mais il est plutôt tendance grabataire… ? Pas très cohérent. La cohérence justement parlons-en. Monsieur n'arrête pas de critiquer une société dont il est la parfaite illustration et ce n'est pas le fait de faire chauffer la carte bleue pour financer des sabotages qui me l'ont rendu plus sympathique. Il est juste hypocrite.
Ce bon vieux doc est accompagné de Bonnie qui entre nous tient plus de Bunny que de Bonnie and Clyde. Madame est indécise, veut tout et son contraire, joue les femmes libres, mais qui veut un homme un vrai qui la protège. Oh la la, avec des féministes comme ça on est mal barrées les copines ! Ah oui j'allais oublier (je ne sais pas comment d'ailleurs puis que c'est dit au moins 40 fois dans le livre) mais la dame est une bombasse. Évidemment ! A part ça ne me demandez pas quel est l'intérêt de ce personnage je n'en sais rien. Pour accompagner ces deux bobos qui se prennent pour des gangsters il y a Hayducke, un ancien du Vietnam. Un vrai dur, un peu cramé quand même. Personnage qui aurait pu être très intéressant s'il n'avait pas été aussi caricatural. Et enfin il y a le dernier de la bande : Seldom : un mormon un peu à part. Personnage plus cohérent et sympathique que les autres mais qui se révèle tardivement et c'est dommage.

J'avoue que la fin est un peu plus rythmée et entraînante que monsieur ABBEY a une plume pas désagréable mais j'avais déjà rangé mon sac à dos et comme je ne m'étais fait aucun pote l'aventure ne m'intéressait plus beaucoup.

Donc pour moi le feu d'artifice attendu s'est transformé en pétard mouillé. Avec autant de critiques enthousiastes je me demande si j'ai bien lu le bon bouquin.
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J'en suis moi-même surprise mais je ressors très déçue de ma lecture du Gang de la clef à molettes.
Pourtant je me réjouissais vraiment à l'idée de le lire sur les bons conseils de plusieurs personnes de mon entourage.
Pourtant, j'étais persuadée que ce livre « culte » allait me plaire….!
Le sujet était alléchant : 4 personnages, habitant tous l'ouest américain mais venant d'horizons divers, décident de s'associer pour lutter contre l'industrialisation et la pollution de leur région. Destructions de panneaux publicitaires, de ponts, de voies ferrées, de machines et outils sont au programme et nos 4 héros ne manquent ni d'imagination ni d'humour.
C'est donc à une sorte d'épopée écolo-terroriste à laquelle nous convie l'auteur «avant l'heure », puisque les faits se déroulent dans le milieu des années 70.
Mais si le sujet et les personnages m'ont beaucoup plu et souvent fait rire, je n'en dirais pas autant du style. Pfffff….que de longueurs et le livre m'est souvent tombé des mains. Entre les longues descriptions techniques des machines ou installations que s'apprêtent à faire exploser nos apprentis terroristes et les toutes aussi longues descriptions des végétations, lieux ou routes, je me suis souvent ennuyée. Et la lecture fut pour moi pénible du fait de ces nombreuses coupures dans le rythme.
Voilà c'est bien dommage
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Une lecture en demi teinte : notre groupe d'activistes écolos, opposés aux destructions de la nature, par/pour les touristes et pour la production d'électricité (barrages, mines et centrales nucléaires) est plutôt sympathique et j'ai suivi leur combat avec intérêt. La base du roman présageait une lecture passionnante ...
Malheureusement, je n'ai pas vraiment accroché au style de l'auteur, très lent, malgré quelques fulgurances. J'ai trouvé le personnage de Hayduke insupportable et peu crédible, avec ses canettes de bière lancées systématiquement sur le bord de la route et celui de Bonnie totalement caricatural.
Un rencontre ratée.
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Le gang de la clef à molette : 4 doux dingues écolo partent en guerre contre l'industrialisation massive de l'ouest américain.
4 personnages hauts en couleur :
- un vétéran du viet nam, très certainement atteint de syndrôme de stress post-traumatique, accro à la bière, aux armes à feu
- un chirurgien, vieux, bedonnant, amoureux des plantes et de son désert
- une jeune hippie, secrétaire et petite-amie du chirurgien
- un mormon polygame
Un lien va unir ces 4 personnages : l'amour de leur terre et le combat contre "la machine".
Un road-trip au fin fond des états-unis avec 4 huluberlus qui partent en guerre contre des ponts, des trains, des usines, des bulldozers...

Une lecture bien sympathique, parfois rythmée, mais avec quelques longueurs...
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De par le titre du roman, je m'attendais à un livre plus drôle, plus dans la veine comique. Ce n'est pas vraiment le cas, même si certaines situations burlesques, certains échanges verbaux, certains comportements peuvent porter à rire, ou tout du moins à sourire.
Néanmoins, je ne suis pas déçue de ma lecture, bien au contraire. le style narratif de l'auteur, est fluide, parfois incisif. On ressent dans ses mots, et dans sa description de l'ouest sauvage Américain tout son amour et son attachement pour sa terre.
Je lirai avec plaisir les autres livres de cet auteur.
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Trois hommes : « le chirurgien démesuré. le descendeur de rivières efflanqué. La brute des Bérets verts. »
Une jeune femme plutôt canon et diplômée en littérature française
Un but : détruire les lignes électriques, les bulls, les ponts et les barrages, devenir un « éco-gang » pour que la paix et le silence puisse régner dans les canyons, le désert et le fleuve.
Le sabotage et la désobéissance civique au nom de la défense de la planète sont toujours cruellement d'actualité.
« Qu'est-ce qui est plus américain que la violence ? La violence est aussi américaine que la pizza. »
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Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, je fus tout de suite enthousiaste : personnages magnifiques, décors féeriques de l'Ouest américain comme je les aime, des hors la loi, du sabotage… de plus les critiques étaient très favorables et ce roman est une référence.

Malheureusement, ma lecture fut très laborieuse en raison des interminables descriptions (les canyons, les engins de chantier, la végétation…). À cela s'ajoutent énormément d'unités (miles, yards, pieds…) présentes à chaque page et je n'étais pas très disposée à faire des règles de trois.

J'ai été tentée plusieurs fois d'abandonner ma lecture. Je suis allée au bout car l'histoire est bonne malheureusement noyée dans ces descriptions répétitives. Ce livre n'était pas fait pour moi.
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La première chose que l'on note à la lecture du gang de la clef à molette, c'est le style. Au tant le dire tout de suite,la fluidité du style n'est pas au rendez-vous. Si Proust reste imbattable dans le genre, Edward Abbey a recours à de nombreux qualificatifs, descriptions, comparaisons et forces détails. le problème c'est que cet usage est plus que fréquent et alourdit grandement la lecture au risque de décourager le lecteur. Ce qui fut mon cas après 150 pages.

Qui plus est, le roman est loin d'une structure de page turn. Si l'auteur lance très bien son livre, donne déjà le ton humoristique de celui-ci, l'ambiance retombe presque aussitôt. Edward Abbey consacre les chapitres suivants à présenter les différents personnages et de la formation du clan. Mais l'humour est plus retenu, le ton moins enjoué.

Ces deux gros défauts sont bien dommage car l'histoire vaut véritablement la peine d'être lue : sous couvert d'un roman épique, drôle, qui nous fait penser à un western spaghetti avec Terence Hill et Budd Spencer, Edward Abbey en profite pour dénoncer l'indifférence de la société américaine vis-à-vis de l'écologie. Cette société consumériste est prête à sacrifier la nature de son pays sur l'autel du commerce et de la croissance économique.

Finalement, je me dis que la raison de mon interruption de la lecture de ce livre tient plus du passage à l'hiver, à une fatigue passagère, et que je le terminerais aux prochains beaux jours.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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LE GANG DE LA CLÉ À MOLETTE d' EDWARD ABBEY
Plutôt déçu de cette lecture dont j'attendais beaucoup. Livre culte des « écolos terroristes « , on suit 4 « insoumis « qui dégoûtés par les ravages de l'industrialisation sur les paysages et l'environnement décident de détruire des ponts, des routes, des panneaux publicitaires et des engins de terrassement. Amusant au début, la narration s'enlise dans des répétitions et des descriptions sans intérêt qui cassent le rythme de la lecture. Sur le fond on peine à décrypter une finalité écologiste quelconque entre des beuveries à la bière et des lancers de canettes dans la nature.
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Quatre citoyens américains tentent de renverser, à mains nues, le pouvoir fédéral. On a envie d'y croire.
Dès les premiers chapitres, les personnages sont parfaitement caractérisés, ce qui nourrit une certaine hâte de les retrouver une fois la dernière page tournée. On s'y sent bien, dans ce Gang de la clef à molette.
Les descriptions du désert américain nous font enfin plonger dans un small town hostile et aventureux, presque sauvage ; comme une sincère lettre d'amour à la marginalité.
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