La première chose que l'on note à la lecture du gang de la clef à molette, c'est le style. Au tant le dire tout de suite,la fluidité du style n'est pas au rendez-vous. Si
Proust reste imbattable dans le genre,
Edward Abbey a recours à de nombreux qualificatifs, descriptions, comparaisons et forces détails. le problème c'est que cet usage est plus que fréquent et alourdit grandement la lecture au risque de décourager le lecteur. Ce qui fut mon cas après 150 pages.
Qui plus est, le roman est loin d'une structure de page turn. Si l'auteur lance très bien son livre, donne déjà le ton humoristique de celui-ci, l'ambiance retombe presque aussitôt.
Edward Abbey consacre les chapitres suivants à présenter les différents personnages et de la formation du clan. Mais l'humour est plus retenu, le ton moins enjoué.
Ces deux gros défauts sont bien dommage car l'histoire vaut véritablement la peine d'être lue : sous couvert d'un roman épique, drôle, qui nous fait penser à un western spaghetti avec Terence Hill et Budd Spencer,
Edward Abbey en profite pour dénoncer l'indifférence de la société américaine vis-à-vis de l'écologie. Cette société consumériste est prête à sacrifier la nature de son pays sur l'autel du commerce et de la croissance économique.
Finalement, je me dis que la raison de mon interruption de la lecture de ce livre tient plus du passage à l'hiver, à une fatigue passagère, et que je le terminerais aux prochains beaux jours.
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