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Warhammer 40.000 - Les Fantômes de ... tome 1 sur 6
EAN : 9781780300160
800 pages
Black Library (10/06/2011)
4.4/5   20 notes
Résumé :
Sur les mondes infestés par le Chaos du système de Sabbat, les rangs de la Garde Impériale se tiennent épaule contre épaule dans leur effort pour contrer une invasion des puissances maléfiques. Parmi les effectifs de la Garde se trouvent les troupes du Premier et Unique de Tanith, une armée errante forcée à fuir sa planète avant qu'elle ne succombe aux attaques incessantes des forces du Chaos. Surnommés les Fantômes, leur spécialisation en tant qu'unité de reconnais... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Trois tomes donc :
Tome 1 : Premier et unique
Tome 2 : Les fantômes
Tome 3 : Necropolis

Inutile d'être familier de l'univers Warhammer 40.000 pour pleinement apprécier ce livre, mais si voulez savoir ce que sont warp, adeptus mechanicus, chaos et orks, un petit passage par wiki vous renseignera rapidement.

Tome 1 :
Après un petit préliminaire de combat spatial, Dan Abnett nous embarque sur Fortis Binary, monde usine trop précieux pour régler le conflit par des bombardements orbitaux. On assiste à une guerre de tranchées, façon première guerre mondiale, sous flots d'obus et gaz de combats où les soldats meurent par milliers tandis que les généraux, confortablement installés à l'arrière les envoient à la boucherie.
S'ensuit une virée de vieux soudards dans les bas-fonds pour monter un "coup", agrémentée de mitraillages; Pour poursuivre par un trajet en croiseur super-convoyeur de charge sur fond barbouzard.
On fini par un débarquement en règle sur Menazoïd epsilon, bataille rangée et chasse au trésor.

Tout le livre est parsemé de quelques courts chapitres de flash-back pour la compréhension générale de l'intrigue (car il y en a une....)
Ce n'est pas du lisse, ce n'est pas du propre, c'est du violent, du sanglant, c'est rapide, c'est précis. Une atmosphère militaire comme on peut les aimer.
Un très agréable moment de sf militaire que je recommande à tous les amateurs du genre.

Tome 2 :
On découvre dans ce second tome d'où viennent les tanith.

Enfin... La rencontre et les débuts du premier et unique de Tanith avec le colonel-Commissaire Gaunt se déroulent sur à peine une dizaine de feuillets (en incluant la destruction de leur monde natal).
Les voilà ensuite lancés dans leur première offensive, le premier sang du régiment.

A mi-livre on reprend la chronologie développée dans le premier opus puisqu'on y parle (comme souvenir) des campagnes de Fortis Binary et Menazoid Epsilon. (Et soyons honnête, c'est uniquement grâce à ces souvenirs qu'on peut se retrouver dans la chronologie de l'histoire).
Par contre, c'est la seconde fois (la première dans l'ordre) que des unités "amies" veulent absolument faire la peau du régiment de Gaunt et cela devient un peu pesant (Espérons que dans la suite de la série, cette manie sera amenée à disparaître).

Mêmes personnages, même auteur, même univers, la qualité ne pouvait être qu'au rendez-vous et elle l'a été. Bien qu'un peu plus brouillon que le premier tome et manquant d'une réelle histoire se déroulant sous forme de fil rouge tout au long du livre, ce second opus comble mes espérances : de l'action du combat, du sang et de l'héroïsme.

Bien écrit, bien décrit.

Tome 3 :
L'attaque de la ruche de Vervun (cité-ruche de 50 millions d'habitants) par une cité concurrente Zoica qui très rapidement ne s'avère être qu'un cheval de troie des forces du Chaos.
Un background (champ de bataille) bien posé (plus de 60 pages avant que l'on ne commence à entrevoir le premier et unique de Tanith encore accompagné des ces satanés régiments de Volpone arrivant à la rescousse).

L'auteur prête un lapsus "involontaire" à l'un de ses personnages (Corbec) confondant Vervun et Verdun, cette horrible et inhumaine bataille d'artillerie qui fit plus de 300.000 morts, mais qui à titre de comparaison, ne sera qu'un goutte d'eau dans l'océan de morts que fera cette campagne de Vervun.

Cet épisode raconte une histoire, la défense héroïque d'une cité, en cruelle infériorité numérique, où Gaunt et ses fantômes accompliront des exploits, feront montre d'un courage et d'une abnégation sans égal.
Un style toujours aussi direct, précis, percutant, sanglant. Un très grand moment.

Le mot de la fin est laissé au Commandeur Stellaire Macharius :
"Quelle est la meilleure arme de l'humanité ? Les machines divines de l'Adeptus Mechanicus ? Non. Les légions de l'Astartes ? Pas davantage. le char ? le fusil ? le poing ? Trois fois non. le courage et le courage seul les surpasse tous."
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Le 1er omnibus des "Fantômes de Gaunt "avec 850 pages bien tassées pour 23€ était trop tentant pour ne pas se lancer. Je n'en attendais pas réellement grand-chose, et j'ai été très agréablement surpris par ces 3 premiers tomes !

Les spécificités mises à part de l'univers franchisé, presque débarrassé de ses excentricités :
- pour parler SF, c'est quelque part entre "Le Dragon Déchu" de Peter Hamilton et "Le Dragon ne dort jamais" de Glen Cook
- pour parler récits de guerre, c'est quelque part entre "Les Sentiers de la Gloire" et "Stalingrad"

Le héros éponyme Ibram Gaunt, c'est un Kirk Douglas testostéroné qui aurait revêtu l'attirail du Judge Dredd :
- pour aller commander et motiver ses troupes un bolter dans une main, une épée-tronçonneuse dans une autre
- pour aller dire leurs 4 vérités aux généraux pourris et pour aller saboter leurs intrigues si bien ourdies sur le dos de la chair à canon (parfois avec le bolter ou l'épée-tronçonneuse à la main)
A la vision des "Sentiers de la Gloire" (très longtemps interdit de diffusion en France parce que plein de hiérarques et de notables avant cru se reconnaître dans les homines crevarices qui y étaient démasqués et dénoncés) j'avais été dégoûté par tous ces connards se servant de populations entières au mieux de leurs plans de carrière et de leurs petits intérêts bien calculés, quittes à faire bombarder leurs propres troupes ou à leur tirer dans le dos… et surtout incapables de comprendre où est le mal dans tout cela, mais aussi et incapables d'imaginer que quelqu'un puisse y trouver à redire. Les masses anonymes étaient là pour obéir et mourir, pas pour penser et rechigner à la tâche. On avait une forte envie de lui décrocher une bonne droite dans la tronche. L'officier humaniste devait se contenter de serrer les poings et de grincer des dents pour éviter le peloton d'exécution. Sauf le héros de cette saga SF, Ibram Gaunt, lui ne se gêne pas !!!
Gaunt est un meneur ! En couvant ses ouailles qui sont tout sauf des enfants de choeur il m'a fait penser au Toubib de "La Compagnie noire" de Glen Cook. Les Fantômes sont de vaillants guerriers de l'Empereur ! de véritables durs à cuire, mais leurs magouilles, leurs combines, leurs fragilités les rendent rapidement attachant et font eux aussi penser à "La Compagnie noire" de Glen Cook. D'ailleurs on retient vite leur nom : un signe qui généralement ne trompe pas… blink

Tome 1 : "Premier et Unique" (c'était bien)
http://www.babelio.com/livres/Abnett-Premier-et-unique/27119/critiques/458441

Tome 2 : "Les Fantômes" (c'était un peu moins bien)
http://www.babelio.com/livres/Abnett-Les-Fantomes-Tome-2--Cycle-Premier-La-Fondation/27116/critiques/454934

Tome 3 : "Nécropolis" (c'était très bien !)
http://www.babelio.com/livres/Abnett-Les-Fantomes-de-Gaunt-Tome-3--Necropolis--Cycle-/27118/critiques/455282

C'est foutrement rythmé et dynamique, c'est intense et agréable à lire, surtout une franchise prétendument destinée au public adolescent, mais aussi politique et réfléchi si on sait lire entre les lignes, bref de la très bonne littérature de divertissement, mais au bout de quelques tomes on arrive à repérer quelques ficelles qui pourraient éventuellement s'avérer gênantes à la longue :
- des récurrences dans les situations (mais j'aime bien quand la justice humaine ou divine s'abat sur les crevards carriéristes)
- une récurrence de dialogues théâtraux (mais j'aime bien ces répliques des classiques des films de guerre d'antan, et la relation Gaunt / Merity m'a rappelé au bon souvenir d'Humphrey Bogart et Ingrid Bergman dans "Casablanca")
- des récurrences dans les dénouements : ce sont des coups d'éclat héroïques qui mettent fin trop rapidement aux événements
- l'auteur a pris le parti de ne pas écrire de long romans : on n'a pas trop le temps de s'étendre sur les complots/intrigues, pourtant bien présents, de décrire les mondes dans lesquels évoluent les personnages (l'ambiance et l'immersion s'en retrouvent amoindris et c'est bien dommage), et les intrigues secondaires se voient réduire au rôle d'interlude tragiques (là aussi c'est bien dommage).


PS: On me souffle à l'oreille qu'on se serait inspiré de la série "Sharpe" de Bernard Cornwell, auteur spécialiste des guerres napoléoniennes et des guerres mondiales (les millions de morts de l'épopée napoléonienne ne participent-pas d'ailleurs à la première guerre totale ?).
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" Au 41ème Millénaire, il n'y a que la guerre ". Sur cet axiome, la société anglo-saxonne Games Workshop a développé un jeu de stratégie avec figurine en puisant dans les canons de médiéval-fantastique et en le mâtinant de science-fiction : le Moyen-Age Technologique où les Orcs , Elfes pardon Eldars – et Humains auraient découvert comment étendre leurs antagonismes par-delà les étoiles. Jouant un rôle majeur dans la niche des jeux de figurines fantastique, la société a diversifié ses activités en commandant à divers auteurs des romans ayant pour cadre ce belliqueux univers. A l'occasion de la réédition de sa saga la plus emblématique, permettez-moi de vous présenter ici l'un de ces auteurs les plus prolixes... et à mon humble avis le plus captivant.

Depuis prés de dix millénaires, l'Humanité porte la guerre à travers l'univers pour atteindre l'accomplissement d'un rêve : voir tous les mondes réunis sous la domination de l'Empereur-Dieu qui règne depuis sons trône d'or de Terra, maintenu vivant par des procédés technologiques aujourd'hui oubliés. La grande part de l'incalculable effort de guerre des humains est porté par la Garde Impériale. Chaque planète est tenue à une dîme précisément évaluée en impôt, matériel ou régiment. Au sein de ces régiments appelés à combattre loin de leur monde natal et bien souvent sans espoir de retour chez eux, une discipline de fer est maintenue par les Commissaires. Orphelins endoctrinés depuis leur plus jeune age et dont les prérogatives ne sont pas sans rappeler celles des officiers d'encadrement des régiments soviétiques.

Ibram Gaunt est un de ces hommes et il vient sur Tanith pour prendre le commandement de trois régiments de soldats d'infanterie légère aux talents plus que prononcés pour la reconnaissance et l'infiltration. Tanith est un monde forestier à la technologie pré-industrielle où les arbres migrent tels de placides pachydermes obligeant les habitants à développer un sens inné de l'orientation et de la survie. Malheureusement, Tanith est aussi un monde condamné. A peine arrivé, Gaunt doit prendre une décision au summum de l'impopularité. Celle d'abandonner ce monde subitement soumis à une invasion de redoutables créatures sanguinaires vouées à des puissances maléfiques. Plutôt que d'engager un combat perdu d'avance, il ordonne le retrait du plus de soldats possible, abandonnant les civils avant l'anéantissement de la planète par des bombardements titanesques.

Ainsi ne dispose-t-il plus à l'issue de cette débâcle que d'assez de soldats pour constituer un seul régiment qui ne pourra se prévaloir d'une longue lignée : le Premier et Unique de Tanith. Un régiment constitué de soldats sans patrie : Les Fantômes de Gaunt...

Mais même impopulaire, le Commissaire saura mener ses hommes Non par la contrainte, mais par l'exemple, non par le sacrifice aveugle, mais par l'emploi à bon escient des extraordinaires capacités de discrétion de ces soldats. Peu à peu, avec Gaunt on apprend à connaître et apprécier la précision sans pareille et la folie douce du sniper Larkin ; la force de caractère et la volonté farouche du Major Rawne dont le rêve est de planter son couteau dans le dos du Commissaire ; la puissance physique et la gentillesse de Bragg ou enfin la simplicité et le dévouement du soldat de 1ère classe Caffran...

A travers ce recueil des trois premiers romans de la longue oeuvre de Dan Abnett, les Fantômes commencent à écrire leur légende...

Si l'on s'affranchit de la visée éditoriale de base : à savoir soutenir la vente de soldats de plomb et de règles et de suppléments pour les faire s'affronter, il reste à mon avis un état de fait. Dan Abnet sait trouver le ton juste pour emporter son lectorat sur le terrain de la science-fiction militaire. En décrivant simplement les faits d'arme d'un régiment d'exception pris dans une succession de conflits, il ne cherche pas à dégager une morale pro ou anti-militariste. Ce sont ces hommes et ces femmes auxquels on s'attache et peu à peu à la communauté qu'ils fondent. Peut-on cependant concéder qu'ils survivent dans des conflits absurdes et gigantesques décidés par des hiérarchies supérieures largement déconnectées des réalités des zones de guerre...

Dan Abnett, c'est aussi une rythme judicieusement adapté aux événements qu'il présente. On est entraîné avec les Fantômes dans la frénésie des affrontements et on supporte avec eux les longues phases d'attente. La diversité des personnages, leurs caractères marqués fait que l'on s'attache à certain et que l'on apprécie peu d'autres. Mais jamais on ne se désintéresse de leur sort au milieu de l'action.

La Fondation ne présente que les prémices de l'extraordinaire légende du Premier et Unique de Tanith. Il est accessible à tous car peu ancré dans les dogmes de l'univers de Warhammer 40.000. Il est un parfait exemple du genre initié avant la Première Guerre Mondiale par le Colonel Driant – connu sous le nom de Danrit – La science-fiction militaire.

Il n'a, à mon humble avis, qu'un seul défaut. En reprenant sa licence de publication après l'important travail de l'éditeur français la Bibliothèque Interdite, l'éditeur anglais original Black Library s'est trompé dans la réédition sous forme de recueil et dans un format peu pratique de cette première trilogie.

Je me fends toujours d'une conclusion dans mes chroniques.

" Quelle soit nécessaire ou justifiée, n'oublier jamais que la guerre est un crime ." Ernest Hemingway.


Lien : http://emaginaire.canalblog...
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Le premier livre de l'univers WH40k lu et certainement pas le dernier. Si on aime le genre roman d'action guerre fantastique c'est un top, sinon passez votre chemin. Les 800 pages et la taille du texte peuvent susciter de l'appréhension à se lancer mais on se fait immédiatement emporter par le colonel commissaire et ses Taniths dans leurs épopées guerrières. Pas de temps morts, de l'action, une histoire bien construite des personnages charismatiques. Une seul envie lire le tome 2...quasi impossible à trouver aujourd'hui malheureusement. Néanmoins ce premier tome est un super livre et me fait regretter de ne pas avoir mis le nez dedans avant.
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Quelle est la meilleure arme de l'humanité ? Les machines divines de l'Adeptus Mechanicus ? Non. Les légions de l'Astartes ? Pas davantage. Le char ? Le fusil ? Le poing ? Trois fois non. Le courage et le courage seul les surpasse tous
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