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3,6

sur 714 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne ferai pas un long commentaire car tout a déjà été ecrit. Olivier Adam se fait le porte parole, le témoin attentif et convaincant d'une foule de gens dont on ne parle jamais, que l'on ne voit pas, d'une troupe qui l'accompagne depuis ...son premier livre.....il nous dresse de courts portraits bouleversants de justesse et de précision,d'une vingtaine de personnes dans la grisaille de leurs jours avec leurs limites, leurs failles, leurs fêlures.....Par opposition à la lumiére bleue intense de cette station balnéaire, au bord de la Méditerranée, près des bosquets d'arbres transpercés de soleil, des cactus énormes, des massifs de rhododendrons et de lauriers -roses, de mimosas et d'eucalyptus, le clapotis des vagues, la douceur des étés insouciants qui finissent....malgré la mer qui s'étend partout....
Un contraste violent, douloureux mais humain, trés sensible, âpre, noir, magistral, une immense solitude sociale, les notions de perte, de deuil, de culpabilité mêlés , des familles cassées, recomposées ou explosées , des êtres au crépuscule de leur vie, des survivants involontaires, des infirmières sans cesse débordées, des vies de chien, des vies en miettes, éparpillés en "dedans", des vies en cage,des mal aimés, des frères et des soeurs qui peinent à se quitter, soudés à la vie à la mort, tout un pan de la société qui se débrouille avec ce qu'elle n'a pas , manquant d'argent, de douceur, de temps, de chance, d'espoir, surtout d'espoir.....des couples qui peinent à se parler, des gens solitaires enfermés dans leur mobil home qui prend l'eau, de vieux amants prêts à mourir ensemble pour ne pas finir seuls puis......le rescapé de la noyade voulue:silencieux, hagard, égaré, perdu sans sa femme, dans la profondeur de son chagrin, le mépris qu'il avait alors pour lui même, la valse à trois temps - sidération- culpabilité - colère......
L'auteur donne la parole à tour de rôle à tous ces gens recroquevillés sur leur vie et leurs espoirs plus ou moins rabotés, leurs amours compliquées ou cachées ...étouffées , les chemins des uns et des autres se croisent, se nouent, se dénouent, se perdent, se rencontrent, autant de témoignages qui nous interpellent , nous bousculent, nous bouleversent.....comme un long chant choral à la fois triste et dynamique,pas drôle, pas optimiste, j'ai lu tous les livres de cet auteur que j'ai eu la chance de rencontrer au "Livre sur la place" à Nancy, à chaque fois c'est la même émotion: une litterature combattante, envoûtante, émouvante,âpre, dure, parfois colérique comme si l'auteur avait vécu toutes ces vies, un auteur qui ne prend pas ses distances avec ses personnages......une écriture qui serre le coeur , qui ne rend pas heureuse mais dont je suis persuadée qu'il faut absolument la lire.....
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Cette fois, l'action se passe dans une station balnéaire de la Côte d'Azur et fait intervenir un personnage principal, Antoine, trentenaire, footballeur qui se fait agresser après un match au cours duquel il a donné un « coup de boule » à un joueur qui l'avait fait chuter.
Au moment où débute le roman, Antoine doit venir chercher son fils Nino pour l'emmener voir les dauphins et il n'arrive pas, ce qui provoque la colère de son ex : Marion qui va disputer avec son nouveau compagnon : Mario qui va arriver en retard à l'hôtel où elle travaille. Pendant ce temps, un couple de personnes âgées se promène le long de la plage alors qu'arrive une grosse vague qui va tout inonder et saccager les maisons et les vies.
Au tour d'Antoine gravitent vingt deux personnes : son père, sa soeur, son ex-femme, sa petite amie, son entraîneur, le joueur qui lui a mis le tacle, et d'autres personnes que la vie a malmenés tous autant que lui sur le plan social mais aussi, sur les auteurs, dans les villas donc plus à l'abri, les gens plus nantis certes, mais dont la vie affective n'est pas géniale non plus.
Antoine subit un traumatisme crânien grave qui le laisse dans le coma et le but du roman est de reconstituer ce qui s'est passé à partir des avis de chacun des protagonistes car tous les destins, les évènements sont interdépendants.

Ce que j'en pense :

Au fur et à mesure que l'action se déroule, on en sait plus sur Antoine, futur nouveau Zidane raté, car hyperactif ne contrôlant pas ses accès de violence, il ne tient pas un match sur toute la longueur mais il est capable d'un coup de génie pour faire gagner son équipe. Dans le cas présent, le coup de boule entraîne une suspension donc il ne pourra pas participer aux quarts de finale de la coupe de France.
Il a flirté avec les petits délinquants et se trouve toujours à la limite mais sa violence latente fait qu'aucun sélectionneur ne l'a jamais retenu. Il s'est fait renvoyer de son premier emploi dans un garage car il fumait un joint en travaillant et n'a pas compris en quoi c'était grave. Il en est réduit à repeindre des mobil homes dans un camping tenu par Perez, un homme aux manières proches de celles des voyous (on a même droit à un remake de DSK) Son entraîneur lui sert de mentor et lui renvoie une image masculine équilibrée.
Les personnages ont été bien étudiés, chacun ayant ses qualités, ses défauts, ses faiblesses ou ses failles. Certains sont lucides d'autres dans le virtuel. Chacun a plus ou moins envie de vivre sa vie (ou de la subir) car le choix est limité dans cette petite ville qui n'est vivante que l'été, avec les touristes. C'est tout à fait l'inverse du cliché habituel sur la Côte d'azur rayonnante de soleil et d'insouciance…
Bref, une bonne histoire, comme souvent, qui baigne dans une morosité terrible et qui nous fait froid dans le dos quand même car, on se demande s'il reste une place pour l'espoir. Et il faudra attendre le dernier chapitre pour connaître la vérité.
Pour le savoir, lisez ce livre, tranquillement, en profitant de l'écriture agréable de l'auteur (de temps en temps, on aimerait un peu de ponctuation) qui connaît bien son époque et nous démontre au passage que nos actes ont des conséquences et que nos vies influent les unes sur les autres car elles sont interdépendantes.
et plus sur mon blog

Note : 7,2/10
lu dans cadre challenge ABC

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Antoine, Marion, Paul et Hélène, Marco, Sarah, Coralie, Delphine, Serge, Anouck, Eric, Alex, Laure, Clémence, Léa, Florian, Louise, Perez, Mélanie, L'équipe de foot amateur, Cécile, Grindel, Jeff, Antoine. Cela en fait du monde pour un seul roman, une seule histoire, plusieurs histoires même qui s'assemblent comme dans un puzzle de la vie.

22 personnages aux portraits de la France d'aujourd'hui avec ses problèmes, ses inquiétudes, ses moments noirs. Oui, la vie est sombre selon Olivier Adam. Sombre et triste. L'espoir a abandonné toute velléité ou presque. Et pourtant, à travers ces figures, se dessine notre société moderne, celle des gens qui déambulent sur une corde raide au-dessus d'un précipice et qui tente de ne pas sombrer dans le gouffre encore plus sombre de la mort. Toujours à la limite de la rupture, du chômage ou de la délinquance. Des mots vifs et ciselés qui strient les pages griffonnées par un auteur qui sur ce coup-là m'a encore épaté. Parce qu'il n'est pas évident de s'intéresser à ces inconnus que seul un prénom les différencie.

Bord de mer, les vagues se déchainent contre les digues, le soleil s'est éclipsé pour laisser le place à de terribles nuages noirs portés par un vent pénétrant. Une pluie torrentielle nappe corniches et plages. Des jeunes inconscients, des vieux abandonnant la vie, des infirmières. La tempête aura le mérite de faire croiser ces gens, douleur de la mort, difficulté du monde quotidien. Oublie. Oublie que tu vis. Oublie qu'à la fin du mois, il ne te reste plus rien pour bouffer ou pour habiller ton gosse que tu ne vois presque plus parce que tu cumules les jobs et les heures de travail. Oublie ce gros porc en Audi ou en Mercedes qui a essayé de te mettre la main au cul et de te prendre dans cette chambre d'hôtel. Oublie cette agression, ce braquage, ce coma, cette mort, cette disparition, ce match de football où l'équipe amateur affrontera bientôt les canaris. Oublie que le monde est sauvage et sans pitié pour ces gens, pas loin de devenir des marginaux, mais surtout tout près d'être oubliés par la société. Parce qu'après tout, tout le monde s'en fout. Pas assez pauvre. Pas assez riche. Un toit, un boulot. Un toit qui ne tient presque plus, un boulot de merde – quand ce n'est pas deux.

Non, n'oublie pas. Je n'oublierai pas parce que je sais qu'il n'en faut parfois pas beaucoup pour basculer dans le précipice, pour tomber de cette corde tendue qui relie les points de notre vie. Lire Olivier Adam n'est pas d'une grande joie, ce serait même l'inverse, une tristesse d'une immense profondeur. Noir, comme les nuages qui ont peint ce ciel de Méditerranée un matin d'hiver d'une station balnéaire hors-saison dans le massif de l'Estérel. Gris comme cette pluie qui s'abat sur les quelques personnes gravitant encore hors du caniveau de cette ville vidée de ses touristes. Il n'y a pas d'espoir dans la vie de l'écrivain, mais il y a surtout une certaine rage qu'il ne contient plus, une rage pour évoquer ces gens que la société a tendance à oublier.

« Peine Perdue », vingt-deux petits portraits tristes, mélancoliques, chargés de haine et de désespoir mais surtout un concentré d'émotions qui te bouleverse, te renverse, te chavire à l'image de ce tsunami venu déverser son flot de violence et déchainer le rivage d'une violence frappante, à tout jamais marquante. Comme une chanson de Bruce Springsteen.

Antoine, Marion, Paul et Hélène, Marco, Sarah, Coralie, Delphine, Serge, Anouck, Eric, Alex, Laure, Clémence, Léa, Florian, Louise, Perez, Mélanie, Cécile, Grindel et Jeff. Des prénoms qui ne s'oublieront pas de si tôt.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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"Un monde dans un dé à coudre "

Entre mer et montagne, une petite ville de bord de mer se remet d'un coup de vent tempêtueux et comme autant de faits divers, les existences de ses habitants se télescopent tels des autos tamponneuses, en douceur ou en fureur.

Attachés par le fil rouge de la famille, du travail, ou des rencontres, ils sont individuellement pris dans la lumière du projecteur, pour un instantané de vie où galères de coeur, petits boulots, difficultés économiques, nostalgies et pertes se mêlent.

Il y a beau y avoir au quotidien la lumière dorée de la mer sur fond d'Esterel et le chant des cigales, ça ne tient pas face aux couples en dérive, au chômage et au manque chronique d'argent pour finir des mois éreintants, à la solitude, à l'ennui et à la vieillesse.

Encore et toujours, la petite musique tristounette d'Olivier Adam m'a fait déguster chaque note et chaque silence. Son écriture me ravit toujours autant, elle est comme une vague qui porte et bouscule, riche et bouillonnante. Si je devais mettre un léger bémol, ce serait pour un excès de redondances dans les monologues. On tourne parfois un peu en rond.
J'ai apprécié en revanche le changement de registre de ce livre, hors de toute introspection personnelle habituelle des précédents romans. Ses personnages ont une belle densité, une attachante gravité, leurs fêlures touchent et créent l'empathie.
Mais mieux avoir un moral au beau fixe pour cette lecture!

Un beau roman chorale aux êtres fragiles unis par un sentiment de détresse, comme un miroir de notre société.
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Que reste-t-il lorsque les touristes ont pliés bagages, et abandonnés les plages de la petite station balnéaire de la côte d'Azur où Olivier Adam a planté le décor de son dernier roman ?
« A se demander si des gens habitaient là. Quelques vieux dans leurs villas, les luxueuses maisons de retraite et de rares touristes hantant les hôtels et les restaurants du front de mer ».
Pas seulement, dans un premier chapitre nous découvrons Antoine, joueur vedette de l'équipe de football locale, sauvagement agressé un soir de tempête et déposé inconscient sur un banc devant l'hôpital.
Par qui ? Ceci pourrait être le point de départ d'une enquête policière, mais Olivier Adam choisit une toute autre direction en prenant le prétexte de ce banal fait divers pour brosser le portrait de vingt-deux personnages avec leurs drames, leurs espoirs, leurs faiblesses.
Certains connaissent Antoine, d'autres pas.
Certains vivent des histoires personnelles difficiles, divorces douloureux, homosexualité, manque de repères familiaux, perte d'un être cher.
Certains sont au chômage, d'autres vivent de magouille, d'autres ont des addictions à la drogue et à l'alcool.
Ils ne rêvent pas vraiment d'une vie meilleure, engourdis par une fatalité qui les écrase, comme si c'était « Peine perdue » d'espérer.
Les éclopés, les laissé pour compte, Olivier Adam les connait bien. Une fois de plus il leur donne la parole à travers vingt-deux portraits reflétant une société en crise.
Un roman profondément d'actualité bouleversant par les questions qu'il soulève, servi par une écriture percutante et incisive, pudique et juste qui prend le lecteur du bout du coeur pour l'immerger dans le quotidien des gens normaux.
A lire absolument !

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Peine perdue, en effet , pour l'espoir d'une autre vie à forger...

"Marion Antoine Sarah Louise Jeff et les autres. Qu'est-ce qui a bien pu les mener là ? Dans cette vie trop petite pour eux."

Ce roman choral fait entendre les voix d'êtres brisés, en colère.Dans cette station balnéaire du Sud de la France, qui a quitté ses couleurs factices d'été pour une grisaille indéfinie, consumant l'esprit, un groupe de personnes ayant grandi ensemble nous est présenté. Une ronde désenchantée.

Autour de l'agression de l'un d'eux, Antoine, gloire locale du foot, se dessinent des existences en sursis, des rêves écrasés . Au coeur d'un hiver humide et sombre, les longues phrases presque sans ponctuation miment la tempête meurtrière qui s'abat soudain sur la côte, déversant le trop-plein d'amertume, de fatigue et de chagrin . Emportant tout.

Cette désespérance nous touche et revêt une beauté indéniable.
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Jusqu'ici l'auteur décortiquait la vie d'un personnage central plus une poignée de proches. Dans cette histoire c'est une vingtaine de personnages faisant partie d'une petite communauté de la côte touristique. La saison est finie et nous allons constaté à quoi ressemble le décor de nos vacances. Les saisonniers ou habitants à l'année retrouvent le calme. Enfin, normalement parce que cette année outre la tempête qui arrive et va ravager la vie de ces gens, il y a l'agression de la figure locale, le joueur de football, fumeur de drogues douces, instable, vivant dans un camping, bref une vie de précaire. Autour de lui, toutes les personnes qu'il côtoie, toute ces vies brisées, ces survivants du monde de consommation de notre société, ceux qui n'ont plus de rêve, qui essaient de faire au mieux, juste au mieux avec leurs enfants et le monde autour. Ces écorchés vifs parlent et pensent avec des phrases courtes, les mots percutent avant les points, les points frappent au bout des mots. C'est leur vie.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Un lieu unique,une station balnéaire sur la Côte d'Azur,une violente tempête ravage le littoral,entraînant des disparitions et le jour même ,Antoine ,la gloire locale du football amateur se fait violemment agresser.L'histoire va progresser à travers vingt-deux narrateurs,chaque chapitre étant centré sur un personnage qui nous livre un pan de sa vie,vingt-deux vies cabossées,abîmées,avec des douleurs et des secrets.Étant une inconditionnelle d'Adam je retrouve dans ce livre tous les thèmes qui lui sont chers,le mal-être,la dépression,la déchéance physique,la misère,les vies gâchées,des chemins mal pris...,seul la forme a changé,et je la trouve magistrale.Il a une prose sans pareille,des phrases courtes cinglantes,super bien construites.Oui c'est triste,mais la Vie est triste,ce qui la change c'est notre regard ,notre attitude,alors peine perdue?ou non?
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Premier chapitre : Antoine, la trentaine est plutôt du genre looser.
Un métier aléatoire, séparé de sa femme, excellent joueur de foot mais trop caractériel pour être sélectionné dans une grande équipe. Heureusement, il a Nino, son petit garçon qu'il adore et voit de temps en temps.
du déjà lu, pas de surprise, je me dis que c'est un livre parmi tant d'autres, racontant l'histoire d'un pauvre type
Et puis les chapitres se succèdent, portant chacun un nom de personnage différent, vingt deux au total. Et chacun a un rapport soit avec Antoine, soit avec la tempête qui s'abat sur la côte méditerranéenne ;
Et on se laisse prendre au jeu et ça devient vite passionnant.
Chaque personnage est une histoire complète, chaque personnalité adaptée au style d'écriture, et même si on s'y perd un peu, on aime à découvrir à chaque fois le lien avec l'intrigue générale.
C'est un excellent travail d'écriture, parfaitement cohérent.
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J'aime Olivier Adam, ou plutôt, j'aime ses livres, quand il parle de lui, quand il raconte des histoires d'hommes malheureux (même si… je n'ai pas tout apprécié avec le même enthousiasme). Mais lorsqu'il raconte des histoires (sans aucun nombrilisme), lorsqu'il développe sa veine romanesque, lorsqu'il soigne la construction de son roman, alors, j'aime encore plus !



Nous ne lisons pas un roman avec Peine perdue, mais une succession de courtes nouvelles (sauf qu'elles ont un lien entre elles et que peu à peu elles forment un ensemble très cohérent), nous ne suivons pas un personnage particulier mais une kyrielle de personnages, avec pour fil conducteur des disparitions après une tempête et une enquête autour d'un passage à tabac. Et pourtant, non, justement, le roman n'est pas centré sur cette enquête… on s'en éloigne, on recoupe ou pas les chapitres centrés à chaque fois sur un personnage particulier, pour essayer de comprendre ce qui s'est passé, et surtout on s'intéresse à bien d'autres vies personnelles qui n'ont rien à voir avec le "passé à tabac". Chaque chapitre a une densité telle qu'il pourrait se suffire à lui-même.



Alors bien sûr, nous avons la même vision quelque peu pessimiste de la vie. L'espoir est… loin, les histoires personnelles des personnages sont compliquées et pas très lumineuses mais j'ai mordu à pleines dents dans ce nouveau roman.

Comme d'habitude les mots d'Olivier Adam ont fait mouche, son écriture est toujours aussi percutante, il sait aller à l'essentiel, décrire en quelques phrases une situation de telle façon qu'elle nous parait évidente, vivante et crédible.

C'est l'auteur du quotidien des gens ordinaires. Il est précis, toujours juste, comme s'il écrivait avec une pointe de crayon taillée, ciselée à la perfection.


Lien : http://krolfranca.wordpress...
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