La chanson disait que « la misère est moins pénible au soleil »…peut-être, néanmoins elle est là, et bien là.
Olivier Adam quitte sa Bretagne et nous emmène sur la côte d'Azur à la rencontre de « sa bande de désemparés, ses perdants magnifiques », ses précaires abîmés par la vie, et sur qui se déchaîne la météo. Décidément, rien ne va dans le monde d'
Olivier Adam.
Ils sont 22, Antoine, Paul, Marion, et les autres.
Antoine ouvre et ferme le bal. Entre temps, les autres se succèdent sous la forme de 21 "pseudo" nouvelles, chacune centrée sur un personnage.
Ce ne sont pas des nouvelles à proprement dit parce que chaque personnage entretient un lien plus ou moins étroit avec Antoine. Ce qui fait que d'un chapitre à l'autre il y a toujours un fil plus ou moins ténu qui qui les relie pour revenir à Antoine. Si la forme correspond bien au propos du livre, elle me chiffonne toujours un peu, et me laisse à la marge.
Olivier Adam aime ces gens à la marge, ces individus pas chanceux, pas très futés, ou pas très honnêtes. Il parle de leur galère avec tendresse et respect. La réalité sociale, même si le trait est sans doute forcé (et c'est ce qui nourrit son oeuvre), nous apparait en pleine figure.
A moins de savoir dès le départ vers quoi l'on se dirige, et l'assumer, il vaut mieux avoir les idées bien en place pour se promener avec Antoine, Paul, Marion, et les autres.
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