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Cet auteur n'est pas connu pour faire rire.

Cet opus confirme la rumeur. Olivier Adam, tout du moins son personnage, Antoine broie du noir.

Si on ne rit pas à toutes les pages, on s'attache chaque page un peu plus. à Antoine, à Su, au Chef.

Evidemment, Antoine ne choisit pas le chemin le plus doux de tous pour avancer dans la vie. Chaque jour semble plus compliqué que le précédent.

On a envie de l'aider. À arrêter l'alcool et à s'investir dans la vie d'une manière plus agréable.

Mais que faire pour quelqu'un qui ne veut pas d'aide?

A la lecture de l'histoire, j'ai réalisé que j'avais vu le film tiré de ce livre.

Pour les amateurs, c'est, selon moi, du grand Olivier Adam dans un tout petit livre. Quelle puissance!

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La chute d'Antoine paraît sans fin, et l'alcool qu'il ingurgite participe à son écroulement inéluctable.
... Et l'alcool ne fait bon ménage ni avec la boxe, ni avec le boulot, ni avec l'amour!... Avec rien du tout, d'ailleurs.
Olivier Adam, par la voix d'Antoine, donne au lecteur le spectacle poisseux d'une vie qui se barre en sucette. Et rien ne semble y faire pour que Antoine émerge un tant soit peu de son trip auto-destructeur: Ni Chef, ni Sue, ni Claire.
Antoine s'est enfermé dans une sorte de cauchemar glauque et ordinaire.
Poids léger est prenant de désespoir. poids léger colle aux yeux comme il collera quelque temps à la mémoire du lecteur.
Trop, tout de même, et c'est la raison qui me fait retenir la cinquième étoile pour une autre future lecture d'Olivier Adam que j'apprécie tant.
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Je suis plutôt fan d'Olivier Adam. Jamais rebutée par des personnages souvent dépressifs et la noirceur des histoires. Là, par contre, je n'ai pas du tout été emballée par ce court roman dont le personnage principal est un jeune boxeur amateur qui travaille dans une entreprise de pompes funèbres - ce qui est très mauvais pour son moral, déjà naturellement en berne.
C'est glauque, c'est violent, on a du mal à éprouver de l'empathie pour le personnage qui noie ses tourments dans l'alcool et multiplie les passages à l'acte. Sur la thématique du deuil impossible, celui des parents, du paradis perdu de l'enfance, Olivier Adam brode un récit qui ne m'a guère convaincue. Ou bien le moment de le découvrir n'était peut-être pas le bon.
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Deuxième ouvrage de cet auteur, qu'une amie me recommande chaudement...
Mais, vraiment, je n'y arrive pas... mais j'essaie, avec envie et détermination
Et je suis poli!

L'intrigue ne nous tient pas en haleine, l'écriture est plate et fade... L'ennui me guette...

Non, l'ennui est là!

Bon, des conseils sinon pour me faire accrocher???
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J'avoue,

l'histoire est un brin kitsch et ennuyeuse, heureusement le livre est court.

Je vais ouvrir Passer l'Hiver mais si du même acabit je lâcherai de ma liste Une Partie de Badminton.


Bla, bla, bla, bla.......Pour faire 250 caractères. :-)
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Je n'ai pas beaucoup aimé ce Poids/léger, que j'ai, effectivement, trouvé à la fois trop pesant et trop light.
La stratégie d'écriture manque, à mon goût, d'originalité. Quant au style, qui se voudrait sans doute « moderne », il ne fait que reprendre celui de Djian à ses débuts, en moins bien.
La chute libre, les alcools descendus à longueur de pages, le sexe dans la moiteur des gueules de bois, les clopes et les bédos grillés les uns après les autres… ce genre de litanie ne marche pas (plus), sauf à être dans la catégorie poids lourd, et encore.
Antoine, l'antihéros de service est un croque-mort déprimé par son job (ça permet à l'auteur de placer quelques jeux de mots qu'il qualifie lui-même, par la bouche de son personnage, de « mauvais » ou de « nuls », je ne sais plus exactement). Ses parents sont morts, son frère est con, sa soeur adorée va se marier et notre boxeur encaisse mal.
La boxe, justement, on y vient. Une métaphore du combat qu'est la vie ou un alibi pour donner un peu d'épaisseur à notre imbibé sportif ? Les deux, peut-être… Bon.
Est-ce parce que la boxe fut longtemps mon sport que j'avale mal qu'elle soit utilisée pour surclasser un personnage poids mouche en poids léger ?
À moins que ce ne soit la comparaison avec 37,2 et Maudit Manège (dont j'ai bien aimé retrouver la tonalité… au tout début :-/)
Toujours est-il que ce roman, au goût finalement artificiel, tourne, selon moi, un peu trop à vide.
Il aurait pu s'appeler « chronique d'un k.o annoncé », mais j'imagine que ça aurait fait trop beaucoup de déjà vu…
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Poids léger, ce pourrait presque être le nom de scène de ce boxeur que l'on suivra tout le long de ce roman qui relate un épisode de sa vie, où la violence et la souffrance déchirent ce boxeur prometteur, mais attiré par les bas fonds de l'alcoolisme.
Une histoire dans laquelle on place beaucoup d'attente, on image déjà une histoire qui oscillerait entre Basketball Diairies et Million Dollars Baby. Sauf que le récit est décevant … L'on peine à s'attacher au personnage qui, bien qu'elle puisse être victime d'un lourd passé, prend cela comme une excuse systématique pour se conforter dans un alcoolisme violent, alors que les occasions de briller ne manque pas. Violent avec les femmes, lubrique, méchant et mauvais, la mayonnaise ne prend pas chez cet anti-héros qui mériterait qu'on rature le « héros ». Son entraineur est de la même trempe, antipathique, certes triste car il a perdu sa famille, mais profiteur. Au delà de la psychologie des personnages, car on peut très bien détester les personnages ou ne pas y se retrouver, et trouver le roman excellent, ce dernier est plat, redondant, peu profond et sans caractère... Même l'histoire personnelle et antérieur du personnage, que l'on devine d'une importance capitale pour comprendre ses réactions violentes, est à peine effleurée, de façon à ce qu'on ne sache pas pourquoi ce personnage évolue d'une telle façon. C'est comme si l'éditeur s'était trompé dans l'impression, au lieu du roman final, il aurait imprimé l'ébauche envoyée par l'auteur un mois après le début de l'écriture du manuscrit. Seule la fin a presque réussi à me soutirer une émotion, et encore, c'était un rire moqueur.
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Poids léger est un des premiers romans d'Olivier Adam, un livre très court mais désespérant. Il décrit avec réalisme la lente descente aux enfers d'Antoine, qui sombre dans le mal-être, la déprime et la solitude.
Le jour, pour gagner sa vie il est "croque-mort" et le soir il boxe pour oublier les deuils, les échecs, les souffrances... Il se sent abandonné de tous, se noie dans l'alcool et finit par "péter les plombs".
Aucune lueur d'espoir dans ce roman. Mais je l'ai aimé malgré tout.
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A part sa soeur Claire, Chef, son entraineur, son chat, et les litres de bière qu'il ingurgite, Antoine est seul dans sa vie.
Solitaire et paumé, Antoine boxe. Antoine boit. Antoine se souvient. Et il se souvient d'autant plus des moments douloureux traversés qu'il enterre les défunts à longueur de journée et qu'il assiste au chagrin sans cesse renouvelé de ceux qui ont perdu un être cher, un père, une mère, un petit frère… les larmes, les souffrances, le manque, il connaît.
le récit est rythmé comme ces matchs de boxe que dispute Antoine. Des coups rapides, des crochets, des directs, des uppercuts, et des moments de récupération, ces moments de récréation illuminés par les images de sa soeur à qui il voue un amour fraternel démesuré, à la limite même d'un amour incestueux, des K.O. quand il s'écroule ivre mort.
Livre court qui se lit d'une traite et nous laisse groggy.
"Quatre boules de cuir …" cette chanson lui va comme un gant, comme un gant de boxe.
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Un peu traumatisée par les films "Je vais bien ne t'en fais pas" et "Des vents contraires", je redoutais un peu de découvrir la plume d'Olivier Adam. Poids léger présente le personnage d'Antoine, croque-mort la journée et boxeur le soir. Depuis le décès de ses parents, le héros est enlisé dans une existence morne et douloureuse. Il boit et se bat pour oublier qu'il a tout perdu, que tous ses proches s'éloignent peu à peu de lui. Entre sa soeur adorée qui prend peu à peu son indépendance, son frère qui s'oppose sans cesse à ses choix et sa compagne qu'on l'empêche d'aimer, le personnage se retrouve finalement enveloppé de solitude.

C'est un récit court et poignant, très dense, dans lequel l'auteur nous laisse percevoir toute la douleur du personnage jusqu'au moment inéluctable. L'écriture est simple et poétique, elle nous emmène au plus profond des pensées d'Antoine. L'action reste assez limitée, l'auteur tient surtout à nous présenter l'autodestruction humaine. Si le propos m'a touchée, on ne peut pas dire pour autant que j'ai apprécié ce roman, j'aurais aimé en savoir plus et découvrir une autre fin.
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