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sur 886 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Jake Adelstein arrive au Japon en 1989, apprend le japonais à l'université et réussit à vingt trois ans à entrer comme journaliste dans le plus important journal du pays, le Yomiuri Shinbun. A travers son expérience de premier journaliste gaijin (étranger) au Pays du Soleil Levant, il explore les arcanes du crime organisé par les différentes familles de yakuzas qui régentent toutes les activités illégales : prostitution, drogues, assassinats, blanchiment d'argent, traite des blanches, sociétés écrans… Pendant plus de dix ans, Jake va perdre sa santé (alcool, cigarettes, travail de nuit, stress, confrontations avec des crimes et des criminels) et des amis au contact de la face la plus sombre de l'âme humaine. L'auteur prend le lecteur par la main et lui fait découvrir des coutumes, des modes de vie et des décors du Japon d'aujourd'hui bien loin de l'image idéale que l'on peut avoir de l'extérieur. Dans le quotidien d'un poste de police ou de la rédaction d'un journal, dans un bar à hôtesses ou la chambre d'hôpital d'un mafieux repenti, Adelstein donne à voir et à sentir le pouls du Japon avec une maestria remarquable. Un ouvrage de haute volée documentaire et littéraire.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Coup de coeur des libraires, polar, Japon, il ne m'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité.
L'histoire est celle du premier journaliste occidental à travailler pour le quotidien Yomiuri Shinbun. de nombreuses « critiques » vous donneront plus de détails si besoin.
Plus qu'un polar, c'est avant tout un livre de chroniques sur le Japon moderne.
Surprenante, intéressante, déroutante, une lecture idéale pour l'été
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Ouvrage étrange et passionnant qui nous mène sur les traces d'un américain réussissant l'exploit d'exercer comme journaliste dans l'un des grands quotidiens japonais et finissant par être l'objet d'un « contrat » pour avoir irrité un grand chef yakusa. D'Amélie Nothomb à James Ellroy en somme . Les dessous noir et roses du Japon ,loin des clichés cinématographiques , une plume acerbe et caustique et , ce qui ne gâche rien , une qualité rare de typographie . A découvrir.
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très intrigué par la culture japonaise et ses travers, j'ai apprécié ce livre, par ses histoires et faits. Cependant n'y cherchait pas de prouesses de styles ou autres. Cela reste dans un style journalistique assumé.
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J'ai passé un très bon moment avec ce livre que je ne m'attendais pas à autant apprécier.

Je n'ai pas pour habitude de lire ce genre de livre à la fois roman/documentaire et journalistique mais la plume de l'auteur est très agréable.

Outre l'aspect très instructif de ce livre, j'ai beaucoup apprécié le fait que l'auteur à aucun moment ne juge mais au contraire nous explique les uses et coutumes de la vie au Japon.

Forcément pour nous occidentaux il y a plein de situation de vie courante qui peuvent nous sembler ubuesques mais à chaque fois l'auteur, même s'il est surpris lui même, prends le temps de replacer les événements dans leurs contextes.

Je recommande !





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Un livre choc, une enquête vérité dans la partie sombre et méconnue du Japon. Ce journaliste d'investigation ne manque ni de courage, ni de détermination pour aller chercher ses informations auprès de la police ou encore des...yakusas. Il est totalement absorbé par son métier qui le mène à obtenir un scoop au risque de mettre en danger sa vie et celle de ses proches. Il est très sensible à la détresse des femmes étrangères esclaves sexuelles et se heurtera à un mur d'obstacles pour faire arrêter le trafic.
Mais il ne peut changer le système de lois, les organisations mafieuses tiennent le pays et les morts tombent quand on cherche de trop près.
Livre qui alerte, qui en apprend beaucoup, Comme Saviano en Italie, en plus teigneux.
Mise en pages étonnante, travaillée de façon efficace, du jamais vu, on devrait s'en inspirer chez nous, surtout pour les notes de bas de page qui viennent en encart à la bonne place, tout un art!
Mérite d'être connu.
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Vous pensez les Japonais courtois, polis, honnêtes, réservés.
Certes, ils le sont. Mais savez-vous que le Japon recèle aussi un nombre incalculable de meurtres, de disparitions, de règlements de compte, d'usuriers sans scrupule, et bien d'autres méfaits tous plus sordides les uns que les autres. Et c'est ce que Jake Adelstein, journaliste de son état, nous dévoile ici, non sans un certain sens de l'humour.

D'abord quelques mots à propos de cet auteur. Originaire du Missouri aux Etats-Unis, Jake est parti étudier le japonais sur place. Puis, en 1993, pour mettre à l'épreuve son niveau de langue, il a passé le concours d'entrée du plus illustre journal de Tokyo, le Yomiuri Shinbun. Concours qu'il a réussi contre toute attente de sa part et des nombreux autres candidats au poste. Il a donc été le premier journaliste étranger à travailler pour un journal japonais. Je vous passe les déboires qu'il a traversés lors de sa première année. Déboires également évoqués par Amelie Nothomb si vous avez lu « Stupeur et tremblements ». Travailler au Japon lorsque l'on n'est pas Japonais n'est pas une sinécure !

Mais passons ! Voilà Jake au coeur des scandales de toutes sortes.
De faits divers en faits divers, il monte en grade au sein du journal pour se retrouver au coeur des événements du crime organisé et de la prostitution dans le quartier chaud de Tokyo. Là, il va découvrir et dénoncer le trafic d'êtres humains et la place qu'occupent les yakusas (mafia japonaise) qui disons-le carrément ont pignon sur rue, avec leurs sociétés écrans et où on peut suivre leurs aventures grâce aux fanzines ! Oui, c'est assez troublant de constater que le vice est assez voyant au Japon...
La vie de Jake va être menacée lorsqu'il va comprendre qu'un yakusa, qui n'a pas respecté leur code d'honneur, a vendu les siens pour pouvoir subir une greffe de foie aux Etats-Unis... Là aussi, la surprise est de taille mais je n'en dévoilerai pas plus. Je vous laisse le poids des mots et le choc des photos.

La lecture de ce livre est plus qu'étonnante. La société japonaise et ses codes nous sont complètement étrangers. Les règles et les lois qui régissent ce pays ne sont pas toujours comparables aux nôtres et il est donc parfois difficile d'établir un parallèle dans le degré de scandale qui peuvent faire naître les crimes organisés. Mais l'auteur, qui a appris les codes au risque de sa vie parfois, réussit toujours à nous expliquer ce qui semble irrationnel à notre logique occidentale.

Des anecdotes avant de conclure : au Japon, il existe des manuels de bonne conduite sur tous les sujets, comme par exemple le manuel du parfait suicide. Les Japonais aiment suivre les codes de bonne conduite, connus sous le nom de Tao.
Dans ce livre, écrit comme un polar, la place des femmes est peu gratifiante. Elles sont soit hôtesses de bar, soit prostituées. Jake Adelstein n'a croisé qu'une femme-journaliste dont la carrière a été brève ; il faut aussi savoir que le Japon est un pays très sexiste !

Bref, une lecture qui secoue et vous envoie un sacré uppercut dû au choc des cultures.

NB : Jake Adelstein continue à vivre au Japon car il tient à préciser que ce pays a de très bons cotés aussi, ne serait-ce que pour sa sécurité sociale...
Par contre, son livre n'y a jamais été publié !

Lien : http://mespetitesboites.net
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Jake, journaliste de nationalité américaine est engagé dans un journal japonais à Tokyo. Il est affecté à diverses rubriques qui l'amènent à effectuer des reportages sur le terrain. Au fil des enquêtes qu'il mène, il se frotte au milieu des yakuzas et dégote une information incroyable - un scoop qui lui assurerait la gloire.

Ce livre est écrit par le journaliste en question et constitue donc un pan de sa biographie. Il nous fait découvrir un tout autre Japon que celui dont on peut se faire une image en temps que touriste et à ce titre, il est très intéressant. Je n'ai pas toujours accroché au style et l'ai trouvé longuet sur la fin. Une très enrichissante lecture pour les amateurs du Japon!
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Le témoignage réel d'un journaliste américain enquêtant pour un journal japonais, au péril de sa vie, sur le crime organisé et les Yakuzas.

Intéressant à plus d'un titre, ce livre nous plonge dans les bas-fonds glauques du Japon (prostitution, racket, corruption...) tout en nous éclairant sur la mentalité étonnante de la société nippone : rapport au travail, à la subordination/soumission, à l'honneur...

Tokyo Vice manque parfois de fil conducteur et peut initialement apparaître comme un recueil d'anecdotes indépendantes, mais il s'avère passionnant, effrayant et terriblement informatif au fil des pages.
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Jake Adelstein m'emmène au Japon, me fait découvrir un pan des moeurs, de cette civilisation à travers son expérience professionnelle. Américain, il étudie dans ce pays puis intègre en qualité de journaliste le prestigieux Yomiuri Shinbun. La brigade des moeurs, la cybercriminalité, l'antigang, la sûreté urbaine et les Yakuzas.

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J'ai été embarquée par l'auteur qui a su me passionner par ce que je découvrais. Au début, je suivais ses aventures comme si les mots n'étaient qu'information. Puis lorsque les relations naissent, se consolident, que les amitiés sont sincères, je ne suis plus spectatrice mais Jake. Alors je prends de plein fouet les tragédies. Les ailes du nez picotent. Les larmes coulent. A trois reprises. Submergée par l'émotion. Là encore, en l'écrivant. Sekiguchi. Helena.

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Livre lu dans le cadre du challenge "varions les éditions" qui vise à faire connaître les maisons d'éditions dont on parle peu.
En janvier il s'agissait de Marchialy.
Des livres très beaux que ce soit concernant la première de couverture que la mise en page, le graphisme.
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