Un histoire d'amour_passion racontée par la petite -fille d'un couple de Juifs qui a traversé l'histoire à une période difficile(ils ont survécu à la Shoah,au communisme,à l'insurrection de Budapest,à l'exil au Danemark.)
Impensable de vivre l'un sans l'autre!Un choix assumé de fin de vie,porté par la femme, amante passionnée, véritable âme du foyer.
Douloureusement beau.
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Faut du courage pour raconter l'indicible lorsqu'on en a aucune idée.
Le sujet est tellement percutant, l'histoire d'un amour jusqu'au bout, à travers le XX siècle de malheur aurait pu donner lieu à un sacré récit. Mais là, au compte goutte l'auteur raconte une dernière journée, triste, longue et le lecteur ne s'emballe pas. L'histoire est raconté sans tripe. Ça n'a que peu d'intérêt. On se sent voyeur.
Littérairement, c'est plat comme un recette qui aurait voulu être épicé et qui est sans épice.
La narration d'une petite fille qui se met à la place de ses grands-parents pour expliquer leur geste tombe à plat.
C'est creux, vide et le dire arrache le coeur. Parce que ça n'enlève rien à ces vies qui ont été incroyable, qui ont tous traversé. On imagine ce que le roman aurait été, s'il avait été écrit par un grand écrivain.
Ca aurait été un coup de poing. Les ingrédients sont là, mais encore faut-il savoir les marier, savoir les assembler et en faire ce que cette histoire aurait dû être. Il aurait fallu leur rendre honneur. Couronner leur acte par un texte aussi fort que leur vie et faire de leurs existences au moins autant avec les mots que ce qu'elle a été avec leurs sangs ; Un incroyable récit d'amour.
Ben non, faut se rendre à l'évidence, par peur de trahir, par trop de tendresse, par trop d'empathie, l'auteur tombe à côté et ce roman aurait dû rester en famille. C'est un récit qu'ils se seraient repassé de proche en proche, mais le donner à lire à nous autre, c'est comme les faire mourir une seconde fois…
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Quand je me décide enfin à le feuilleter avec un luxe de précautions, je tombe sur la description très précise d'une méthode de suicide consistant à respirer du gaz, la tête enfermée dans un sac en plastique. Je ne peux m'empêcher de penser à mon grand-père. Survivre au camp de concentration pour en arriver là ?
Quand j'étais petite, j'aurais rédigé une liste secrète indiquant l'ordre dans lequel mourraient mes grands-parents. Comme elle m'avait été inspirée par mon amour et ma peur, venait en premier celui qui devait vivre le plus longtemps
"Leur amour si grand répond à toutes les questions". C'est la plus belle interprétation qu'on puisse donner à leur double suicide Mais est-ce toute la vérité ? Cet acte ne traduit-il pas surtout la peur ?