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3,97

sur 941 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'étais un peu retissante à l'idée de commencer cette histoire car en général je n'aime pas beaucoup les romans d'amour où l'on est assommés par des scènes romantiques page après page.
Malgré le titre qui me faisait un peu peur, je me suis lancée et belle surprise ce livre n'est rien de cela, bien au contraire, j'ai découvert une très belle histoire digne d'intérêt.

On découvre Holly, une jeune femme trentenaire en plein deuil car elle vient de perdre son cher et tendre mari Gerry décédé d'une tumeur au cerveau.
Complètement déprimée, les jours passent inlassablement et le goût de vivre lui échappe.
C'est alors qu'elle découvre qu'avant de mourir, Gerry lui a préparé plusieurs lettres qu'elle devra ouvrir chaque mois. Grâce à ce soutien, elle entrevoit alors un petit espoir pour tenter de s'en sortir.

J'ai vraiment aimé ce roman.
Chaque personnage apporte quelque chose à l'histoire. Entre la multitude de personnalités de la famille d'Holly et ses amis, on a de quoi passer un agréable moment.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteure et sa manière de raconter car elle n'est pas simplement restée centrée sur la déprime d'Holly. L'histoire avance et évolue avec beaucoup d'anecdotes assez drôles, ce qui donne un équilibre à la narration.



C'est un livre sentimental certes, mais qui est très loin de la niaiserie habituelle que l'on peut rencontrer dans certains chick lit (pardon pour les amateurs du genre).
Une belle histoire et de bons souvenirs de lecture qui resteront.
A lire.
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Oh la la ! Dire que j'ai ce livre dans ma Pal depuis 2 ans et que j'ai failli passer à côté parce que je pensais que c'était un petit chick lit ! Et puis il y a quelque temps je vois passer la critique hyper émouvante de Phoenicia et là je me dis que j'ai fait fausse route avec ce roman.

Alors oui je l'annonce tout de suite, c'est un immense coup de coeur. J'ai découvert une histoire magnifique et bouleversante, un véritable hymne à la vie.

Holly formait un couple heureux avec Gerry. Mais la vie est parfois cruelle et sépare les amoureux. Des maux de tête répétés, une tumeur au cerveau diagnostiquée, Gerry 30 ans, décède, laissant Holly, dévastée.
Mais Gerry, parce qu'il aimait sincèrement et profondément Holly, pense avant tout, à son bonheur, à sa reconstruction. Parce qu'il va bien falloir qu'elle se relève, qu'elle vive sans lui, qu'elle aime à nouveau. Alors il prend le temps de lui laisser 10 lettres, une par mois. Pas de grandes lettres mais souvent un défi à relever, une chose à accomplir.
Je l'ai trouvé très réaliste et très juste dans les émotions, dans la façon de décrire le deuil, les réactions des uns et des autres. Une histoire très touchante, très bien écrite. Phoénicia dit avoir pleurer un chapitre sur deux, moi j'avoue et c'est la première fois que ça me fait ça, j'ai plutôt pleuré une page sur deux. Pourtant ce n'est pas écrit de manière à rendre l'héroïne pathétique et larmoyante. Holly est vraiment courageuse. Cette lecture a fait remonter des souvenirs.
29 octobre 2008, mon père décédait et aujourd'hui encore j'ai son numéro de portable dans mon mobile et ses cravates dans un tiroir. le chemin est encore long.
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Il me reste 10 pages à lire...
Cela faisait un moment que je ne m'étais pas attachée à des personnages.
Ce livre est un condensé d'émotions, de tristesse (mais pas larmoyant), de petites et grandes joies, de sourires, de souvenirs, d'amitiés, de moments entre amis ou en famille. Un livre sur la vie qui suit son cours...
Il est écrit avec une justesse parfaite.
Ma 1ère expérience avec cette auteur ("merci pour les souvenirs") a été une catastrophe. J'avais très vite abandonné.
Du coup, j'appréhendais cette lecture. Et j'ai été plus qu'agréablement surprise.
C'est un beau roman, une belle histoire que je conseille fortement.
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Une histoire poignante qui me laisse toute bouleversée.
Ayant éclaté en sanglots en moyenne un chapitre sur deux, autant dire que cette lecture ne se lit pas d'une traite malgré le plaisir que l'on a de vouloir voir défiler les pages. Des pauses sont nécessaires et pourtant je suis scotchée et impressionnée.

L'histoire est magnifique, sans fausses notes, du début jusqu'à la fin. Un jeune couple très soudé. L'un décède. Jeune, beaucoup trop jeune. Et si il est difficile de partir en laissant son âme soeur, il est très difficile de continuer à vivre sans son âme soeur également. Gerry laisse donc dix lettres à Holly. Une par mois. Pour l'aider à survivre puis tout bonnement à vivre...
Ces lettres ne sont pas longues et pourtant en quelques mots chargés d'émotions qui vous retournent comme une crêpe. Il faut dire que je me suis pas mal identifiée à Holly, ses réactions m'ont paru authentiques. Quel talent que possède cette auteure, pouvoir nous faire ressentir aussi pleinement la détresse de la jeune femme.

Bref c'est beau. C'est même drôle par moment. Mes passages préférés sont également les plus purs, ceux où l'on voit Gerry. Deux petits chapitres sur 41. Et pourtant...

Une vraie claque, bien mieux que le film qui est déjà très bon. J'en ai encore les larmes aux yeux à y repenser...

Challenge Trivial Reading VI
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Débutant le roman sceptique, c'est pour tuer le temps que je l'ai lu. Et pour finir, c'est bien mon scepticisme que j'ai tué. Une niaiserie romantique, on en est très loin, vraiment à 100 000 lieues. Bien qu'étant un drame, ce roman est digne d'une belle romance, celle de la fin d'un bel amour, qui s'éternise pour mon plus grand bonheur. Ce n'est pas une romance "amour impossible", ce n'est pas une romance "suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis", c'est une romance qui persiste malgré le plus grand obstacle: la mort, une mort imprévisible, et à laquelle je ne croyais pas. Émouvant, prêtant à sourire, faisant rêver, ce roman a tout pour charmer, et est, à mon goût, l'un des meilleurs livres que j'ai pu lire. On envierait presque les personnages, malgré le drame qui s'y passe. Je ne me suis pas dit, comme pour les livres fantasy "J'aurais aimé avoir cette vie", mais plutôt en bon drame que c'est, "j'aimerais avoir cette mort, pouvoir donner le sourire à la femme de sa vie, malgré son trépas".

Une émotion larmoyante et une tristesse étouffante s'emparent rapidement du lecteur, complètement bouleversé par cette sublime histoire ne laissant personne insensible. L'histoire se démarque des autres classiques du genre, dans la mesure où l'amour et la mort se confondent sans ambiguïté. Tout le mérite en revient à Cecelia Ahern qui se base sur le concept des lettres, concept s'avérant être une excellente idée : le fait qu'Holly reçoive, après la mort de son mari, des lettres qui lui disent quoi faire et où aller ; tout ça pour l'aider à surmonter sa peine, j'ai trouvé ça très beau et très prenant.

Dès le début du livre, on ressent vraiment ce lien qui unit ce couple et on comprend vite pourquoi c'est difficile pour Holly de se remettre de la mort de son mari, c'était sa moitié et elle a du mal à avancer sans, à retrouver un sens à sa vie sans lui. Il est vrai que ça peut paraître bizarre ou glauque de se dire que son défunt mari lui a réservé une sorte de jeu de piste, mais on comprend par l'amour qui les unit pourquoi il a fait ça. C'est vraiment ce qui rend ce roman magnifique, cette histoire d'amour unique et intemporelle !

Plusieurs thèmes sont soulevés tout au long de cette histoire : l'amour, l'amitié, la famille ou encore le deuil. Dans ce sens, on dénombre beaucoup de passages qui nous émeuvent considérablement, d'autres passages qui nous font rire et quelques-unes qui nous interpellent. On ressort de cette lecture touché et ému.
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drôle, triste , simplement géniale... à lire absolument
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PS : I love you est une « comédie romantique » que j'ai déjà eu l'occasion de regarder plusieurs fois et que j'apprécie car je la trouve assez touchante. Julie m'avait prévenue, le livre d'origine est très différent… il est bien meilleur !
N'étant pas une très grande lectrice de « romance contemporaine », je me suis plongée dans ce grand succès de Cecelia Ahern sans réel enthousiasme mais tout de même avec curiosité. Mais quelle erreur faisais-je là ! L'illustration de couverture et l'adaptation donnent une fausse idée de cette belle histoire, à mon avis car il n'est pas question de romance ici, mais de deuil, d'amitié et de soutien familial. PS : I love you s'est ainsi révélé beaucoup plus impactant et touchant que je le pensais ; j'ai eu les larmes aux yeux à plus d'une reprise et c'est finalement une lecture qui m'a fait du bien, dans une période de ma vie où j'avais besoin d'émotions positives. Bref, pourquoi n'ai-je pas franchi le pas avant ?!

PS : I love you, c'est l'histoire d'Holly. Holly qui fêtera bientôt ses 30 ans mais qui doit déjà affronter une douloureuse épreuve : la perte de Gerry, son mari adoré, suite à une tumeur au cerveau. Perdue, apathique, la jeune femme peine à remonter la pente… mais c'était sans compter sur l'espièglerie et l'ingéniosité de son défunt époux qui, avant de mourir, lui a écrit 10 lettres qu'elle doit ouvrir avec parcimonie : 1 seule par mois ! 10 lettres pour 10 choses à faire, à la manière d'une liste de conseils post-mortem…
Ces ordres de l'au-delà sont tantôt une bénédiction, tantôt un cauchemar pour Holly (le karaoké par exemple) mais dans tous les cas, ils la font avancer. Ce n'est pas sans douleur, ce n'est pas sans période de profond désespoir et de mélancolie, mais la jeune femme reprend le dessus et se surpasse. Elle parvient même à s'étonner elle-même.

PS : I love you c'est ça, c'est l'histoire de cette reconstruction après le deuil. C'est le zoom sur la vie de Holly après la perte de son seul et unique pilier. Ce sont 10 mois relatés en quelques centaines pages mais également de nombreux souvenirs heureux auprès de Gerry.
C'est la première fois que je lis un roman de Cecelia Ahern et ce ne sera sans doute pas la dernière. J'ai trouvé qu'elle écrivait avec énormément de justesse et d'authenticité des sentiments et des émotions qui demandent beaucoup de délicatesse. Je n'ai lu que la traduction française que j'ai déjà trouvée très bonne (alors j'imagine que le texte d'origine est encore meilleur !) car elle a su me happer et me percuter.
Je sanglote très très très rarement dans mes lectures car je suis rarement touchée au point d'en arriver là… avec PS : I love you, je me suis surprise à avoir les larmes aux yeux et à sourire en même temps, à ressentir les émotions de Holly en même temps qu'elle, à vivre à la fois ses chagrins, ses difficultés mais aussi ses joies nouvelles. Cette héroïne est hyper touchante et on ne peut que ressentir énormément d'empathie pour elle, comprendre ses réactions et absorber un peu d'elle au détour des pages.
Je retiens surtout ce moment où, quelques mois après la disparition de Gerry, Holly doit faire face aux bonheurs de ses deux meilleures amies, qui vivent sans doute les plus beaux instants de leur vie. Elle les aime alors elle aimerait partager leur joie mais elle ne peut s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie, d'envie et surtout d'injustice. Comment continuer à sourire et à faire semblant alors que pour elle, en elle, rien n'est plus comme avant ?

Outre l'évolution de la jeune femme, on suit également – de plus ou moins loin – le quotidien de son entourage, notamment de ses nombreux frères et soeurs. Eux aussi connaissent les difficultés, les amours déçues, la perte d'un emploi, la trahison… eux aussi ont leurs instants de doute, de peur, de chagrin mais aussi de joie intense.
C'est un peu ce que je retiens dans ce roman. Malgré son thème dramatique et un poil déprimant, il se dégage beaucoup de joie et surtout d'espoir de ces quelques centaines de pages. Parce qu'Holly est constamment entourée de gens qu'elle aime et qui l'aiment en retour : sa famille, ses ami(e)s, ses nouveaux collègues… et chaque jour, malgré les difficultés du quotidien, peut offrir ses instants d'insouciance et de bonheur et parfois ils ne se cachent pas où on l'imaginait. Entre les larmes, les sourires et les rires font leur chemin. C'est clairement une lecture qui m'a fait du bien.

Quant à la comparaison inévitable avec l'adaptation… des différences il y en a, je confirme ! A vrai dire, à part la trame principale, le réalisateur américain n'a pas conservé grand chose du roman original.
Pour commencer, toute l'intrigue se déroule en Irlande, à Dublin plus précisément. Cecelia Ahern est irlandaise, il est donc logique qu'elle est créée une histoire qui prend place dans son pays. Les deux amoureux se connaissent depuis très longtemps, ils étaient au lycée ensemble, c'est donc tout naturellement qu'ils se sont mariés une fois leur diplôme en poche. L'adaptation débute quant à elle à New York, car Holly est une américaine pure souche. C'est lors d'un voyage en Irlande, lorsqu'elle était étudiante en art, que la jeune femme a fait la rencontre de Gerry au milieu d'un parc naturel… je pense qu'il était plus simple pour les américains de s'identifier à des héros vivant à New York et comme la plupart d'entre eux ont des origines irlandaises (l'immigration au moment de la Grande Famine, tout ça…) c'est toujours bien vu, « exotique » et romantique de faire un tour en Irlande (où Gerard Butler erre dans la lande, bien sûr…). le voyage estival à Galway dans le film est à l'origine un séjour bien plus au Sud et donc au soleil (en Espagne si mes souvenirs sont bons) et ce qui est devenue une escapade en barque sur un lac irlandais est en fait du farniente sur des tapis gonflables au milieu de la mer…
La personnalité de la jeune femme et de ses deux meilleures amies est plutôt bien respectée dans l'ensemble mais là où le livre s'attarde assez longuement sur la grande famille d'Holly, l'adaptation a supprimé pas mal de ses frères et soeurs (si ce n'est tous !). Notre héroïne a des problèmes professionnels dans les deux supports mais encore une fois, le film a choisi une voie beaucoup plus « tape à l'oeil » (et irréaliste) que celle qu'avait choisie Cecelia Ahern dans son roman.
Quant à la fin… rien à voir ! L'adaptation se la joue romantique à souhait alors que le texte d'origine opte pour beaucoup plus de réserve, de pudeur et de sensibilité… plus d'authenticité et de crédibilité finalement. Mais ça fait moins rêver le spectateur je pense. Si j'avais lu le livre avant de voir l'adaptation, je n'aurais sans doute pas du tout aimé le choix du réalisateur pour le dénouement… ayant fait l'inverse, j'ai tout de même une tendresse particulière pour cette fin Hollywoodienne mais j'ai également énormément apprécié l'originale !

Si vous avez aimé l'adaptation, ne passez pas à côté du roman d'origine proposé par Cecelia Ahern. Plus authentique, plus réaliste, plus émouvant, c'est un livre percutant qui fait passer par de nombreuses émotions. Prévoyez les larmes… et les éclats de rire !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Cette lecture m'aura fait pleurer de tout mon saoul. C'est que je suis très émotive quand je lis ou quand je regarde un film. Une espèce de grande capacité à m'immerger complétement dans l'histoire et à vivre avec les personnages.

PS : I love you, c'est l'histoire du deuil de Holly suite au décès de son époux Gerry. du vivant de Gerry, le couple est des amis ont commencé une liste, sous forme de blague de chose qu'Holly ne devrait pas oublier si Gerry n'était pas là. Lorsque Gerry apprend qu'il est atteint d'une tumeur cérébrale, il décide, en secret, d'honorer cette promesse de LISTE. Il écrit une série de lettre à son épouse, une liste de tâche qu'elle devra accomplir sur 10 mois.

Holly se prend au jeu, moyen pour elle de conserver son époux auprès d'elle, tant qu'il y a des lettres, il est toujours là, prêt d'elle pour l'accompagner dans la vie. Car là est toute l'histoire: l'histoire du deuil, de la rémission, du grand amour et surtout du refus de perdre celui qu'on aime. On suit Holly dans les étapes de son deuil, émergeant peu à peu du marasmes pour ré-apprendre à vivre, seule.

Entre comédie et drame, on suit ce personnage, sa famille et ses amis, riant aux péripéties surréalistes de cette bande soudée et pleurant aux souvenirs des disparus. J'ai vraiment aimé cette lecture, douce et sensible où l'on rie et pleure en suivant la même courbe émotionnelle que celle d'Holly. Car ce n'est jamais un chemin en ligne droite que l'on empreinte pour se sortir de la déprime, il y a des hauts, des bas, tout ça quoi.

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Relu cette année afin de pouvoir attaquer la suite que j'attendais tant. J'ai à nouveau pleuré, moins que la première fois mais je me suis à nouveau laissée emporter par la tristesse de cette femme et par son vide immense. J'ai souffert pour elle page après page. A lire au moins une fois sans oublier sa boîte de mouchoirs
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Jerry et Holly sont deux âmes soeurs. Mais comment continuer à vivre quand sa moitié meurt? C'est le parcours semé d'embûches que va devoir affronter Holly. Dans son processus de deuil, elle est aidé par Jerry, qui bien que mort, lui envoie des lettres pour la guider.

Si comme moi, vous avez la larme facile, préparez votre stock de mouchoirs! Mais quelle belle histoire! Touchant, romantique! Bref j'ai adoré, ça a réveillé mon côté fleur bleue!
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