Ainsi la passion n’a de sens, chez Platon comme chez Descartes, qu’au sein d’une pensée dualiste où s’oppose la matière et l’esprit, le corps et la pensée. Le pouvoir de la passion est donc trompeur, car même l’ascèse demeure souvent impuissante à contenir et à maîtriser la passion.
La passion est aussi, comme le révèle le mythe platonicien, la marque de ce qui en l’homme ressortit de la matière,