Zénith, tome 1 : Les forces du passé

Alors franchement je n'ai pas accroché du tout.

Pourtant ça commençait bien , une bande de pirates, que des nanas avec un fort potentiels. Des auteurs qui ne dévoilent pas tout des personnages, enfin pas tout de suite. Et pourtant on se rend vite compte que celle qui mène le jeu est trop parfaite , c'est la meilleure dans sa catégorie…. alors difficile de donner de l'épaisseur au personnage, à mon sens.

Ensuite l'histoire est longue et manque d'intérêt et d'originalité. Ayant deux ados à la maison , j'ai cherché longuement ce qui pourrait les intéresser.. au final pas grand chose. Et ici, nous sommes de très grandes fans de SFFF. du coup ce roman retombe un peu comme un soufflé. Beaucoup d'intérêt lors de la quatrième de couverture pour retomber platement ensuite .

Je ne poursuivrais pas la suite des aventures de ces jeunes femmes mais je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Bayard jeunesse.

Zenith.... Ou le bouquin où pour la première fois tu te retrouves à écrire, Merci à Babelio et à l'opération Masse critique ainsi qu'aux éditions Bayard pour l'envoi de ce livre...
Voilà ça c'est fait....

Pitch ;
Heu l'univers intergalactique, une pirate « la baronne sanglante » avec un passé trouble, se retrouve dans la mouise et va devoir un faire un truc qui ne l'enchante que moyennement pour sauver son équipage...

Et franchement, je suis désolée d'avance... Mais nan !

Alors des meufs, un équipage de meufs qu'on nous dit que c'est les meilleures.. de toute façon c'est les meilleures en tout... mode God mode étendu version badass. la meilleurs pilote ( heu non franchement face à Solo tu peux retourner jouer dans ton bac à sable)... la meilleur artilleuse de 13 ans... c'est sûr.. la meilleure capitaine tueuse.. aussi..
vous v'la prévenu c'est les meilleures et pi c'est tout... tu seras badass ma fille... ça laisse pas beaucoup de place au développement de personnage tout ça... quand tu commences et que t'es déjà la meilleure badass de la galaxie.... et bien y a plus que la chute qui t'attends meuf.. c'est le problème quand t'es la meilleure dés la page trois.. et puis vu que tu me le cries t'as pas intérêt à me décevoir..
résultat des courses.. au secours...sortez-moi de là.. ou alors meilleure est synonyme de stupide, si c'est ça, ça marche bien..

Alors certes je suis pas le public visé.. nan clair que non.. Mais en même temps je me demande bien qui peut-être le public visé pour ce livre ?... sérieux je me demande..
Pas les petits petits poulets bien trop de violence/torture et de fesse ( même si elle n'est pas graphique)
Pas les ados.. c'est bien trop vide, et bonjour les messages pourris.
et clairement pas les adultes... un univers ultra vide, un style déplorable, des personnages sortes de clichés badass sur patte... une sorte de désert pour tout...

Pourtant quand j'ai vu pirate, fille, espace, et vengeance, je me suis dit pourquoi pas (j'en lis beaucoup estampillée adulte).... voyons ce qui sort niveau jeunesse à ce niveau-là .. et bin non...

Et pourtant j'aime furieusement les pirates, qu'ils soient de l'espace ou des mers salées...

Déjà les auteurs n'ont strictement rien compris à ce qu'est à la base un pirate, là elles ( les auteurs sont des filles) nous les transforment en sorte de mercenaires tueurs à gage, cela n'a rien à voir !

Récapitulatif :
Et je vous balance un coup de définition du Larousse :
Pirate :
Aventurier qui courait les mers pour se livrer au brigandage, attaquant les navires de commerce.

Voila la base, mais si on va un peu plus loin : un pirate quel qu'il soit ( de l'espace ou autre) est une personne qui ne reconnaît aucun maître/autorité, si ce n'est son capitaine (capitaine parfois élu d'ailleurs) et qui attaque peut-importe qui pour piquer sa cargaison et qui a un fort amour pour les trésors et point.. Rien d'autre... un pirate ne travaille pas pour quelqu'un ça c'est un corsaire, ne fait pas de contrat, ça se sont les mercenaires.

Et je vous balance un coup de définition du Larousse :
Mercenaire :
Qui ne travaille que pour un salaire, qui est inspiré par la seule considération du gain.

Donc dés la base les terme sont mauvais.. mais il est clair que dire Andi la mercenaire c'est moins glamour... c'est pourtant ce qu'elle est.
Et moi les histoires de mercenaires sanglants je m'en fous un peu.

Et j'aimerais et surtout en jeunesse, qu'on utilise les mots à bon escient, les mots ont du sens, les mots ont un sens, et j'ai l'impression qu'aujourd'hui tout le monde l'oublie... et ça, ça m'agace.. Suis-je vieux jeu ?

En fait dés la page 16 je savais que ça allait être dur... dés la page 16 j'ai poussé des soupirs de condamné à l'enfer.. sorte de grognement bestial.

c'est très mal écrit, et le traducteur j'ai pas l'impression qu'il se soit fait vraiment plaisir... le côté alimentaire... une profusion de redite, de toujours les même mots.. niveau chant lexical y a comme un vide.. et niveau synonyme aussi.. le côté intersidéral...

Et venez pas me dire que c'est comme ça parce que c'est estampillé jeunesse... j'ai lu un nombre de lecture jeunesse/young adult en étant adulte que j'ai trouvé très très bonne, voir que j'ai adoré...

Et venez pas me dire « mais heu c'est parce que c'est du divertissement.. » nan.. le divertissement je connais.. je connais même bien...
Le divertissement c'est mon fond de commerce...
Et oui y en des très bons, et pour toutes sortes d'âges.. là non...

Ensuite je suis désolée, encore, oui... mais le pire c'est que c'est vrai je suis vraiment désolée, mais j'ai pas pu aller au bout.. arrivée à la page 346 (la moitié grosso modo) j'ai fait n'en jetez plus, je pouvais plus...

De pseudo pirate on passe à une romance mièvre, vide et creuse... pleine de clichés à faire peur... au secours... le truc capillotracté de dingue (remarquez ça change pas du reste, tout est capillotracté... badass mais capillotracté)
Une romance adolescente avec tous les poncifs ado... les chouinages, les je le hais ou je lui pardonne ? ..

Après il faut dire que le personnage principale s'inscrit totalement dans la Mary-Sue...
Vous savez pas ce qu'est une Mary-Sue ?...
Ce terme vient de la fanfiction, quand les auteurs créent un personnage sans aucune profondeur de rien, sans aucune dualité, et amenant toujours à des contradiction de folie et constantes entre ce qu'il a vécu ( pour une raison x ou y) et comment il se comporte ( au final l'auteur oublie la raison x ou y (c'était juste pour faire classe) et au final n'en prend pas du tout compte on s'en fout) et donc aucune crédibilité, en gros vous prenez tous les clichés mièvres et/ou badass et vous mixez et hop Mary-Sue

Alors la Mary-Sue elle est beeeeellle toujours, peut importe ce qu'elle est pirate/flic/magicienne/sorcière/vendeuse à auchan.. nan c'est de la bombe bébé... et si par malheur elle se retrouve avec une cicatrice c'est toujours l'oeil, voir la pommette (là c'est classe, pourquoi?) qui souligne ô combien les lignes de son visages sont fines et que non elle est toujours beeeeeelllle... le cheveux est à 99% d'une couleur chelou ( mais pas trop non plus, genre orange non, mais mauve oooooh oui ! mauve c'est boooo, vous voyez le concept ?) et le 1% restant c'est pour le côté bicolore.

Elle est bien sûr la MEILLEURE.. en quoi ? mais en tout voyons (selon le contexte de l'histoire ou que non rien à voir, comme dans ce livre d'ailleurs)
la meilleure en combat/cuisine/danse/macramé/musique/ rajoutez ce qu'il vous passe par la tête ( ce que vous rêvez de faire mais savez pas, parce que faudrait quand même bosser...)
Et niveau caractère bin c'est le foutoir parce que quand même, c'est compliqué, alors notre Mary-sue
elle est drôle/violente/forte/pleine de repartie/ intelligente ( pour celui qui écrit) mais elle est fragile/tendre/torturée/farouche/mystérieuse ( là de nouveau vous rajoutez comme vous le sentez)
Elle aura quelque défauts dérisoires comparé à cette profusion de perfection, ou qui la rendent encore plus sympathique/choubidou.
Et bien sûr elle a TOUJOURS un passé ô combien traumatique la pov.. bien sûr tout le monde la kiffe, TOUS les mecs tombent en pâmoison devant elle (sauf un, celui sur lequel elle a jeté son dévolu en général, ô comme je le comprends.. mais la Mary-Sue arrivera à ses fins.. non mais !)
Elle se retrouve à sauver tout le monde version god mode, ou version je me sacrifie avec la scène ô combien poignante (ô pleurez dans les chaumières).. même si tout ça et bien ça ne colle pas, ni avec le contexte, ni avec le passé du personnage, avec rien en fait, la Mary-Sue est à côté de la plaque à 99% du temps (mais la Mary-Sue s'en rend pas compte, la Mary-Sue a toujours raison, sait mieux que tout le monde).... bref elle prend toute la place, le monde disparaît, les personnages autours d'elle aussi, voir l'histoire. C'est la Mary-Sue l'histoire !

Et bin là on est bien dedans... ( et c'est pas la profusion de flashback qui changent quoi que ce soit à la donne)

Mais autant dans la fanfiction il peut y avoir des raisons à cela, plusieurs d'ailleurs
Première raison : les auteurs sont bien souvent jeunes, et vu qu'ils écrivent avec leur ressenti.. (et heu oui désolée mais un pirate de 30 piges n'a pas des réactions de jeunes filles en fleurs (par exemple)).
Deuxième raison : les auteurs ne sont pas du tout des professionnels de l'écriture et donc de la création/développement de personnages ou de la narration.
Troisième raison : ce qu'est la fanfiction de base (prendre un univers existant peut-importe livre/film, Harry Potter, One Piece, le Seigneur des anneaux, Pirate des caraïbes, en gros de quoi vous êtes fan) et y écrire un moment ( qui manque pour le lecteur) ou développer plus en profondeur un personnage déjà existant (le nombre de fanfic sur Legolas.. dingue) ou encore développer un aspect qui manque (soyons honnête c'est bien souvent des romances en général.. mais pas que... y a d'autres trucs) et le tout en respectant l'oeuvre originale au maximum. Et bien souvent en y insérant des personnages de son cru, là la Mary-Sue guette, y a aussi le Gary-stu (mais on en parle moins, comme quoi)

Alors quand je lis une fanfiction (voire une fiction) sur internet écrite par un gars ou une fille qui n'a en général aucune, mais alors aucune prétention de rien ( la fanfiction c'est pour se faire plaisir en tant que fan d'un truc) et que je les vois se lancer dans l'écriture tous seuls, comme ça, par passion, par passe temps, juste parce qu'il a envie... et qu'en plus bien souvent ces écrivains en herbe sont avides de conseil pour faire mieux, j'ai une forte tendance à la bienveillance, écrire c'est dur, c'est un sacré travail, en gros c'est chaud patate (surtout que beaucoup de ces auteurs sont des jeunes... voir des très jeunes alors soyons bienveillant)...

Là, ma bienveillance a une tendance à se faire grave la malle... non seulement parce que ça d'abord été édité en anglais, puis que les droits ont été achetés, puis donc une traduction et pof livre... là non bien trop de gens sois disant sérieux, du milieu se sont penchés sur ce livre..

Le bouquin où la « pirate » regarde du mannequina à la téloche... la baronne sanglante pasque elle se fait les ongles (ils se font des manucures affalés sur des divans O.O là c'est la taille de mes yeux) qui danse trop bien... une vraie ballerine, et qui chouine pasque c'est dur de tuer des gens, ça laisse des traces.. bin alors arrêtes de tuer des gens pour rien, ou pour du blé.. ou si non bin tu te tais... ( ouais je l'ai mauvaise).. mais qui te sors « oui mais j'avais pas le choix... » .. hem...
Où le monde émotionnel se divise en deux catégories: tu pardonnes ou tu hais... ah... pas mal... Rien d'autre ? franchement je sais pas quel âge ont les auteurs de ce truc.. et je me mets à douter...
Et où les dits "pirates" ( adultes notez bien, et qui ont roulé leur bosse) finissent par faire des cache-cache dans le vaisseaux ( c'est là où j'ai fait n'en jetez plus).
Où ils ont tous bien sûr des passés ô combien horribles mais agissent quand même comme des mômes de 6 ans en ne prenant bien sûr pas du tout compte les dit passés traumatiques si ce n'est pour chouiner ( Mary-Sue power)...Où la baronne sanglante boude... ou y en a carrément une qui ose dire pour se dédouaner « moi j'ai tué personne.. » la meuf elle fait partie d'un équipage de mercenaire, sa capitaine est une tueuse monstrueuse qui zigouille comme elle respire, mais elle tranquilou bilou j'ai tué personne, je suis juste pilote.. et le gars qui lui répond alors ça va, c'est bien... heu.... mais c'est quoi ce message de merde ! Et y en a plein d'autre dans ce genre là !

Les dialogues sont sur le mode constant du conflit.. les relations qu'ils ont tous d'ailleurs sont sur le mode conflictuel …
Et tout est vau-l'eau pareil...

Un livre que je conseillerais jamais..

Mais bien sûr ceci n'est que mon avis, mon ressenti... et je ne veux surtout pas froisser les lecteurs qui ont apprécié.

Ma demi étoile c'est pour une idée que j'ai trouvé chouette celle des tatouages migratoires

J'ai lu Les forces du passé, tome un de la série Zénith de Sasha Alsberg et
Lindsay Cummings grâce aux éditions Bayard Jeunesse et Babelio dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
Je les en remercie car j'adore les romans jeunesse même si je ne suis pas une grande amatrice de science fiction. le résumé me tentait énormément alors j'ai souhaité le découvrir :)
Venez avec moi sur la Galaxie Mirabel où un gang de filles sanguinaires règne. Surentraînées, expertes en maniement des armes, pilotes de génie, ces rebelles ne respectent qu'une loi : la leur !
À leur tête, Androma Racella, alias la Baronne Sanglante, criminelle recherchée dans tous les Systèmes Unifiés, compte les morts qu'elle laisse sur son passage.
Mais quand Dex, une sombre figure du passé, resurgit pour leur proposer un marché, leur errance s'arrête brutalement.
Andi se retrouve face à un terrible dilemme : mourir ou trahir.
Si la Baronne Sanglante n'a plus rien à perdre, elle a une dernière mission à accomplir : la vengeance. Et Androma est plutôt douée dans son genre.
Je le disais plus haut, le résumé me tentait. J'aime les histoires avec les pirates, les histoires de vengeances. de plus, le fait que ça se passe dans l'espace me faisait envie. Je me suis dit que ça changerait un peu de ce que je lis d'habitude.
A mon grand regret je n'ai pas du tout accroché avec ce roman. Je suis totalement passée à coté de ma lecture.
J'ai apprécié l'univers proposé mais je n'ai pas du tout accroché avec les personnages. Androma et Dex m'ont rapidement agacés. Je les ai trouvé pénibles à se crêper le chignon sans cesse, ils sont un peu trop immatures à mon goût.
Les chapitres sont courts ce qui rend l'ensemble dynamique mais cela n'a pas du tout suffit pour me captiver !
Je l'ai lu avec difficultés et je ne suis pas certaine de me souvenir de ce roman d'ici un ou deux mois !
C'est vraiment une grosse déception en ce qui me concerne, c'est assez rare mais je ne mets que deux étoiles pour ce tome un de la série Zénith. Il est évident que je passe mon tour et que je ne lirais pas la suite.

Androma est une renégate qui survit en faisant la pirate dans l'espace avec pour tout équipage trois filles aussi paumées qu'elle. Mais un jour elle va être obligé d'accepter une mission de sauvetage qu'elle aurait préféré éviter.

J'ai plutôt passé un bon moment de lecture avec ce livre jeunesse même si certains points de l'histoire sont franchement clichés.
Les deux auteurs ont tentés d'insuffler un passé torturé et des zones d'ombres dans leurs personnages pour autant, si les jeunes filles sont sympathiques, elles sont parfois un peu creuses dans leur attitude. La bluette entre Androma, notre héroïne, et Dex sorti de son passé est hyper attendu dans le genre on se déteste mais on s'aime quand même. Heureusement le dosage est bon entre l'action et l'histoire d'amour ce qui évite de se lasser.
L'univers galactique n'est pas très original mais j'ai bien aimé les ambiances des deux planètes natales de nos deux héroïnes.
Je suis un peu dubitative sur l'évolution finale. le mode zombification de la galaxie par une super méchante machiavélique... je ne sais pas trop où cela va mener...

En premier lieu, je remercie Babelio et les éditions Bayard pour cette opportunité d'élargir mon horizon de lectures. Je dois dire que j'ai été surpris par l'épaisseur du roman. Mais voyons un peu cette lecture...

Acculée, la Baronne Sanglante et son équipage se retrouvent face à un dilemme : accepter une mission de sauvetage ou terminer leur existence dans la pire prison de la galaxie. Etant donné son titre, on serait tenté de croire que rien n'effraie la sanguinaire pirate et pourtant, il ne lui faut pas longtemps avant d'accepter la proposition de l'homme qui l'accuse de tous les maux, de l'homme qui a irrémédiablement modifier la trajectoire de sa vie.

Le sous-titre "Les Forces du passé" résume en une phrase le contenu de ce roman SF. Un gros tiers du propos consiste à répéter inlassablement à quel point on ne peut échapper à notre passé, que ce passé est irrémédiable et fondateur, et enfin, qu'étrangement, les gens changent au point de ne plus ressembler à ceux qu'ils étaient des années auparavant. Un second tiers insiste lourdement sur la terrible Androma Racella qui collectionne les morts et se vautre perpétuellement dans le sang pour son seul plaisir pervers. En réalité, le plus terrifiant chez cette Baronne Sanglante, c'est sa tendance à constamment remettre une couche sur son horrible passé d'innocente bafouée, trahie, salie, etc. Comme ce n'est pas suffisant, cet aspect se couple à une romance impossible avec un ex-salaud affublé d'une bonne explication. Enfin, le dernier tiers, et non des moindres, véhiculent ce merveilleux message de paix et d'amour selon lequel il est crucial de se raccrocher coûte que coûte à la haine et de tout faire pour se venger. le paroxysme est atteint lorsque les termes "vengeance" et "justice" se retrouvent sur la même ligne…

En somme, le passé joue effectivement un rôle majeur dans ce récit spatial. le passé nous construit, les épreuves nous forgent et font de nous les êtres actuels que nous sommes. C'est bien beau tout ça, mais ce simplisme fait l'impasse sur beaucoup d'autres facteurs... Quid du libre arbitre, par exemple ? Rien n'empêchait Androma de refuser la mission au cours du chapitre 7. Certes, cela aurait marqué une forme de résignation à croupir dans une prison glauque et létale mais ça aurait également signifié que l'on échappait à 91 chapitres laborieux où se multiplient les déjà-vus, les redondances et les enfoncements de portes ouvertes...

"Zénith" est le premier roman collaboratif de Sasha Alsberg et de Lindsay Cummings. La première s'essaye à l'écriture alors que la seconde n'en est plus à son galop d'essai, apparemment. le présent roman ne m'a pas donné envie de poursuivre l'aventure avec ces auteures, pour cette saga ou une autre. Peut-être que je ne suis pas la cible, peut-être que je suis trop exigeant sur ce coup ou peut-être que je ne lis pas assez de science-fiction bien que ce soit un genre que j'apprécie beaucoup sur les écrans, mais en refermant ce livre, je ne peux m'empêcher de regretter de n'avoir pas consacré ce temps de lecture à achever la saison 2 de Star Trek Discovery ou à rattraper mon retard sur les épisodes de The Expanse ou à revoir des classiques.

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