Livre offert par mon fils car il connait mon gout pour les uchronies et le moyen-age, et je l'en remercie sincèrement.
Je vais commencer par les points positifs : L'auteur sait de quoi il parle. On sent bien qu'il a fait des recherches pointues sur le MA et la vie quotidienne. Avant de se lancer dans cette uchronie, il a étudié tous les aspects de la question et historiquement, c'est juste. Il nous présente des personnages tout à fait crédibles et bien ancrés dans leur époque respective.
Le gros point négatif : L'auteur n'est pas un romancier et l'écriture laisse à désirer. Beaucoup de délayage, de longueurs, de répétitions. Un nombre de personnages trop important car on s'y perd.
Cela aurait pu être une bonne histoire car l'idée de départ est excellente et novatrice. Malheureusement, on se perd au fil des pages et on a l'impression de patauger.
Il aurait peut-être fallu qu'AlterHis collabore avec un écrivain et que ce livre soit fait à 4 mains : Un qui apporte les idées et les bases historiques, et l'autre qui écrit. Maintenant, ce n'est que mon avis et il vaut ce qu'il vaut.
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Une belle adaptation de la série audio en roman! Les personnages sont plus développés et certaines actions sont plus claires, mieux décrites.
Le style est assez bon pour un premier roman, particulièrement le jeu sur la manière dont parle les Médiévaux par opposition à la manière dont parlent les parisiens modernes.
L'histoire est bien construite et plutôt crédible sur ce qu'il se passerait si le Paris moderne était téléporté en 1328.
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Comme Tinaju, c'est mon fils qui m'a offert ce livre, connaissant mon goût pour l'histoire romancée et originale. Et là, cette histoire d'uchronie est originale et très intéressante. Cette confrontation du monde moderne avec le Moyen-Age est attrayante et l'auteur connaît son affaire.
Comme Tinaju, j'ai éprouvé le même sentiment concernant l'écriture, le sens narratif pas assez recherché à mon goût.
Et pour finir, l'histoire ne se termine pas. Est-ce parce qu'il y aura une suite ?
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Le livre est très intéressant et l'histoire est très originale, l'idée d'envoyer la ville de Paris de notre époque moderne au moyen-âge est très intéressante et nous pouvons bien prendre conscience des mentalités des deux côtés s'entrechoquent entre les idées modernes et les idées anciennes.
J'aime beaucoup le scénario et comme l'histoire est un domaine que j'aime beaucoup alors forcément cela rend les choses toujours plus intéressantes.
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Auguste n’avait jamais été très à l’aise en société. Il était même carrément bizarre, selon les dires de ses collègues ou de ses trop rares connaissances. En fait, il ne s’était jamais vraiment senti intégré à la société moderne […]. Il avait toujours été rejeté par ses camarades de classe et avait accumulé un sérieux retard social tout au long de sa scolarité qui s’était traduit chez lui par une personnalité très à la marge. Auguste ne comprenait pas les codes de monsieur Tout-le-Monde ni l’intérêt de leurs conversations, et cela se ressentait. Tout cela avait fait d’Auguste, à presque 30 ans, un homme amer qui avait développé un certain complexe de supériorité pour cacher son immense frustration, rejetant continuellement sur les autres la faute de ses malheurs.
Il lui avait fallu expliquer la complexité de la société médiévale à des bureaucrates lobotomisés, des militaires obtus ou des politiques n’ayant que l’art de la parole pour seule intelligence. Les personnes qui se trouvaient à la tête de Paris, qui étaient supposées représenter la société moderne aux yeux des médiévaux, n’étaient selon l’archiviste qu’un ramassis d’incompétents incultes, hypocrites et vulgaires.
Dans un fracas monumental, les membres de l’Assemblée s’étaient maintenant levées pour continuer d’ovationner la proposition du président. Quelques hurlements de soutien, voire quelques sifflets enthousiastes, se firent entendre. Comme quoi la nature de la gueusaille ne change point, quel que soit l’endroit, pensa-t-il, accordez leur un tant soit peu de pouvoir, et ils transforment n’importe quel parterre en carnaval.
—Des milices ? On serait de retour sous Pétain ? […] Qui sont ces miliciens ?
Le général hésita quelques secondes avant de répondre.
—Eh bien, ce sont pour la plupart des milices communautaires constituées d’individus en provenance d’Afrique ou d’Asie. Elles sont particulièrement actives dans des quartiers comme Barbès, Château d’Eau ou encore Belleville. C’est malheureux, mais en temps de crise, les gens ont vite fait de se raccrocher aux personnes qui leur ressemblent le plus. Par ailleurs, des imams et des pasteurs évangélistes sont persuadés que ce que nous vivons est le début de la fin des temps. Ils se livrent à un prosélytisme très agressif dans tout Paris […].
Investi sans enthousiasme à la tête de son parti, élu au second tour par défaut contre l’extrême-gauche quelques années plus tôt, Jean-Marc Lemahieux était avant tout un technocrate, un bon gestionnaire qui n’avait pas accédé aux plus hautes fonctions sur la promesse d’un changement radical, bien au contraire.