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EAN : 9782818016640
640 pages
P.O.L. (22/08/2012)
3.22/5   18 notes
Résumé :
Le premier amour, paraît-il, n’est jamais que le prélude de la première défaite. On aime, puis on souffre. On essaie de se souvenir pour ne pas vivre, puis on essaie d’oublier – pour ne pas mourir. Mais il n’y a rien de tel qu’essayer d’oublier pour se souvenir, et rien de mieux qu’essayer de se souvenir pour réellement oublier.

Ces quelques pages racontent l’histoire d’un jeune homme qui comprend, lentement, qu’après avoir aimé une première fois, apr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'avais envie de découvrir ce livre après avoir entendu plusieurs fois Santiago Amigorena en live.
Après quelques premières pages, j'ai pensé le lire en diagonale mais, pas jusqu'au bout. Je craignais que l'écrivain soit insupportable de narcissisme. Finalement, j'apprécie cette lecture et je persévère dans ce gros livre de plus de 600 pages qui vaut la peine d'être lu. D'être écrit sans doute aussi, même si l'on n'aimerait pas souffrir autant d'un long, très long, interminable chagrin d'amour.
Bien sûr, Santiago est très jeune, très naïf, très privilégié, très prétentieux, très dépressif, très meurtri, très philosophe, très amoureux, trop… c'est un poète qui nous offre des mots lumineux, obscurs, inutiles et tellement précieux. J'ai posé ce livre, j'en ai lu d'autres, je l'ai repris et je l'ai trouvé tellement supérieur par sa qualité de style. Oui Santiago en fait trop, beaucoup trop avec ses inimitables subjonctifs imparfaits. Mais il faut se rappeler qu'il pense dans sa langue argentine, que c'est un esthète qui soigne ses phrases. . A travers son ressenti totalement autocentré, il décrit des printemps mélancoliques, des balades nocturnes dans Paris, des îles cocons, des exils douloureux, des amitiés précieuses, des expériences dangereuses, des larmes étincelantes. Et cela nous touche.
Conquise, je vais enchainer avec « Les Premières Fois»

Conquise, je vais enchaîner avec « Les Premières Fois »
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Le titre est prometteur : la première souffrance amoureuse st sans doute la plus marquante, parce qu'elle est teintée d'absolu. Et qui n'a pas été marqué par ce sentiment d'irrémédiable, la découverte de la relativité des choses?

Mais ce livre n'est qu'un long (très long!) récit de soi-même, un interminable débit de paroles qui tournent sans cesse autour d'elles-mêmes. La peine des autres peut parfois nous parler de nous-mêmes, ici elle se nourrit simplement d'elle-même.

Donc au final, je sors de cette lecture exactement comme je l'avais commencée : rien n'a changé en moi par cette lecture.
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Ce livre m'a touché à tel point que j'en pleuré. Par moment, et même dès les premières lignes, j'ai eu l'impression que ce livre racontait ma propre histoire d'amour avec une fille. Embarrassé, gêné, captivé, ce livre m'a obsédé pendant des jours, m'empêchant de pouvoir détourner le regard de ses pages. Un roman profondément touchant qui nous rappelle que les chagrins d'amour sont souvent les mêmes pour nous tous et que nous ressentons les mêmes choses dans ces moments là. Préparez vos mouchoirs, vous en aurez besoin.
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Critique sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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critiques presse (5)
LeDevoir
31 mars 2014
Au contraire, illustrant de façon profonde ce qu’est un écrivain véritable. C’est-à-dire un créateur de gouffres transformés en beauté. Sans esbroufe aucune, évoquant des enfers sur le ton que l’on emploie lorsqu’on les a apprivoisés en quelque sorte pour en faire des oeuvres.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LaPresse
14 janvier 2013
Avec cette suite de Premier amour, l'écrivain, cinéaste et scénariste franco-argentin Santiago H. Amigorena continue son oeuvre autobiographique singulière qui explore en profondeur les sentiments humains
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lexpress
26 septembre 2012
Derrière l'autoportrait faussement complaisant et masochiste, notre graphomane proustien brosse aussi la peinture d'un monde en perpétuelle mutation, à l'image des sentiments les plus intimes. Ou de notre manière d'aborder la littérature.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
11 septembre 2012
Traité du sentiment amoureux, prouesse narrative toute en ampleur et en ressassement, La Première Défaite montre un être intense qui écrit pour ne pas se suicider ou succomber à la démence.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
29 août 2012
A travers une écriture luxuriante, un humour en trompe-l'oeil et une naïveté travaillée, [l'auteur] maîtrise à merveille son obsession du ressassement, son besoin de revivre l'absence.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Avancer ne signifie pas forcément progresser : où règne le vide, où se tient l’absence, toute distance est infinie. Comme si souvent dans l’extrême malheur – ou l’extrême bonheur – les jours étaient des semaines, les semaines des heures ; minutes, mois et siècles se confondaient dans ce temps sans temps que nous connaissons tous et dont nous pouvons pourtant à peine parler.
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Je ne veux pas que mes mots, désormais, soient les esclaves de ton absence. Je ne veux pas que le silence, de nouveau, me contraigne à n’écrire que dans le deuil impossible d’une mort qui ne cesse jamais d’avoir lieu, d’une mort qui ne cesse jamais de mourir – et de ne pas mourir.
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Et l'île devenait mienne, et la nuit m'appartenait. J'avançais dans l'obscurité et je voyais au-delà d'elle. Je n'avais plus peur. Ou plutôt si : j'avais toujours peur mais je n'avais plus peur d'avoir peur. J'avançais dans la nuit et je sentais le monde.
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N’aimer qu’une seule personne pendant toute sa vie d’un amour partagé peut faire de nous un philosophe, un héros minuscule, postmoderne, humaniste – c’est-à-dire autre chose qu’un homme postmoderne, humaniste mais porté par des forces d’une même qualité. N’aimer que d’un seul amour solitaire, désespéré, pendant toute notre vie peut faire de nous un prophète – ou un poète.
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La volonté de ne plus aimer est encore de l’amour et la volonté d’aimer encore ne l’est déjà plus, le désir de ne plus se souvenir appelle encore la mémoire, alors que le désir de se souvenir encore convoque déjà l’oubli.
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Videos de Santiago H. Amigorena (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Santiago H. Amigorena
Santiago H. Amigorena était présent sur le plateau de la Grande Librairie pour évoquer son nouvel ouvrage, La justice des hommes, aux éditions POL dans lequel il se pose plusieurs questions sur l'amour dans un premier temps. Peut-on se quitter en s'aimant ? Peut-on s'aimer en se quittant ? Pour y répondre, il raconte l'histoire d'Alice et Aurélien, un jeune couple qui, comme tant de couples, ne trouve pas de réponses aux questions qu'il se pose. Une séparation dramatique les entraînera devant la justice des hommes.Mais le problème avec la justice des hommes est simple : trop souvent, elle n'est pas humaine et conduit les Hommes dans la pire punition qu'il soit, à savoir le silence.
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