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Luciana Berini (Traducteur)
EAN : 9782866453121
188 pages
Le Félin (04/06/1999)
3.75/5   14 notes
Résumé :
" Je ne suis pas mort. Certains d'entre vous risquent d'être agacés après tout ce que j'ai dit sur ma fin imminente, ma détermination à mourir, bref toutes les salades que j'ai racontées. Je regrette pour vous mais je suis toujours là, accroché à cette vie comme une moule aux décharges des égouts. "

Un récit subversif, parodique, burlesque et rocambolesque, entre Rome et New Delhi, un bijou de bonheur narratif par l'auteur de la jeune génération litté... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un sentiment en demi teinte ce livre : un mélange réel-irréel qui m'a plu au début et puis qui a fini par me donner la nausée.

Tout d'abord, voici les circonstances de lecture : Niccolo Ammaniti a été un coup de coeur pour plusieurs lecteurs et lectrices du mois italien.
Encore sous le charme d'Italo Calvino et de son oncle aquatique, j'ai accueilli avec enthousiasme la proposition de lecture commune d'Edualc…..l'aspect aquatique sans doute…. de plus, je trouvais la quatrième de couverture fabuleuse :

La première partie m'a plutôt intéressée : Marco est un jeune homme atteint d'un cancer des poumons et il refuse de se faire soigner. Sa vie dans Rome est la vie d'un jeune trentenaire, fiancé à Maria. Ils vont de fête en fête pour donner un sens à leur vie bien vide. La mère de Marco, très gratinée (un brin caricaturale) m'a fait rire. Un jour, Marco reçoit une lettre étrange de New-Dehli et part en Inde . A ce moment, je me suis demandée si en fait il décrit la réalité où s'il abuse de l'opium. J'ai ri devant le groupe de musique qu'il monte avec des amis : le GEP, (Groupe de L'Écoute Profonde). J'ai appris un mot « Didgeridoo » et le côté surréaliste d'un orchestre qui se produit dans les égouts m'a séduit….l'odeur (âmes sensibles s'abstenir) ou le milieu aquatique….encore lui….

Marco est poursuivi par des étranges « Oranges » , on sent que la lettre qui l'a invité à New- Delhi est une arnaque mais laquelle ?
Des passages m'ont fait rire : une course poursuite de Marco suivi par les Oranges, Marco sauvé grâce à un cochon…..Marco et ses compères jouant d'instruments improbables (ils font un Didgeridoo avec une gouttière….la rencontre dans les égouts avec le groupe GPEE (Groupe Purge des Égouts Engorgés) vaut son pesant de cacahouètes….

C'est dans la deuxième partie que cela se gâte et que j'ai eu du mal à finir : parce que cela devient franchement gore et porno : Marco découvre un trafic d'organes, digne de l'île du Docteur Moreau … Cela devient très sanglant …Et puis j'ai lu ce livre en novembre, la semaine qui a suivi les attentats, alors je n'avais pas le recul pour lire des bouquins où une gamine et sa mère se font fusiller, où des gens sont étripés….. cela m'a donné la nausée ….Même si j'ai trouvé quelques passages bien écrits (notamment un passage sur des musiciens sardes)


Bref, certainement pas la bonne semaine pour lire ce livre. Je retenterai cet auteur même si cet essai n'est pas concluant.
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J'ai entraîné Valentyne sur le premier roman de Niccolo Ammaniti, publié en Italie en 1997. Et j'en ai beaucoup de peine. Maudit sois-je de l'avoir entraînée dans ces égoûts de la littérature. Encore qu'à ce jour j'ignore tout de sa réaction, la suivante Libre à chacun d'avoir trouvé dans ce fatras de roman d'aventures, nous menant d'Italie en Inde, dans cette vague résurgence du thème de L'île du Dr.Moreau, dans ce bouquin branché branchies, coke et parties fines, une bonne dose d'humour et une salubre vulgarité. le héros, pas passionnant, gère une boutique d'aquariums et un cancer terminal, avec une fiancée et une mère romaine abusive. Il décide de partir en Inde suite à un courrier le mandant pour ses compétences de pro de l'aquariophilie. Ce qui l'attend là-bas se veut drôle et percutant, avec des personnages comme sortant d'une BD sous acide,. Niccolo Ammaniti est fils d'un célèbre psychiatre et chef du mouvement littéraire dit Cannibale. Dit comme ça on s'attend au pire...Et c'est pire.

Suis-je injuste? Ou suis-je has been, enfin has read? Pour ne point avoir saisi l'importance de ce premier roman, dont il se murmure qu'il ne serait en fait qu'une reconstruction de la thèse de fin d'études en sciences biologiques de Niccolo Ammaniti. Cela n'empêche pas les livres d'Ammaniti de se vendre comme des panettone sur la Piazza Navona. Donc si un fond de trafic d'organes, appartenant à de pauvres Indiens, les organes, si un ahurissant concert dans les égoûts, si des créatures sortant de la trilogie Men in black qui se prendraient pour des personnages de roman vous tentent, prenez le prochain vol Rome-New Delhi et connectez-vous sur Branchies. Je serai tout ouïe si vous avez goûté le dépaysement.
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Désireuse de découvrir des auteurs italiens, j'ai choisi un peu par hasard Branchie (1997), de Niccolò Ammaniti (qui existe sous le titre Branchies en français). Il s'agit de son premier livre, ré-édité récemment par la maison d'édition Einaudi.

Marco Donati a trente ans et est atteint d'un cancer qu'il a décidé de ne pas soigner [continuez à lire ce que j'écris, c'est un livre drôle en fait !!]. Sa vie à Rome se résume à une passion pour les poissons, une petite amie qu'il n'aime pas et qu'il n'arrive pas à quitter et un penchant pour la Vodka glacée. Un beau jour, il reçoit une mystérieuse lettre venant d'Inde...

J'ai adoré ce livre ! Il est plein d'humour, de situations invraisemblables et de personnages étonnants... Je veux découvrir d'autres auteurs italiens, mais je reviendrai certainement vers lui, j'ai déjà noté quelqu'uns de ses titres qui m'intéressent. J'en reparlerai !
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Décalé, drôle, parfois délirant, ce roman est facile à lire et fait passer un bon moment. le narrateur est entraîné dans de folles péripéties et rencontre des personnages étonnants.
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Faut faire gaffe aux oranges
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
– Et toi, tu ne fais pas de musique ? me demande-t-elle.

– A dire vrai, j’ai appris à jouer d’un instrument en suivant les instructions des fascicules hebdomadaires qu’on achète dans les kiosques. Je jouais quand j’étais au magasin et que je n’avais rien à faire.

– C’est quoi comme instrument ?

– Le didjeridoo.
Pour ceux qui l’ignoreraient, le didjeridoo est l’instrument des aborigènes d’Australie : il fonctionne à la fois comme une trompette et un mégaphone. Il s’agit d’une branche d’eucalyptus d’un mètre et demi de long et d’une dizaine de centimètres de large, creusé par les termites. Comme avec la trompette, la vibration des lèvres produit le son fondamental auquel se superpose l’émission de vocalises dans le tube ; en modifiant la configuration de cette cavité orale, le musicien sélectionne les sons partiels supérieurs produits par sa bouche, ce qui fait aussitôt varier leur hauteur de leur vibration.
– Fantastique ! s’exclame Livia excitée. On a enfin trouvé le quatrième membre du Groupe de l’Ecoute Profonde ! mais tu sais en jouer selon les techniques de respiration circulaire ?
Pour ceux qui ignoreraient également cela, cette technique permet de reprendre son souffle sans pour autant suspendre l’émission d’air et de garder un son continu.
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Je ne suis pas mort.

Certains d’entre vous risquent d’être agacés après tout ce que j’ai dit sur ma fin imminente, ma détermination à mourir, bref toutes les salades que j’ai racontées.
Je regrette pour vous mais je suis toujours là, accroché à cette vie comme une moule aux décharges des égouts. Bien sûr, j’ai fait des choix radicaux, mais nécessaires.

La vieille dame en noir devra attendre encore un peu.
L’ex-abominable Subotnik m’a débarrassé du cancer. Il a retiré mes poumons désormais dévorés par les métastases, il est intervenu sur mon système sanguin, a dévié mes artères, bref il m’a totalement reconstruit et sauvé. Maintenant, je vis dans un énorme bassin de l’aquarium municipal de Berlin. J’ai de très belles branchies filiformes autour de la tête.
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