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La Hanse Galactique tome 1 sur 5
EAN : 9782843449024
290 pages
Le Bélial' (19/05/2016)
3.64/5   43 notes
Résumé :
Au XXIIIe siècle, alors que l'humanité s'est implantée sur quantité de planètes, les négociants interstellaires forment une alliance afin de protéger leurs intérêts : la Ligue polesotechnique. Nicholas van Rijn, directeur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, est le plus flamboyant de ces princes-marchands : le présent volume réunit ses aventures initiales…

Apparu en 1956 dans les pages d'Astounding Science Fiction, personnage falstaffien hâ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Poul Anderson est un de mes auteurs favoris, un de ceux que je lis quand je veux "quelque chose de bon".

Ce tome 1 de la Hanse Galactique ne fait pas exception à la règle, et je me suis régalé.

L'ensemble des nouvelles permet à l'auteur de construire un univers riche, très documenté, ultra-cohérent.
Nicholas van Rijn, personnage central et principal de ce tome 1, est absolument exceptionnel, dans le style anti-héros bedonnant, jouisseur et truculent, esprit brillantissime et totalement axé sur le profit.

Il m'a irrésistiblement fait penser au personnage de Red campé par l'excellent Walter Matteau dans le film Pirates de Polanski ! C'est exactement le même mélange d'aventure et de comédie, violente et à la moralité douteuse souvent, où le capitaine en question tire toujours son épingle du jeu !

C'est très bien écrit, formidablement traduit par m. Brèque, vraiment savoureux (dans tous les sens du terme !).
Ici, le prince-marchand (un peu pirate sur les bords... et beaucoup au milieu) prône la paix et l'entente, dans la plupart des cas, parce que ça favorise le commerce. Quitte à provoquer une guerre pour en arriver où il veut... Mdr !

C'est fin, c'est intelligent, c'est bourré d'humour et d'action, de néologismes et d'interjections inventifs (merci au traducteur, une fois de plus), de science plus ou moins hard, bref c'est que du bonheur.
Je sais, je le dis à chaque fois. Et je le redis : Poul Anderson, c'est excellent, lisez-en ! :)
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Truculent, tonitruant, excellent

Le Prince-Marchand, premier des cinq volumes de la Hanse Galactique, nous projette au début du 25ème siècle, où nous suivons les aventures du truculent Nicholas van Rijn, marchand interstellaire, personnage haut en couleurs au verbe haut, amateur de tabac, d'alcools fins, de bonne chère et de jolies femmes. Ce volume 1 comprend une nouvelle d'une quarantaine de pages (Marge bénéficiaire), un roman court (Un homme qui compte) qui en fait 200, ainsi qu'une chronologie de l'univers commun au Commonwealth de van Rijn et à l'Empire Terrien (un Etat qui lui est postérieur) des aventures de Dominic Flandry.

- L'univers

Pour résumer :

* Au 21ème siècle, tous les peuples de la terre s'unissent pacifiquement pour former la Civilisation technique.

* Au 22ème siècle, la propulsion supraluminique est inventée, menant à la colonisation de planètes extrasolaires et aux premières rencontres avec des extraterrestres intelligents (= Sophontes : ce terme, inventé par Karen Anderson, la femme de Poul -et partenaire d'écriture occasionnel- sera repris par d'autres écrivains de SF dans leurs propres oeuvres).

* Enfin, au 23ème siècle, les marchands interstellaires s'unissent en une Ligue Polesotechnique, équivalent spatial de la Hanse teutonique médiévale / de la Renaissance (puissante association de villes marchandes situées autour de la Baltique et de la Mer du Nord), d'où le nom du cycle. van Rijn est une des figures de proue de cette organisation. La ligue comprend des membres issus d'un millier d'espèces différentes, transcende toutes les frontières politiques, signe ses propres traités et a son agenda bien à elle. Elle ne se soumet à certaines limites imposées par le gouvernement terrien officiel que pour éviter de passer pour une organisation impérialiste. Ce n'est pas la seule corporation (au sens médiéval du terme) interstellaire, puisque par exemple les pilotes d'astronefs en ont également formé une.

- Marge bénéficiaire

Cette nouvelle est une excellente introduction à l'univers et au personnage de van Rijn. Tout est très clairement posé et expliqué, dans le style fluide, agréable et parfois haut en couleur de Poul Anderson (comme d'habitude, traduction impeccable de Jean-Daniel Brèque). le Prince-Marchand a notamment un vocabulaire très… fleuri, assez jouissif pour le lecteur. le texte a un très vague parfum du premier tome de Fondation, pas du tout pour la déliquescence technique ou civilisationnelle mais pour la façon dont des marchands interstellaires manipulent des nations multiplanétaires qui leur posent problème sans jamais tirer un coup de canon.

Car là est aussi l'intérêt du texte : une civilisation extraterrestre bloque le passage vers Antares et son juteux marché, capturant même les pilotes d'astronefs (dont elle manque cruellement et que sa xénophobie empêche d'aller en faire former dans l'espace de la Ligue) et les asservissant grâce à des implants cybernétiques. Alors que, dans un Space Opera normal, le gouvernement aurait envoyé une flotte militaire menée par un(e) vaillant(e) héros (héroïne) histoire de leur apprendre les bonnes manières, là les choses se passent plus subtilement, dans le feutré comme on dit. van Rijn et un allié de circonstance vont mener l'affaire de main de maître, en battant l'ennemi sur un plan complètement inattendu : celui des… marges bénéficiaires qui donnent leur titre à la nouvelle.

On a donc affaire à un excellent texte, en lui-même et en tant qu'introduction à cet univers.

- Un homme qui compte

Van Rijn, son pilote (et ingénieur) Eric et la charmante dirigeante d'une planète offrant d'alléchantes perspectives commerciales sont obligés de faire un amerrissage d'urgence sur Diomède, une immense planète de type terrestre (quatre fois la surface habitable de la Terre) habitée par des sortes de phoques humanoïdes à ailes de chauve-souris qui sont certes intelligents, mais ne sont dotés que d'une technologie très primitive (du fait de l'absence quasi-totale de métal sur ce monde, elle en est au stade néolithique, même si les indigènes se sont montrés très inventifs et disposent de trains à voiles et de moulins). Et là, de multiples problèmes se posent : leur nourriture est hautement allergisante pour les terriens (donc impossible à manger), ces gens là se mènent des guerres inter-claniques féroces (mais bon, comme le dit van Rijn, entre deux camps opposés, il y a toujours de la place pour un honnête marchand pour faire un petit bénéfice, non ?), et enfin, le vaisseau de nos aventuriers coule, tandis qu'on leur confisque leurs désintégrateurs. Et évidemment, l'avant-poste commercial de la Ligue était caché dans un coin isolé de la planète, ce qui fait que pour les geôliers, il s'agit d'un scénario de première rencontre extraterr… pardon extra-Diomédienne.

Commence alors un récit classique, en SF, où un ingénieur (Eric) perdu sur une planète primitive / dans le passé / un monde parallèle moins avancé introduit chez les locaux des connaissances scientifiques, des technologies, des procédés (ici la production de masse) ou des concepts (ici l'infanterie chez une race qui ne connaît que les combats navals ou aériens) qui étaient jusque là inconnus. de son côté, van Rijn va montrer une extraordinaire habileté de politicien, démagogue, orateur, négociateur et bien entendu roublard pour à la fois regagner sa base (avant de mourir de faim, de préférence) et de mettre un terme au conflit sans objet qui oppose les clans de marins à ceux de migrateurs, essentiellement pour des questions de rapport au travail manuel et de comportement sexuel.

L'intrigue est déjà intéressante, les dialogues fort savoureux, mais là n'est pas le réel intérêt de ce roman court : c'est en fait sur l'aspect worldbuilding / Planet Opera qu'il faut le chercher. Dans la postface, Poul Anderson révèle qu'il s'agit de sa première tentative de créer un monde (et ses habitants) cohérent en se basant sur les données scientifiques (astronomie, géologie, climatologie, etc), et il faut bien avouer que pour un coup d'essai, c'est en fait un coup de maître. J'ai rarement vu texte Planet Opera à la fois aussi intéressant, cohérent et solide tout en étant aussi court. Je veux dire, Dune ou la trilogie Helliconia sont des monuments, des bijoux, mais ces ouvrages offrent aussi à leur auteur beaucoup plus de pages pour bâtir une planète à la fois riche, intéressante et réaliste. En à peine 200 pages, Poul Anderson fait jeu égal avec ces références, et nous immerge dans deux cultures autres, parfaitement crédibles dans le cadre de la planète très singulière qui est la leur.

Au final, c'est un excellent texte, aussi bien sur le plan de l'intrigue que sur le plan du worldbuilding ou sur celui des excellents dialogues.

- En conclusion

Ce tome 1 est vraiment excellent, avec son truculent et tonitruant personnage principal, son univers moins centré sur la force brute que sur la diplomatie, le commerce, la négociation et la roublardise, ses dialogues savoureux et la magistrale leçon donnée en terme de worldbuilding / Planet Opera dans le roman court Un homme qui compte. Comme d'habitude avec Poul Anderson, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire l'ouvrage, que je recommande sans réserve. J'ai du coup hâte de découvrir les tomes suivants, dès l'année prochaine.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Vous aimez les militaires qui s'envolent dans l'espace et flinguent à tout va les pas comme nous, Poul Anderson a pensé à vous en créant un personnage au corps gras mais au cerveau musclé.

Poul Anderson est un écrivain prolixe dont l'oeuvre a été peu traduite en France, les éditions du Bélial tentent depuis quelques années d'y remédier, notamment à travers l'édition du cycle de la hanse galactique (le pourquoi du nom dans les commentaires) qui devrait compter 5 volumes.
Que trouve t'on dans ce recueil : un avant-propos du traducteur, une nouvelle, un roman, une postface de l'auteur et une chronologie.

Marge bénéficiaire :
Des individus bas du front décident que leur territoire doit rester pur et préserver des espèces inférieurs. (Non non, nous ne sommes pas sur notre bonne vieille terre mais aux confins de la galaxie). Ils décident de vivre en autarcie et d'interdire l'accès à leur espace vital, même aux braves marchands et à leur route commercial. Malheureusement pour eux, Nicholas van Rijn, directeur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs, voit leur désir d'indépendance comme une gifle à sa liberté de commercer librement avec comme résultat celui de grever sa marge bénéficiaire.
Nicholas van Rijn, le prince-marchand du titre est un personnage haut en couleur, "majestueux et sphérique comme une planète", très égocentré sur sa personne et encore plus sur la bonne santé de son commerce d'épices. Un manipulateur de génie n'hésitant pas à se jouer de la vie d'autrui pour parvenir à ses fins. Il emploie un langage très fleuri au charme désuet, allant jusqu'à haranguer Dieu pour le prendre à témoin de cette foule d'incapables censée le servir.
Nous sommes ici dans l'utopie commerçante : le libre échange a gagné face aux idéologies rétrogrades socialistes et communistes, l'Etat est désormais une coquille vide et l'OMC la Ligue polesotechnique à tout pouvoir. Tout le plaisir de cette nouvelle vient du personnage de Nicholas van Rijn et de sa stratégie pour éviter le maximum de perte de marge commerciale. Pas de gros bourrins de militaires ici pour rappeler à l'ordre ces cocos, mais toute un stratagème que je vous laisse savourer sans spoil.
J'ai bien aimé ce texte plein d'ironie.

Un homme qui compte :
Notre fameux prince-marchand et quelques comparses se retrouvent suite à un sabotage, prisonniers d'un monde hostile peuplé de chauve-loutre (comme une chauve souris mais avec un loutre à la place de la souris !) en plein conflit. Pour corser le tout, leurs vivres sont assez réduites, le compte à rebours de leur survie est lancé.
Malgré une construction de monde assez intéressante pour l'époque, je me suis vite ennuyé à sa lecture. Plusieurs raisons à cela : le prince marchand y est un peu moins présent, les autres personnages se révélant assez quelconques; une narration entrecoupée d'explications mal intégrées dans le récit, des péripéties nombreuses qui n'ont pas su relevé mon intérêt, bien au contraire, les trouant plutôt du style "Tirer à la ligne". Malgré sa brièveté, c'était long. Pour finir, le texte accuse le poids des ans, pouvant intéresser les plus vieux lecteurs de pulps durant leurs jeunes années et fortement ennuyer les autres.
On pourra, peut-être, reprocher au Bélial d'avoir été un peu chiche dans le nombre de textes présents dans ce premier volume.

Au final, la découverte d'un personnage atypique, odieux mais néanmoins sympathique. Pas assez cependant pour continuer la lecture des futurs volumes.
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Avec le Prince-Marchand, les éditions du Bélial' et leur traducteur fétiche Jean-Daniel Brèque ouvrent une nouvelle page de leur mise en lumière des oeuvres de Poul Anderson. En effet, ceci est le premier tome d'une nouvelle édition pentalogique de la saga de la Hanse galactique !
Au XXVe siècle, nous suivons les aventures de Nicholas van Rijn, truculent directeur de la Compagnie solaire des épices et liqueurs. Roublard au possible, mais ô combien agaçant dès qu'il s'agit de manipuler ses contemporains, Nicholas brille par sa capacité à se tirer de n'importe quelle situation du moment qu'il y a de l'argent à se faire ou du pouvoir à conquérir. Heureusement donc qu'il n'est pas le personnage forcément incontournable du roman principal de ce premier tome, car si sa carrure et sa personnalité sont immanquables, ne supporter que lui peut se révéler fatigant.
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Marge bénéficiare

Une zone de l'espace est sous le contrôle d'une espèce retorse et exclusive. Ses agissements mettent à mal le commerce et l'approvisionnement vers les zones éloignées du futur empire terrien. van Rijn propose une solution inusitée mais potentiellement très efficace pour remédier à ce problème qui repose sur la notion économique de marge bénéficiaire…

Certes, il y a du bon et du très bon dans cette nouvelle. le rythme est enlevé, l'intrigue bien construite et les personnages savoureux. Notamment, le libre sieur van Rijn qui est tout en verve et contrastes, à contre-courant des tendances de l'époque (et d'aujourd'hui). Cependant, le sort réservé à la gente féminine n'est pas de mon goût. Pas du tout. Il me semblait que les femmes n'étaient plus capilo-tractées depuis la fin de la préhistoire… J'ai été très déçue de ce point de vue, surtout venant d'un auteur que j'admire (même si le sexe faible n'est pas souvent mis très en valeur par Poul Anderson).

Il m'a fallu quelques jours pour passer outre ce premier contact décevant et me relancer dans la suite du Prince-marchand avec la novella Un homme qui compte.
Un homme qui compte

Ce court roman est une excellente porte d'entrée dans l'histoire du futur de Poul Anderson qui s'achèvera par la Longue Nuit. Les lecteurs pourront apprécier le style élégant et concis de l'américain, tout comme l'étendue de ses connaissances. van Rijn, Eric, son ingénieur et sa compagne Sandra -au demeurant, gouvernant son propre monde- se sont échoués sur Dioméde, un immense monde aquatique parsemé de quelques terres. Cette planète, son climat, ses caractéristiques ainsi que sa faune et sa flore sont totalement cohérents et crédibles. L'auteur nous explique dans une préface qu'il s'agit de sa première création du genre, en tenant compte des aspects astrophysiques, climatiques, environnementaux et physiques. Nous pouvons mesurer la prouesse réalisée, surtout dans un texte condensé. Les indigènes, des loutres volantes sont au diapason de leur planète et sont un modèle d'adaptation aux conditions diomédiennes. Leur évolution au fil des siècles, leurs divergences puis leurs affrontements inévitables sont également convaincants et documentés! Il est impossible de ne pas s'immerger totalement dans le monde aquatique et pluvieux de Dioméde. Question ambiance, j'ai ressenti une vague nuance scandinave, liée à l'âpreté des combats et la rudesse des moeurs, comme un petit parfum de la Saga du même auteur.

La difficulté est d'autant plus épineuse pour nos trois humains échoués sur cette planète océan que rien n'est comestible pour eux, il donc vital qu'ils soient secourus avant que leurs réserves ne tombent à sec. Encore faut-il convaincre les indigènes plutôt suspicieux et belliqueux de les aider. C'est là, qu'entre en jeu tout le génie de van Rijn. Ces naufragés pouilleux et sans valeur aux yeux des diomédiens vont-ils parvenir à leur fin?

Nous nous doutons de l'issue. Poul Anderson parvient toutefois à nous faire vivre de bons moments de tension et de suspens à travers ce court planet opera. Chapeau! Que diantre! Ce Prince-marchand vaut le détour. Macho, gras, despotique, il s'avère gouleyant et savoureux à souhait. Nous partageons parfois l'agacement d'Eric l'ingénieur devant sa roublardise et son arrogance ainsi que l'admiration de Sandra devant son ingéniosité et son charisme. Et quel leadership!

« Je crois que sans nous, il aurait trouvé un moyen de revenir. Mais nous sans lui – non. » Tout est dit.

Les personnages féminins sont bien mieux « respectés » que dans la nouvelle d'introduction et ont d'ailleurs un rôle crucial dans cette novella!

A ces nouvelles, s'ajoutent des textes de l'auteur, une préface incontournable et surtout une chronologie de cette histoire du futur. Elle est particulièrement bienvenue, car les textes sont disséminés dans toutes les directions (et c'est un sacré travail d'y voir clair et de proposer une référence chronologique. J'y ai passé des heures pour juste ceci et cela).

Le Prince-marchand tient davantage du planet-opera que du space-opera avec un texte cohérent et élégant qui ne néglige pas la trame et les rebondissements. Poul Anderson met sa plume et sa créativité au service d'une histoire flamboyante dans un cadre propice à l'aventure, avec un personnage atypique, agaçant parfois, captivant certainement.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le rôle du chef n'est pas de tout faire lui-même. Son rôle, c'est d'ordonner, de persuader, d'embobeliner, de houspiller, de soudoyer... exactement ça !... pour entraîner les gens à faire ce qui doit être fait, qu'ils le croient possible ou non.
Vous dites : il a passé son temps à flâner en baratinant, à plaisanter et fanfaronner pour impressionner les natifs du pays ? Évidemment ! Il fallait bien que quelqu'un s'en charge.
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- Réveillez-vous ! Seriez-vous en train de rêvasser, par hasard, pour rester debout comme ça avec les dents pendantes claquant dans la brise ? Par Lucifer et sa foudre ! Si nous voulons garder ce radeau, il faut nous en servir, cornediable ! Vous, dirigez la batterie ici pendant que je transmets mes ordres au timonier. Par tous les démons de l'enfer ! (Nicholas Van Rijn)
Il s'en fut, haletant telle une antique locomotive à vapeur à laquelle il ressemblait par le poids, le bruit et la couche de suie.
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Vous ne comprenez rien aux vertus du mensonge – parce que vous n’êtes pas mariés, je suppose.

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« […] Nicholas van Rijn, de la Ligue polesotechnique, ne fait rien sans une bonne raison, et il ne dit rien qui ne soit calme et raisonnable. Enfin ! rien que le nom de mon astronef aurait dû vous mettre la puce à l’oreille. »
Rentharik parut se flétrir. « Comment cela ? murmura-t-il.
- Mercure, expliqua l’homme, était dans l’antiquité le dieu romain du commerce, du jeu… et, ja, des voleurs. »
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« Brrr ! Je suis prêt à donner cinq milles cierges pour être de retour dans mon bureau de Djakarta !
- A quel saint faites-vous cette offre ? demanda Dame Sandra.
- A saint Nicolas, bien sûr… mon homonyme, patron des voyageurs et…
- Saint Nicolas serait sage d’exiger une promesse écrite », commenta-t-elle.
Van Rijn vira au rouge pivoine, mais on ne rabroue pas l’héritière d’une nation ayant d’importantes concessions commerciales à offrir. Il se défoula en hurlant des injures à Wace qui s’éloignait.
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Vidéo de Poul Anderson
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