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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Loin des bras » mais avec beaucoup d'humanité, Metin Arditi raconte, sous forme de journal, le premier trimestre d'une institution renommée en Suisse, au bord de la faillite suite au décès de son fondateur. L'enjeu de ce premier trimestre est la reprise, et sous quelles conditions, de ce pensionnat huppé à qui des familles aisées confient l'éducation de leur rejetons. Avec en toile de fond les tractations financières et en contrepoint le babil insouciant et complice des élèves, l'auteur livre la vie intime et les secrets de chacun, au fil d'un montage kaléidoscopique qui dépeint les anecdotes de la vie de l'école ainsi que les souvenirs et réminiscences de passés souvent douloureux.

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J'ai beaucoup aimé l'atmosphère fin des années 50 de ce roman, ses nombreux personnages, élégamment décrits, la construction qui fait se succéder en chapitres courts chaque professeur de l'internat. Dans ce lieu clos, « tout le monde méprise un peu tout le monde », comme le dit une des enseignantes, mais surtout chacun essaye de cacher un manque, une faiblesse, une trahison subie, un deuil, mais en même temps, chacun est maintenu en équilibre par une passion, le théâtre, la photographie, la danse ou la pâtisserie orientale. Cela peut sembler schématique, dit de cette manière, mais ça ne l'est pas du tout, c'est comme la vie, tout simplement !
Pour rendre encore plus justice à ce roman, proche du coup de coeur, j'ajoute aussi qu'il n'a rien d'un huis clos théâtral, les paysages du bord du Léman ont une grande importance aussi, le bourg, la ville proche. D'autre part, l'empreinte de l'histoire du XXème siècle est très forte dans les parcours et les blessures secrètes des professeurs, de différentes origines, américain, turc, allemand, autrichien ou français.
Bref, je ne peux que vous encourager à le découvrir aussi, ainsi que L'imprévisible du même auteur !

Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Ce n'est pas à mon goût le meilleur de Metin Arditi
Une sorte de huis clos entre des adultes qui n'ont rien en commun si ce n'est d'avoir croisé la route de Georges Alderson. Mais Georges Alderson, génial fondateur de ce pensionnat suisse, n'est plus et sa veuve se débat avec des problèmes financiers, des défections à répétition, des professeurs qui ne remplissent plus les canons de perfection auxquels doivent prétendre ce type d'institut. L'ambiance doit beaucoup au principe de ce type de pensionnat qui accueillait dans les années 50-60 des garçons de 7 à 18 ans, que les parents souhaitaient éloigner moyennant des sommes considérables. On assiste au naufrage de l'entreprise, en suivant chaque individu : pensionnaires malheureux de ne pas être suffisamment aimés, professeurs qui ne peuvent pas se débarrasser de leur passé, intendante dont les mérites ont été insuffisamment reconnus, le tout sur fond de choix sexuels pas toujours compatibles avec l'époque.
Le roman est bien écrit, fluide et facile mais laisse un petit goût d'amertume : peut-on vraiment effacer un passé douloureux pour « refaire » sa vie.
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