AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782847207705
224 pages
Gaïa (07/06/2017)
4.03/5   16 notes
Résumé :
Voyager ne sert à rien. Pourquoi choisir les chemins de traverse, s’engager dans les replis accidentés du Caucase ? En parcourant à pied l'Arménie et la Géorgie, Clara Arnaud revient à l'essentiel.
Au rythme de la marche, les pas claquent, ceux du cheval répondent, et la pensée chemine, loin de la cacophonie et de l'urgence du monde.
Que lire après Au détour du Caucase : Conversations avec un chevalVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Pourquoi marcher au XXIe siècle quand on pourrait voyager en train, en car, en voiture ou, plus simplement, sur le dos d'un cheval ?

Pendant près de cinq mois, en 2016, une jeune femme, seulement accompagnée d'un cheval, parcourt à pied l'Arménie et la Géorgie. le cheval lui sert de porte-bât mais aussi de prétexte au dialogue intérieur.

Rencontres insolites, réflexions introduites par « Voyager ne sert à rien » et poursuivies par une célébration de la marche : « Marcher, c'est une façon de lutter contre le renoncement. Contre cette lame de fond qui nous attire, nous amène à se "conformer" par peur ou par paresse. L'école, le travail, la famille, tout un faisceau d'institutions conspirent, nous encerclent, et nous voilà bien vite contraints de rentrer dans les rangs dont l'on a songé à s'éloigner. Rêver ? Quelle drôle d'idée ! nous martèle une société qui se veut pragmatique, efficace, raisonnable et semble pourtant marcher sur la tête. »

Ce récit est un divertissement offert à ceux qui, quoiqu'en dise l'auteure, veulent rêver du Caucase ou, plus simplement, apprendre à le connaître un peu, tel qu'il est de nos jours.

Les références aux livres cités dans ce récit confirment la place que, marche après marche, Clara Arnaud souhaite se faire au milieu d'autres aventuriers.

Ce livre peut susciter des envies et faire voyager d'une autre façon ...
Commenter  J’apprécie          10
Je viens de fermer le livre, les yeux de l'imagination encore remplis de ces paysages magistraux de l'Arménie et de la Géorgie. Me manque le son du duduk, instrument que l'auteur ne mentionne pas, peut-être parce qu'elle n'a rencontré personne qui joue de ce magnifique instrument reconnu patrimoine de l'UNESCO.
Mais le lecteur comprend que l'admiration de ces montagnes se mérite, se prépare longtemps à l'avance, se désire, car marcher sur ces chemins escarpés, glissants, enneigés, sous le soleil, l'orage, la pluie battante... pas facile !
En tout cas, désormais, chaque matin, je me lève en pensant aux aventures de Clara et ses chevaux en disant : Davaï !
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre est intéressant et bien écrit. Mais il se borne à une sorte de carnet de route auquel manquent certains éléments du contexte : Comment à été choisi l'itinéraire ? Quel financement ?
Du livre ressort l'impression que l'auteure est très courageuse, mais aussi sûre d'elle, voire arrogante, et profite de l'hospitalité des habitants des régions traversées sans vraiment leur apporter quelque chose.
Commenter  J’apprécie          10
Le récit des pérégrinations d'une jeune fille partie à l'aventure dans le Caucase avec un cheval pour seul compagnon: assez bien écrit et donne envie de partir à l'aventure
Commenter  J’apprécie          30
Même pas trente ans et il y a longtemps qu'elle voyage. Cette fois, c'est l'Arménie, la Géorgie avec un jeune étalon noir d'à peine quatre ans. Un Tesson féminin qui n'aime que les chemins de traverse.
Auteure à suivre
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Voyager ne sert à rien. Des générations l’ont fait, des milliers d’hommes et de femmes ont écumé les mers, envahi ce qu’ils pouvaient de territoires étrangers, sont revenus tout aussi ignorants qu’avant, tantôt gonflés d’arrogance, tantôt tête basse ayant au moins glané en chemin une dose d’humilité. On a beau se pénétrer de cette thèse, elle ne nous convainc pas tout à fait. Et s’il y avait tout de même quelque chose à cueillir dans l’errance ? Alors ça y est, c’est parti, c’est le grand cabotage. Le départ, l’étourdissement du saut dans le vide, le vertige d’être à flanc. Le sac à dos est gorgé, à ras bord, boursouflé de ce que l’on n’ose appe- ler le nécessaire – car on ne sait ce qu’est la nécessité. Est-ce un caprice d’enfant gâté ; est-ce une lubie, un acte de folie, ou bien de rébellion ? Est-ce un geste poétique, un défi à son corps sédentaire ; est-ce un coup de tête ou un engage- ment ? Que va-t-on chercher en se traînant à pied par tous les temps en compagnie d’un cheval ? Il y aura des escales, des rencontres, de la pluie drue, des jours de froid et du soleil ravageur. On tanguera parfois, on piétinera, on filera au vent les jours allègres. Les semaines dureront une éter- nité, comme les étés de l’enfance, puis tout sera déjà fini. Au fond, on se moque de collectionner les rencontres et les paysages, les kilomètres et les courbatures. Partir n’est qu’un prétexte, et l’on pourrait tout aussi bien le faire au pied de chez soi si l’on était plus sage. L’important c’est le rythme, les pas qui claquent, ceux du cheval qui leur répondent, ces fragiles instants où l’on coïncide avec l’exacte pulsation du monde. On se dit que l’on tient là un alibi.
Commenter  J’apprécie          50
Pourquoi tu marches ? parce que j’aime aller à pied. Me contenté-je de répondre.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Clara Arnaud (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Clara Arnaud
Présentation "Et vous passerez comme des vents fous" par l'auteure (Actes Sud, 5 mn)
autres livres classés : caucaseVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (39) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
601 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}