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EAN : 9780035563138
Fayard (05/09/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
De la spiritualité japonaise on ne connaît guère en Occident que le shintoïsme et le bouddhisme zen lequel est, au Japon, de loin le moins répandu. Après ses nombreux séjours dans une lamaserie de l'Himalaya décrits dans son livre Avec les lamas tibétains, Paul Arnold, qui a des liens étroits avec le Japon, a pénétré dans les arcanes des sectes bouddhistes japonaises les plus importantes, en particulier de celles qui pratiquent une doctrine et des rites secrets. Il ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voici un parcours où je me replonge avec délice ! Il y a plus de 40 ans de cela, je découvris les recits de Paul Arnold et notamment celui-ci, recueils comme d'un journal de ses séjours auprès des plus grands maîtres bouddhiques japonais des années 70 pour en pénétrer certaines arcanes et secrets, sur des méthodes et des expériences mystiques exceptionnelles. Témoignage toujours précieux car d'une recherche et d'un vécu authentique, il nous permet de revenir aux sources du bouddhisme japonais, c'est-à-dire : le chamanisme, les itako, le Sôto, shintô, le Tendaï, le Shingon, Nichiren...,et autres formes du Zen japonais. Une mine d'infos pour qui veut savoir d'où vient et comment se pratiquait le Zen !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Un soir, le Maître parla ainsi : Celui qui étudie la Voie doit cesser de juger en homme. Cela revient à dire qu'il doit se conformer au bouddhisme. La plupart des hommes sur terre pensent dans un esprit "Petit Véhicule", distinguant le bien du mal, séparant la juste de l'injuste, ils prennent ce qui est juste et rejettent l'injuste.. Il faut simplement cesser de juger en homme et entrer dans la Voie bouddhique. Pour entrer dans la Voie bouddhique, il faut renoncer à distinguer ce que d'après son propre esprit on estime bon et ce qu'on estime mauvais ; il faut oublier ce qui pourrait nous être agréable ou les pensées qui pourraient naître dans notre esprit et, sans s'occuper de savoir où se trouve le bien et le mal, se conformer aux paroles et aux actes quotidiens des fondateurs du bouddhisme. Ce que nous pensons être bien ou ce que d'autres jugent bien, n'est pas forcément bien. Dès lors, il faut oublier le qu'en-dira-ton, faire abstraction de ses propres pensées et aller son chemin en se conformant au bouddhisme. Même si le corps doit en souffrir et si l'esprit doit en être affligé, il faut faire abnégation de son corps et de son esprit et imiter le comportement des hommes vertueux du passé et des Pères du bouddhisme. Ainsi comprendra-ton de manière certaine la doctrine qui mène à l'Éveil.
p. 141
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Parallèlement ils se préparaient à la momification par un régime alimentaire rappelant celui des itako mais à un degré plus sévère. Ils se privaient définitivement de viande et de poisson. Pendant une première période de 3 ans et 3 mois, ils s'interdisaient les 5 céréales, riz, orge, blé, soya, pois rouges. Durant une seconde période de même durée, ils s'interdisaient 10 céréales et tout légume cultivé, ne se nourrissant que de fruits sauvages ou de glands. Enfin ils ne mangeaient plus que l'écorce des arbres ; cela s'appelait kigouÎ. Ce régime privait progressivement le corps de toute graisse et rétrécissait les entrailles. Le corps se desséchait vivant et commençait sa momification.
p. 49
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Toutes les voies exigent durant un temps plus ou moins long -d'un minimum de 100 jours- un mode de vie exceptionnel suivi avec rigueur, une règle acceptée au départ par un acte de volonté et impitoyablement observée en dépit de douleurs physiques ou morales, une manière de dressage matériel et spirituel qui ne souffre aucun relâchement. Le zen, en dépit des apparences, ne s'éloigne point de cette règle. Le zen poursuivi par le moine dans un temple clos exige pareillement une vie austère, mais sans limitation précise de durée ; en quoi il s'ouvre à tout individu pour le mener selon ses dispositions plus ou moins vite vers l'Éveil.
p 164
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J'ai toujours été sensible à l'idée d'entraide. Je posai, ce soir-là, aussi cette question. Pour le shinngonn l'altruisme est bon mais n'est pas essentiel ; car seules importent la compréhension et la contemplation du mandale : dès lors l'homme réformera ses passions en volontés bénéfiques, et l'amour de soi se reportera nécessairement sur le prochain. C'est ainsi que, effet de la loi de l'enchaînement causal qui conduit l'individu à la compréhension du mandala, sa purification apporte secours au prochain.
p. 109
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Un moine tenndaï qui avait fait les grands excercices n'a-t-il pas dit : toutes ces macérations sont moins difficiles que de dire une seule fois un mantra avec la foi absolue. Car, bien sûr, une "prière" n'a de sens et d'efficacité -autosuggestion ou mystique, peu importe ici- que si toutes les forces vives du psychisme se joignent sans réserve aucune dans on énoncé. Quelle différence, alors, entre cet instant privilégié et la concentration parfaite, la méditation parfaite ?
p. 112
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