AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,34

sur 3238 notes
5
62 avis
4
53 avis
3
8 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce tome 2, les nouvelles sont plus longues ce qui laisse un peu plus de temps pour poser les éléments et l'histoire et construire de manière plus approfondie les personnages. J'ai bien aimé la partie sur le mulet qui m'a semblé être de loin la plus originale et la plus intéressante jusqu'à présent. L'univers que nous propose Asimov s'étoffe au fur et à mesure des nouvelles et ce n'est pas pour nous déplaire, la fin du livre sans être excellente nous donne quand même envie d'en savoir plus et de lire le troisième tome.
Commenter  J’apprécie          60
Je lis ce deuxième tome avec un tout petit peu moins de plaisir que le précédent , même si cette saga est incroyable. C'est un tome , je pense, qui joue probablement un rôle intermédiaire, transitionnel.
Cela reste très bien écrit, bourré d'idées géniales et de fines analyses politiques et historiques .
Les personnages sont un peu moins puissants que dans le premier opus.
Je fais une petite pose à avant de lire suite.
Commenter  J’apprécie          60
Fondation et empire commence bien des années après les événements relatés dans le premier tome du cycle. Ainsi, une nouvelle génération de personnages (encore !) prend le relais. Cette fois-ci, la nouvelle crise qui s'annonce est différente des autres. En effet, jusqu'à maintenant, la colonie, l'espoir de la civilisation intergalactique a survécu aux précédentes crises grâce à l'ingéniosité de personnalités fortes qui ont favorisé l'essor d'une caste religieuse et d'une domination commerciale. Et, pendant tout ce temps, l'Empire est resté en retrait et a regardé les choses aller. Maintenant, quelques dirigeants s'inquiètent de la véracité de la psychohistoire et jètent un regard inquiet vers Fondation, prospère et puissante. Peut-être est-il temps de mettre fin à tout cela ? le général Riose et le conseiller impérial Brodig (des personnages forts et complexes comme on les aime) se lancent à l'assaut de la colonie.

Le génie d'Asimov et de son roman, c'est la psychohistoire. Comment prédire le futur à l'aide des mathématiques, des statistiques. Ça avait bien fonctionné dans le premier tome. Ici aussi, la théorie s'applique. Seulement, l'effet de nouveauté a disparu et le lecteur comprend que, quoique les personnages fassent, tout se déroulera comme prévu. Incidemment, ils semblent passifs, à la remorque des événements. J'éprouvais un sentiment de fatalité alors que je lisais. Ducem Barr, Lathan Devers et tous les autres peuvent bien mourir, la psychohistoire est en marche et absolument rien ne peut l'arrêter. de toute façon, ces personnages céderont leur place à d'autres assez rapidement.

Dans ce cas, qu'est-ce qui m'a poussé à continuer ma lecture ? Je suis trop curieux, j'ai vraiment envie de savoir comment l'Empire s'effondrera et comment Fondation sortira de tout cela, permettant l'éclosion d'une nouvelle civilisation galactique. Il faut bien avouer que l'originalité de l'intrigue d'Asimov surpasse les petits défauts de son style d'écriture. Par exemple, il essaie bien de relier quelques uns des personnages à d'autres au premier tome. L'un est le fils de Mallow, un autre un lointain descendant. Mais ces liens ne sont pas davantage exploités.

La deuxième partie s'ouvre quelques siècles plus tard. Il faut s'habituer à de nouveau protagonistes (encore !) et, surtout, à une nouvelle menace. Finalement, de la nouveauté, peut-être imprévue et impossible à vaincre cette fois. Après tout, la psychohistoire se base sur des statistiques et tient peu compte des individus eux-mêmes. Il suffit que l'un sorte du lot, acquiert suffisamment de pouvoir et tout s'effondre. C'est ce qui arrive : le mutant le Mulet, avec des dons psychiques, devient le nouveau maître de la galaxie et parvient à envahir la Fondation. Tout espoir est perdu, alors ? Non. Il existe une Seconde Fondation, dont le secret fut longtemps tenu. Bayta (enfin, une femme !), Toran, Mis et d'autres se sont donnés pour mission de la retrouver. de l'aventure et un peu de romance !
Commenter  J’apprécie          300
J'ai beaucoup apprécié ce second opus du cycle de Fondation. J'ai lu le 1er tome voilà quelques temps et cela ne m'a pas gênée dans la lecture de cette suite.
On fait toujours face à plusieurs bonds dans le temps en fonction des crises Seldon mais cela m'a moins gênée que dans le 1er tome puisqu'on s'intéresse plus longuement à certains personnages. On prend le temps de les suivre dans leur périple et on s'y attache. Je ne suis pas une grande connaisseuse de science-fiction, et plus particulièrement des space operas, et j'ai justement apprécié la simplicité des descriptions et de l'univers de Fondation. C'est fouillé sans être trop complexe.

Et surtout on assiste à la création d'un véritable univers. Une logique sous-tend l'ensemble des romans, l'oeuvre d'Asimov déploie toute son amplitude.
Je lirai la suite avec plaisir pour connaître le développement de cet empire.
Commenter  J’apprécie          120
Dans ce tome, l'auteur nous narre la suite des aventures spatiales de la Fondation, créée pour mémoire par Hari Seldon pour réduire la période de barbarie qui suivra inévitablement la chute de l'Empire. La Fondation est tout d'abord prise pour cible par un jeune général ambitieux puis par un homme, le Mulet, aux pouvoirs psychiques hors de commun. Ce tome est comme le premier, très agréable à lire, rigoureux sur le plan scientifique (autant que peut l'être un bon ouvrage de SF) et divertissant.
Commenter  J’apprécie          10
Le récit prend de l'ampleur par rapport au premier tome. Cela laisse le concept de psycho histoire se développer un peu plus, mais surtout on voit de plus en plus de personnages qui viennent douter, voir remettre en cause le fameux plan Sheldon, fil d'ariane de la série. Cela mène à plus de rebondissements, et surtout au premier réel antagoniste de la série.
La succession de personnage est parfois un peu étourdissante et tous ne sont pas forcément attachant, mais on est dans une fresque qui prend son temps. Est ce que ces événements nous préparent, nous apprivoisent pour amener une fin de ouf malade ? Je ne sais pas encore... mais j'ai plutôt confiance pour le moment.
Commenter  J’apprécie          00
Ce tome 2 ne m'aura pas laissé le même souvenir que le tome 1 et je n'en identifie pas la raison.
J'ai suivi avec plaisir ce récit qui tourne autour du mystérieux Mulet et de ses intentions, mais sans vraiment parvenir à m'immerger à fond comme j'avais pu le faire pour le tome précédent.
Pourtant l'histoire est intéressante, elle suit son cours directement dans la lignée du tome 1. La trame en est légèrement différente en cela que nous en suivons pas 4 ou 5 personnages héritiers de la théories de Seldon, mais seulement deux, dont l'un, le Mulet, semble ne pas faire parti du tout de la théorie et pose problème.
Il est tout de même amusant de constater que Seldon n'a transmis à personne sa psycho histoire, et que certains, les plus fervents, pensent qu'il suffit simplement de ne rien faire, pour que sa théorie soit vérifiée.
Les objectifs individuels prennent le pas sur les enjeux et initiatives collectives, et c'est bien en cela que s'inscrit ce personnage qu'est le Mulet, dans une conclusion tonitruante qui nous amène à une question. Qu'en sera t'il de l'Empire avec cet homme que Seldon n'avait, apparemment, pas prévu dans ses prévisions...?
Commenter  J’apprécie          150
Quel bien étrange suite que ce second tome !

Au long de deux nouvelles sans aucun rapport l'une avec l'autre, sinon chronologique, deux nouvelles "crises Seldon", deux nouveaux exemples de la façon dont se déclinent fatalité ou prédestination et foi... dans un calcul vieux de bientôt 300 ans et dans celui qui l'a réalisé, le vieux psychohistorien Seldon.

Comment croire encore quand tout semble désespéré ?

Rappelons que, plus de 200 ans plus tôt, dans le premier tome, Seldon, alors sujet d'un Empire contrôlant 25 millions de planètes habitées, a prédit la chute de l'Empire et a calculé que sa Fondation, c'est-à-dire les 100 000 individus qui sont exilés avec lui sur une planète désertique "Terminus" aux confins déjà barbares de la galaxie,  saura sauver l'humanité des 30000 ans de barbarie à laquelle la chute de l'Empire, sinon, la condamnera - mais cela prendra 1000 ans.

Au début de ce 2e tome, conformément aux calculs de Seldon, la dislocation de l'Empire est déjà bien avancée (sans que ce dernier en ait encore vraiment conscience) tandis que, de son côté, la Fondation étend inexorablement son emprise, désormais précédée par sa réputation d'invincibilité, les milliards d'humains placés sous son influence connaissant tous la légende du plan Seldon. Les conquêtes se déroulent plutôt pacifiquement et si, me semble-t-il, il est question ici ou là de combats, aucun n'est jamais le sujet ne serait-ce que d'un chapitre.

Jusqu'ici, c'est donc pacifiquement que la Fondation a survécu et s'est étendue.  Comment ? en trouvant toujours en son sein des hommes somme toute ordinaires, mais qui vont se retrouver au bon endroit au bon moment  et avec le bon genre d'activité pour comprendre cette crise-là et être en situation de mettre en oeuvre la bonne politique ("la violence est le refuge de l'incompétence") et en s'appuyant sur son avance technologique. Pas question de prendre la fameuse psychohistoire pour guide, en tous les cas, Seldon, volontairement,  ne l'a transmis à personne.

Cette dernière, l'avance technologique, passe au second plan dans ce tome.

En effet, dans la première partie, c'est à un officier de l'Empire lui-même, qui subsiste et continue de contrôler infiniment plus de planète que la Fondation, à laquelle celle-ci à faire : il dispose d'une supériorité non seulement militaire mais aussi technologique sur la Fondation (même si la maîtrise de sa propre technologie décline inexorablement).

Dans la seconde partie du second tome , la Fondation a à faire à un mutant aux pouvoirs inédits. le fantastique entre en scène. Mais un fantastique scientifiquement plausible - enfin les scientifiques apprécieront.

Oh oh, la Fondation est bien mal barrée cette fois-ci. Elle n'a pas trop fière allure d'ailleurs, gouvernée par un tyran, un maire  désormais héréditaire et assez dégénéré. Plutôt que réussir à vaincre la barbarie, la Fondation ne se ferait-elle pas contaminer par elle ? La foi en Seldon se trouve même, à un moment, carrément ruinée... C'est la déroute.

L'amour, que je cherchais désespérément dans le premier tome, fait également une entrée fracassante dans ce second, en deuxième partie - pas l'amour auquel vous pensez, lecteurs, et pas d'une manière que vous puissiez imaginer (enfin le défi est lancé). Une femme, enfin, devient un des personnages principaux (pas toute seule, avec son mari tout de même - faut-il y voir le stigmate de la société dans les années 194o, lorsqu'Asimov écrit sa série ?)... Pour le salut ou pour la perte de la Fondation ?

Oh oh ! Asimov sait encore nous surprendre - plus en seconde partie qu'en première, je trouve, qui présente une solution certes dépourvue de fantastique, mais moins simple et moins convaincante qu'au premier tome - mais j'ai relu le premier tome, qui se laisse mieux saisir et apprécier qu'en première lecture, tandis que je n'ai pas relu de second...

La situation de la Fondation est en tous les cas sur le fil du rasoir !

Du coup, à l'issue de ce second tome, on a hâte d'être au troisième, ce qui, en version audio, ne va être possible pour moi qu'à la fin août - ouïe ouïe ouïe.

Je me suis mise à Dune, d'Herbert, histoire de rester "dans le bain", mais ce commencement moyen-âgeux m'exaspère au plus haut point, je ne suis plus du tout dans la même atmosphère (mais je vais persévérer tout de même) !  J'ai hâte de revenir à Asimov et d'être à la Seconde Fondation.

J'en profite pour relever la performance exceptionnelle de Stéphane Ronchewski, qui est le donneur de voix de la version audio. Il habite littéralement chacun des personnages, assure les répliques des uns et des autres avec le ton juste et avec brio.
Bien qu'il y ait moins de dialogue dans ce second tome que dans le premier, chaque fois qu'il y en a, c'est un régal. Surtout en première partie où un membre de la Fondation joue lui-même un rôle et se fait passer pour plus imbécile qu'il n'est. Ronchewski colle à l'intention d'Asimov en lui donnant de la gouaille. On se croirait dans un western. Vous savez, lorsque le cow-boy a le pistolet sur la tempe mais joue le gars détaché capable de faire même de l'humour ?

Vite, le 3è tome, La Seconde Fondation !
Commenter  J’apprécie          90
Plus d'un an après avoir fermé le premier tome, le voici replongée avec délices dans la suite des aventures de la fondation. Cette fois, les deux nouvelles qui constituent cet opus sont un peu plus longues et conséquentes que dans le premier. On y suit une sorte d'apogée de la fondation scientifique, suivit de sa chute. La tournure inattendue que prennent les événements ne peut qu'insiter le lecteur à continuer l'épopée.
Commenter  J’apprécie          80
Un deuxième tome aussi prenant que le premier !
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (9496) Voir plus



Quiz Voir plus

Fondation d'Isaac Asimov

De combien de parties est composé ce premier livre ?

Trois parties
Quatre parties
Cinq parties
Six parties

10 questions
128 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur ce livre

{* *}