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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ah, la Fondation et sa fameuse psychohistoire qui agit comme un paratonnerre sur la tête de ses habitants !
« L'avenir nous appartient », affirment, avec un sourire suffisant, les marchands hardis et sans scrupule de ce monde qui ne cesse d'étendre son influence dans la galaxie… Bah ! Qu'une crise survienne, et la nécessité psychohistorique fera loi. Au bout du compte, la Fondation emporte toujours la partie. Tout a été prévu par le bon Docteur Seldon trois siècles plus tôt…
Ce n'est pas l'Empire qui dira le contraire ! Il a considéré la Fondation comme un géant considère une bande de pygmées. Balayant la théorie fumeuse de la psychohistoire, Il a voulu faire de ce petit monde son « quatre heures », et malgré ses succès militaires, l'Empire fut néanmoins vaincu, car son climat social empêchait toute conquête… Quand je vous dis que la nécessité psychohistorique fait loi !
Mais nos aventureux marchands auraient bien tort de trop parader, car une nouvelle crise frappe de nouveau à leur porte. Un conquérant de plus affublé d'un drôle de sobriquet – le mulet – vole de planète en planète, et s'attaque frontalement à la Fondation. Un conquérant d'un genre nouveau, car il est un mutant doté de puissants pouvoirs de suggestion capables d'annihiler toute volonté humaine.
La psychohistoire avait tout prévu, absolument tout, sauf l'irruption soudaine et brutale sur le devant de la scène d'un vagabond des bas-fonds de l'espace, d'un vague accident biologique.
Résultat des courses : la Fondation se retrouve nue comme un vers et la race humaine risque de devenir l'esclave d'une autre…
Ne comptez pas sur moi pour vous dire si la Fondation va survivre à ce risque mortel et de quelle manière elle va tenter de réagir. Si même elle en a les moyens… Sachez simplement que jusqu'à la dernière page de ce second tome, toutes les options demeurent ouvertes… Et je vous assure qu'on est sur les dents…
Un audacieux général d'Empire qui perd tout en remportant victoire sur victoire ; l'horrible goût de défaite qui désarme le tout puissant maire de la Fondation ; l'impétueux Ebling Mis qui va bien au-delà de ses propres limites ; la grâce pataude du bouffon du Roi, le bien nommé Magnifico Giganticus, et sa vénération pour l'intrépide Bayta ; l'amour enfin, l'amour sans rien attendre en retour, qui pourrait bien être une des ultimes clefs du plan Seldon…
Comment vous dire ! Je n'avais pas assez de mes deux yeux pour lire ce livre…
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Si je vous dis Le Mulet, à quoi pensez-vous immédiatement ?

Si apparait dans votre esprit cette coupe de cheveux kitschissime des années 80 cheveux longs dans la nuque et courts sur les côtés, ou l'animal hybride fruit de l'union entre un âne et une jument, ou encore ce poisson au corps fuselé recouvert de grandes écailles argentées, c'est que vous n'avez pas lu ce tome 2 de Fondation du grand Isaac Asimov, dans lequel Le Mulet est un personnage emblématique de la saga, le personnage qui a déjoué les pronostics de la psychohistoire, un mutant non prévu par la prédiction de feu Hari Seldon. Et les rumeurs sur son compte vont bon train :

« On ne lui connaît d'autre nom que celui du Mulet, sobriquet qu'il s'est décerné lui-même et qui trouverait sa source, si on en croit la rumeur populaire, dans sa prodigieuse force physique et son obstination. (…) C'est un géant, bâti en force. En face de lui, vous-même auriez l'air d'un gringalet. Il a les cheveux d'un roux ardent, et, en y mettant toutes mes forces, je ne pourrais pas lui faire baisser le bras quand il le tend. Pas d'un millimètre.(…) On m'a dit, ajouta-t-il en baissant la voix, que voir ses yeux, c'est voir la mort : il est capable de tuer d'un seul regard, Vénéré Seigneur. C'est vrai, balbutia Magnifico en implorant du regard ses interlocuteurs l'un après l'autre. Aussi vrai que je vis ».

La psychohistoire, pour rappel, c'est cette idée géniale (pour l'époque, au début des années 50), cette science qui, sans prétendre prédire les actions des individus, a énoncé des lois précises, lois mathématiques et basées sur l'extrapolation, pour gouverner et prédire l'action collective de groupes humains. Grâce à cette science, il y a 3 siècles déjà, Hari Seldon a pu prédire le déclin de l'Empire suivi par trente mille ans de barbarie avant l'établissement d'un Second Empire permettant de redonner à l'humanité civilisation et culture. le but de toute son oeuvre est de créer les conditions permettant d'assurer une régénération plus rapide. D'où l'établissement de deux Fondations rassemblant la communauté scientifique de l'Empire agonisant et amenant la science et le savoir de l'homme à des sommets inégalés. Seldon a ainsi prévu qu'en mille ans, ces fondations formeraient un nouvel Empire plus grand que le premier.

De grosses crises se succèdent donc durant ces trois siècles, des « crises Seldon » comme on les appelle, jusqu'à présent résolues par des personnages brillants et habiles (Salvor Hardin et Hober Mallow notamment) qui laissent les autres s'engager sur les chemins incertains de la force brutale et de la violence pour en fait manoeuvrer discrètement en coulisse via la religion ou le commerce. Si discrètement d'ailleurs que nous avons même l'impression qu'ils restent là assis à attendre que ça passe car qu'importe qu'une crise survienne, finalement la Fondation l'emporte toujours car tout a été prévu par Seldon. Mais ça c'était avant, c'était dans le tome 1…avant l'arrivée en fanfare du Mulet donc.

le Mulet…qui va nous rendre chèvre…Un conquérant d'un genre nouveau, car il s'agit d'un mutant doté de puissants pouvoirs de suggestion capables d'annihiler toute volonté humaine. Inversion totale des dynamiques propres au cycle de Fondation, ce qui a de quoi surprendre et nous tenir en haleine !

Ce tome 2 est au-dessus du tome 1 incontestablement. Isaac Asimov fait davantage la part belle aux descriptions tant de ses personnages que de ses paysages. Il y a ainsi plus de profondeur dans la narration, le contexte est mieux amené, mieux posé, comme si, en plus de l'intrigue et de l'épopée l'auteur avait donné davantage de chair à son récit. Nous le pressentions déjà dans la première nouvelle du tome 1, la dernière en réalité à avoir été écrite sur les huit ans qu'a duré l'écriture de ce tome 1 et de ses quatre nouvelles. Cela est manifeste dans ce 2ème tome, qui, de plus est bourré d'humour et bons mots. Et de touches de poésie galactique aussi, touches qui me manquaient précédemment.

« C'était en outre un monde-ruban. de tels mondes sont légion dans la Galaxie, mais rares, très rares, sont ceux qui sont habités, faute d'offrir les conditions naturelles requises pour cela. Un monde-ruban : en d'autres termes, une planète où les deux hémisphères affrontent en permanence une chaleur ou un froid extrêmes, tandis que la région où la vie est possible se cantonne par la force des choses à l'étroit ruban que constitue la zone intermédiaire, aussi appelée zone crépusculaire (…) La cité en question recouvrait de douces collines s'étendant au pied des premiers contreforts d'une chaîne de montagnes déchiquetées qui bordaient l'hémisphère froid, formant ainsi une barrière naturelle apte à repousser la glace tant redoutée. L'air sec et chaud de l'hémisphère ensoleillé parvenait jusque-là et l'on faisait venir l'eau des montagnes : entre les deux, Radole était un jardin perpétuellement fleuri, baignant dans l'éternel matin d'un éternel mois de juin ».

Délicieusement suranné ce texte aussi, désuet plus exactement, mais pas démodé, tels ces messages envoyés depuis une autre planète qui arrivent en tombant dans des tubes. On sourit, on aime, ça fleure les années 50 et c'est délicieux : « le récepteur placé près de la main du général se mit à émettre une intense lueur rouge et, avec une secousse imperceptible, un message roulé en cylindre fit son apparition dans le logement prévu à cet effet ».

Ce tome a de l'envergure, de l'épaisseur, du charme, de l'humour, et est animé par des personnages superbement campés. Vous y croiserez un clown très touchant, une jeune épouse au bon coeur, un psychologue franc et indépendant, un maire pathétique, entre autres…et Le Mulet, bien sûr qui rend le récit unique et haletant. La fin est magistrale...Ce tome 2 vous l'aurez compris a tous les ingrédients d'un grand livre !

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Plus construit que son prédécesseur et peut-être déjà plus mature, ce deuxième tome du Cycle de Fondation, intitulé Fondation et Empire, axe toujours son propos sur les débuts balbutiants de la Première Fondation.

Alors que l'Empire bat cette fois-ci franchement de l'aile, Isaac Asimov réussit à éluder cet événement captivant pour la mythologie de son univers, mais peu déterminant pour le présent de son histoire. En effet, l'auteur réussit ici une très bonne construction de son intrigue, avec seulement deux nouvelles ce coup-ci (au lieu de quatre, pour mémoire, dans le premier tome), mais très bien organisées, aussi motivantes qu'intrigantes. Avec le Général et le Mulet, il renouvelle avec force et maturité ses personnages pour nous imposer deux figures fortes, en rapport avec la Fondation, évidemment, mais qui pourraient tout à fait disparaître au tome suivant sans que l'on y voit quelque chose d'invraisemblable : c'est sûrement cela la force de cette saga.
En plus du scénario et de l'enrobage, Isaac Asimov parvient encore une fois à distiller des bons mots en pagaille, un des bons points déjà présent dans le premier tome, et il suffit de voir la liste des citations marquantes pour s'en convaincre très rapidement. de plus, Asimov se permet déjà de prendre des risques dans son cycle de Fondation, puisque la deuxième nouvelle n'est ni plus ni moins qu'une inversion totale des dynamiques mises en place depuis la première nouvelle. Et puis une fin, mes amis ! une fin !... à ravir ! Voilà ce que j'aime chez Asimov : de la simplicité dans un monde compliqué ! Ce n'est pourtant pas bien compliqué, que diable ! Un scénario intéressant reposant sur une base simple, des bons mots à profusion et une fin digne de ce nom, voilà la recette qui marche !

Un deuxième tome dans la même veine que le premier et donc toujours très bon, un tome qui fait mûrir autant l'histoire que les personnages et surtout les lecteurs avec ! du très bon Asimov selon moi (et donc cela en fonction de ma pauvre connaissance de la science-fiction, je préviens !).

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Apres avoir lu et apprécié le premier tome de cette série que l'on pourrait qualifier de mythique, je me suis lancée avec beaucoup de plaisir dans ce second tome que j'ai franchement adoré.
Deux personnages vont se démarquer dans la deuxième parte de ce tome intitulé « Fondation et empire » : Bayta , une jeune femme originaire de la Fondation et Le Mulet.
J'avoue avoir été ravie de voir qu'il y avait enfin un personnage féminin à la hauteur, car il faut avouer que dans le premier tome, les rares femmes évoquées étaient vraiment des écervelées décérébrées.
Et puis Le Mulet. Celui qui crée la surprise. Celui dont Hari Seldon n'avait jamais envisagé l'apparition. le grain de sable qui va enrayer le processus de la psycho histoire tellement bien prédite par Seldon. Celui qui veut conquérir la galaxie et prendre la place de la Fondation en la détruisant …. Il faut dire qu'avec ses pouvoirs mentaux hors normes, il a toujours une longueur d'avance sur tout le monde.
J'avoue que j'ai suivi cette partie de l'histoire avec beaucoup d'intérêt, même si j'ai très vite deviné l'identité du dit Mulet.
Au vu du rebondissement final de cette histoire, je vais très vite me lancer dans la suite de cette saga.

Une mention pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'écoute ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire.

Challenge Mauvais Genres 2022
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Aaah ! Trop bien !!!

Ce second volume intitulé « Empire et Fondation » est totalement dans la continuité du premier tome. Je me suis encore une fois régalée !

Celui-ci est découpé en deux parties :

-Le Général :
Dans le premier volume, les différentes nouvelles nous racontaient comment la Fondation parvenait à surmonter les différentes crises Seldon au fil du temps (des crises sociales et politiques importantes qui auraient pu stopper l'évolution de la Fondation). Il fallut bien qu'à un moment donné la crise soit un face à face avec le vieil Empire qui décline. C'est ce qui se passe dans cette nouvelle avec en premier plan ce général qui souhaite tant incarner l'orgueil et la fierté de l'Empire…

-Le Mulet :
Je ne sais pas si on peut qualifier ce récit de nouvelle car plus de 250 pages quand même dans mon bouquin. En tout cas un super moment de lecture ! L'avenir de la Fondation est bien incertain cette fois-ci avec ce Mulet, personnage mystérieux que rien ne semble pouvoir arrêter dans sa conquête territoriale de toute la Galaxie… Je ne veux pas trop en dire sur cette histoire mais seulement que j'ai adoré suivre les personnages et cette course contre la montre qui incarne le récit. Et puis un dénouement qui n'incite qu'à une chose : lire la suite !

Ça tombe bien, je l'ai !
En route pour « Seconde Fondation » !

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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Isaac Asimov nous entraîne toujours plus loin dans la Voie Lactée, à travers les ruines de l'Empire en décomposition.
Le rythme temporel est moins rapide et permet de s'attacher à Bayta et Toran principalement. L'apparition du Mulet, un personnage énigmatique qui conquiert les mondes à une vitesse incroyable, menaçant jusqu'à la Fondation, pimente à souhait cette suite.
Les membres du projet de Hari Seldon en viennent même à se demander si l'instigateur du projet avait envisagé qu'un homme seul, Le Mulet, dont les flottes spatiales enflent de jour en jour, puisse à lui seul bousculer les choses, la psychohistoire étant à l'origine conçue pour appréhender la réaction de populations entières et non les agissements d'un seul individu.
Le Mulet va-t-il fédérer la galaxie à lui seul ? Est-ce seulement son but?
Seldon avait-il prévu tout cela ?
Un tome 2 aussi fascinant que le premier qui invite à un embarquement immédiat pour le 3 &#xNaN
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J'aime décidément beaucoup le cycle de Fondation, et, les écrits d'Isaac Asimov, de façon plus générale ! Cet auteur, est vraiment génial et je comprends, sans difficulté, que "Fondation", ait pu devenir une oeuvre culte, pour tous les amoureux de science-fiction !
Divisé en deux parties, ce tome s'avère d'un caractère dramatique plus grand que le précédent, et plus riche que celui-ci.
Il laisse impatient de découvrir la suite. Isaac Asimov réussit ici à renforcer la complexité de son univers, dans une histoire époustouflante et pleine de rebondissements.
En filigrane, il pose une question : L Histoire est-elle déterminée par les individus ou par les grands mouvements de société ? Dans quelle mesure, le cours de l'Histoire peut-il être changé ? de quoi, résulte L Histoire ?
Et Isaac Asimov a un style, qui me passionne toujours autant, et toujours aussi irrépressiblement. La fin est surprenante, poétique, belle et inattendue.
Le talent d'Isaac Asimov est certain, et même, plus que certain.
Bref, "Fondation et Empire", est une suite très réussie au premier tome de "Fondation", qui continue à mettre en place l'univers et l'intrigue, sans négliger pour autant l'action.
En bref, tout est riche et réussi, dans ce deuxième tome de la série d'Isaac Asimov !
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Le meilleur livre de tout le Cycle de la Fondation, d'Asimov et voir même de science-fiction, sans aucun doute grâce à ses deux nouvelles extraordinairement bien menées et bien écrites.

D'abord avec 'Le général' où l'action nous entraîne avec passion dans le récit.
Puis 'Le mulet' introduisant le personnage éponyme, qui est sans doute le meilleur personnage imaginé par Asimov avec celui de Bayta Darell.

Le suspens est présent tout le long du récit qui n'est jamais ponctué de passages trop longs ni futiles à l'histoire, mais de moments d'une grande justesse.

La fin du récit reste le meilleur moment du livre et constitue à elle seule tout le suspens du récit.

Excellent livre, le meilleur.
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Après avoir été totalement subjuguée par le premier tome du Cycle de Fondation, je continue donc ma découverte de l'auteur avec ce deuxième tome intitulé Fondation et Empire.

La Fondation continue son ascension prévue depuis des générations grâce à la psychohistoire, science créée par Hal Sheldon et qui permet de prévoir l'avenir. La Fondation est forte et commence à réellement à faire peur à l'Empire qui lui, a de plus en plus de mal à tenir le cap.

Dans la même optique que le premier tome, nous découvrons deux crises dans Fondation et Empire. Mais là où Isaac Asimov est intelligent, c'est qu'il se permet de casser le rythme imposé par les crises précédentes en y incorporant un élément non prévu par Sheldon qui, peut-être, remettra en cause tout ce à quoi le lecteur et les personnages croyaient. Ce chamboulement est fort intéressant et nous replonge totalement dans l'intrigue. Ce deuxième tome casse le schéma peut-être un peu trop répétitif du premier tome, répétition qui aura pu créer un certain ennui à la longue. Fondation et Empire laisse place à la surprise et nous offre des personnages intéressants, mystérieux et auxquels on a le temps de s'attacher. Bien qu'il soit assez facile de deviner la révélation finale, ce deuxième tome n'en reste pas moins passionnant et addictif au possible. Et on ne peut qu'être impatient de se lancer dans la lecture du troisième tome pour découvrir le destin des citoyens de Fondation et plus globalement de la Galaxie.
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Un autre argument pour vous inciter à lire Asimov est de souligner la profondeur de cette histoire, tant au point philosophique, que dans l'impact que cette oeuvre a eu, a et aura encore sur notre projection d'un monde futur lointain. Je peux également ajouter que sa plume, même si elle ne rivalise pas avec les plus grands poètes, nous offre d'excellents moments, avec des passages souvent cités encore de nos jours, des phrases marquantes, et aussi une très bonne dose d'humour.

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