Tyrann

Asimov à mis le niveau tellement haut , que lorsque l'on lis un roman un peu moins bon de ce maitre du genre , on est surpris .
Pourtant en l'état cet opus est trés fréquentable .
L'histoire est bien construite , structurée , les enjeux sont clairements posés , les personnages trés bien croqués , ect .
En gros tout cela en d'autres mains ça donnerait un grand opus .
Pour Asimov c'est un peu moins bon .
Le rythme est un peu hésitant parfois , il y a des temps morts , ect.
Rien de bien génant , mais cela est surprenant pour cet auteur majeur .
Mais pour autant il ne faut pas se priver de la lecture de ce trés bon livre .

Je ne connaissais pas ce cycle de l'Empire, bien que dorment dans ma PAL, depuis pas mal de temps maintenant, ses deux premiers tomes. Il se situe, chronologiquement, entre celui des Robots, et celui de Fondation.

Tyrann est un très bon roman d'Asimov, pas le meilleur évidemment, mais je l'ai lu avec beaucoup de plaisir tout du long.
Empire, Rébellion, trahisons et complots, un livre de sf avec une telle ambiance était fait pour me plaire.

L'intrigue est rondement menée, et les rebondissements ne manquent pas. Les personnages ne déçoivent pas, malgré l'évolution de leurs relations au fil du récit. On s'attache, on se scandalise, on avance parfois à l'aveuglette mais on choisit son camp sans hésitation.

Bref, du bon Asimov, globalement bien rythmé. On va rapidement poursuivre ce cycle, en espérant que le reste soit du même acabit.

Le cycle de l'Empire : Les Courants de l'espace · Tyrann · Cailloux dans le ciel · Cul-de-Sac, La Mère des mondes…
Tombé par hasard dans ma valise, en vacances, Tyrann, deuxième du cycle…Du grand classique.
Jugez donc :
Depuis des décennies, la planète Tyrann - la bien nommée - domine les abords de la nébuleuse de la Tête de Cheval. Ses habitants se sont taillé un empire bâti sur la crainte qu'ils inspirent et sur une économie féodale qui prive les rares opposants de la possibilité de révolte. Malgré tout, la révolte gronde…
Au milieu de tout cela, Biron Farryl, est poursuivi par des Tyranni qui manifestement ne lui veulent pas que du bien. Triomphera-t-il ? Et si oui, sa victoire aura-t-elle été vaine ?
Et cette lancinante question : qui a tué son père ?

Une histoire très conventionnelle de lutte pour le pouvoir faite de complots et de trahisons, transposée dans l'espace. C'est aujourd'hui ce que j'ai lu de mieux de la part d'Isaac Asimov ; mais il faut bien admettre que je reste sur ma faim.

Je viens de finir Tyrann de Isaac Asimov et je reste assez mitigée. Je l'ai lu d'une traite ce qui est positif, l'histoire m'a passionnée, je voulais savoir la fin. Mais en même temps, je suis assez déçue car pour moi il n'y avait pas assez de science-fiction, de questionnement technologique... comme l'on peut retrouver dans le cycle des robots.
Cependant, l'ouvrage est facile à lire, on se laisse vite porter par les personnages très bien décrit par Isaac Asimov.
Je le recommanderais à des ados.

Ce juvénile d'Asimov, écrit en 1951, s'inscrit dans sa saga de l'Empire galactique qui précède l'accession au pouvoir de Trantor. Nous sommes donc dans l'univers de FONDATION mais bien plus tôt sur la même ligne temporelle. TYRANN conte le combat mené par un jeune homme, Biron Farrill, contre la dictature des Tyraani, après que son père, un de leur célèbre opposant, ait été assassiné. Biron va quitter la Terre en compagnie d'Artémisia et de son maître et ami Sander Jonti pour partir à la recherche d'un mythique monde rebelle.
Honnête space-opera qu'Asimov ne portait guère dans son coeur (il le considérait même comme son plus mauvais roman), TYRANN déroule une intrigue mêlant espionnage, science-fiction et machinations politiques. le tout se montre joliment rythmé, plein de mécaniques futuristes aujourd'hui un brin datées et appartenant complètement à la SF « pulp « (de redoutables bombes à radiations, etc.). le moteur du récit réside dans la recherche d'un monde rebelle (qui existe ou pas, c'est une des questions posées à laquelle le lecteur n'aura la réponse – ingénieuse – que dans les dernières lignes) et dans un document censé pouvoir combattre la tyrannie. On devine un peu vite de quoi parle Asimov (non, ce n'est pas le livre d'Elie !), et cette sous-intrigue quelque peu boiteuse, voulue par H.L. Gold, le rédacteur en chef de Galaxie, constitue une des faiblesses d'un roman qui aurait gagné à se passer de ces digressions sans grand intérêt.
Présentant quelques personnages plutôt bien brossés et attachants pris dans le torrent de l'Histoire, Asimov livre une sorte de « roman de cape et d'épée » futuriste, aux rebondissements nombreux et à l'action prenante, sans doute une conséquence de la publication en feuilleton qui obligeait l'auteur à maintenir l'attention par des procédés sans doute éculés (attentat manqué contre le héros, fuite, révélations successives, identité surprenante du « traitre », etc.) mais toujours efficaces.
Oeuvre sympathique et enlevée évitant assez habilement le manichéisme (malgré leur nom évocateur les Tyrannis ne sont pas des monstres et les motivations de leurs opposants ne sont pas toujours nobles), TYRANN ne peut prétendre intégrer le panthéon d'Asimov, dominé (écrasé ?) par les cycles de FONDATION et des ROBOTS mais il n'en reste pas moins un roman tout à fait plaisant. Car, ne l'oublions pas, un Asimov mineur vaut souvent plus qu'un (insérer ici un romancier pris au hasard) majeur.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..

Pas le meilleur ni de l'auteur ni de la saga, mais... on compare ici avec des chefs-d'oeuvres du genre donc... dures comparaisons. On y passe un excellent moment de lecture tout de même.

Quel plaisir de retrouver Asimov quasiment un an après avoir terminé le cycle des robots !

Si j'accroche moins au thème que dans d'autres romans que j'ai pu lire de lui, on retrouve tout de même une intrigue politique bien menée avec des personnages qui savent nous emmener au bout de l'univers.

Alors certes, on est loin de ce que l'auteur a pu faire de mieux, mais Tyrann reste un très bon livre de science-fiction.

Tyrann est le premier opus du cycle Empire qui vient après le cycle des Robots et celui des Cavernes d'acier.

Cet opus n'est pas selon moi le plus enthousiasmant, j'ai eu l'impression de lire un ouvrage de science-fiction jeunesse écrit par un jeune auteur. Peu d'action, intrigue assez insipide et vraiment pas prenante. Pas vraiment mauvais mais décevant dans le chef d'un Maître comme Asimov qui nous a habitué à beaucoup mieux, beaucoup plus élaboré et beaucoup plus prenant. Bref une relative déception.

Je ne vois pas le rapport avec les cycles précédents et, à ce stade, je me demande si cela prépare quelque chose pour la suite? Ou bien si c'est juste un ouvrage parenthèse à oublier.

Pure sf avec beaucoup de références à la physique et à l'astronomie.

Un bon roman d'aventure.
Le scénario n'est pas fantastique -contrairement à l'univers dans lequel évoluent les héros- mais il tient bien debout. Des péripéties, des rebondissements... il y a un peu de tout, ce qui rend l'histoire très intéressante.
Les personnages sont bien dépeints et prennent de l'épaisseur au fur et à mesure que nous progressons dans l'intrigue, tant mieux.
C'est, effectivement, une bonne mise en place de l'univers de Fondation, que je me suis remis à lire à la suite de ce livre. :-)

N'hésitez pas à vous y plonger, vous ne devriez pas le regretter, de très bon moments en perspective.