AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Parti tôt, pris mon chien (64)

Tracy ne s'était jamais rendu compte à quel point les gosses étaient menus. Menus et vulnérables. Et lourds. C'était comme avoir la responsabilité d'un vase Ming, effrayant et exaltant à la fois.
Commenter  J’apprécie          270
"Twitter" semblait consister à dire à autrui ce qu'on était en train de faire - se mettre sous la douche, préparer le café. Qui diable avait envie de savoir ce genre de truc?
"Des tweets" disait Saskia. On ne pouvait mieux dire. Du babillage et des gazouillis. Plein de bruit et de fureur et qui ne signifient rien. Les gens ne supportaient plus le vide, Il fallait qu'ils le remplissent avec tout ce qui leur tombait sous la main.
Commenter  J’apprécie          170
-Pourquoi courir?
-Ca évite de penser, répondait-il joyeusement.
-Et c'est une bonne chose?
-Absolument.
[...] il avait découvert que courir était une bonne façon de voir un endroit. On pouvait aller de la ville à la campagne avant le petit-déjeuner et passer du délabrement urbain à la banlieue résidentielle sans casser le rythme. Une façon fantastique d'évaluer les propriétés à vendre. Personne ne vous remarquait, vous étiez juste un cinglé qui sort aux aurores pour essayer de prouver qu'il est encore jeune.
Commenter  J’apprécie          150
C’était le boulot des femmes d’améliorer les hommes. Et celui des hommes de résister à toute amélioration.
Commenter  J’apprécie          150
Jackson et le chien se baladaient sur la jetée, deux flâneurs au bord de la mer. Jackson sentait la chaleur du soleil sur son cuir chevelu. Il était venu à Whitby enfant. Il ne savait pas d'où était sorti l'argent - il n'y en avait jamais pour acheter des vêtements et de la nourriture convenables, encore moins pour des glaces et des pantomimes -, alors pour des vacances, pensez. Jackson devait avoir cinq ou six ans à l'époque, la moitié de l'âge de sa soeur, il était encore assez jeune pour être son petit chouchou. Francis, leur frère, était déjà un adolescent qui traînait son ennui dans les jeux d'arcade le soir. Il n'existait aucune preuve photographique de leur permission exceptionnelle car aucun d'eux n'avait jamais possédé d'appareil photo. Les riches avaient toujours commandité des portraits d'eux-mêmes, les pauvres traversaient l'histoire invisibles.
Commenter  J’apprécie          120
Son estomac gargouillait comme une vieille tuyauterie. Elle était au régime cottage cheese et pamplemousse depuis une semaine. Elle se demandait s'il était possible de mourir de faim tout en souffrant de surcharge pondérale.
Commenter  J’apprécie          100
Mrs Reid l'accueillit avec un "Il est tard", Jackson vérifia sa montre, il était huit heures. C'était tard ?
"Mieux vaut tard que jamais", répondit-il avec affabilité. Il se demanda si beaucoup de clients revenaient à "Bella Vista", (le B&B). Mrs Reid était une blonde endurcie, une femme d'un certain âge, la seule catégorie que Jackson avait l'air de rencontrer désormais...
Jackson se demanda s'il y avait un Mr Reid. Il y avait visiblement longtemps que la maison avait échappé à la main sobre et mesurée d'un homme. Divorcée ou veuve ? Veuve, devina Jackson. Elle avait l'expression d'une boxeuse qui a réussi à survivre à un partenaire d'entraînement. Certaines femmes sont destinées au veuvage, le mariage n'est qu'un obstacle à surmonter.
Commenter  J’apprécie          90
Sa définition d'âgé avait changé à mesure qu'il se rapprochait de la mort. Quand il avait vingt ans, les vieux, c'étaient les quadragénaires. Maintenant qu'il avait passé le cap du demi-siècle, la définition commençait à devenir plus élastique, mais il n'en restait pas moins qu'une fois quinquagénaire, il était difficile d'éviter le fait qu'on avait un aller simple pour un voyage sans arrêt jusqu'au terminus.
Commenter  J’apprécie          90
Au revoir, Leeds. Bon débarras, songea-t-elle. Elle ne reviendrait jamais. Elle en avait terminé avec le passé. Elle était une astronaute qui s'était aventurée trop loin. Pas de retour sur terre pour Tracy. Elle n'était plus Tracy, de toute façon. Elle était Imogen Brown. Elle avait dix-sept amis sur Facebook et du liquide à la banque. Plus une gosse à élever. Dormir, manger, protéger. Rebelote.
Commenter  J’apprécie          80
Le chien avait eu l'occasion de l'accompagner chez le coiffeur et observé les opérations avec intensité, comme s'il emmagasinait une expérience que Jackson devrait peut-être lui expliquer plus tard. Le coiffeur s'avéra être cynophile et expliqua qu'il "présentait des carlins", remarque que Jackson mit un certain temps à comprendre.
Il fit aussi la démonstration que le chien savait donner une poignée de main ou "une poignée de patte, je devrais dire" s'esclaffa-t-il.
"_ Nous partageons quatre-vingt-cinq pour cent de nos gènes avec les chiens, dit le coiffeur.
_ Oui, bon, on partage aussi cinquante pour cent de nos gènes avec les bananes, fit Jackson, je ne crois donc pas que ça signifie grand chose."
Commenter  J’apprécie          80






    Lecteurs (370) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Londres et la littérature

    Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

    Oxford Street
    Baker Street
    Margaret Street
    Glasshouse Street

    10 questions
    1050 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

    {* *}