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Citations sur Parti tôt, pris mon chien (64)

Il remonta dans sa Saab et le rétroviseur lui renvoya l'image d'un homme des bois. Il ne s'était pas rasé depuis plusieurs jours et ses cheveux sales lui tombaient dans les yeux. Il avait un air maigre et affamé qu'il ne reconnaissait pas. Au moins avait-il encore ses cheveux. Tous les hommes aujourd'hui rasaient les quelques poils qui leur restaient sur le caillou dans l'espoir futile d'avoir l'air d'un dur plutôt que d'un type déplumé.
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C'était quand, la dernière fois qu'elle était allée au restaurant avec quelqu'un ? Il y a deux ans ? Avec ce type de l'agence de rencontres, chez Dino's à Bishopgate ? Elle se souvenait de ce qu'elle avait mangé - pain à l'ail, spaghettis et boulettes de viande suivis d'une crème caramel - mais impossible de se rappeler le nom du mec.
"Vous êtes sacrément balèze, avait-il déclaré quand ils s'étaient rencontrés pour l'apéritif chez Whitelock's.
_ Ouais. Vous me cherchez ?" avait-elle répondu.
Après ça, franchement, les choses étaient allées de mal en pis.
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Les retraités ne se conduisaient plus comme des retraités, ils se prenaient tous pour ce maudit Sean Connery.
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L'endroit grouillait de visiteurs. C'était le dernier long week-end de mai. Avant, ça s'appelait les fêtes de la Pentecôte, le changement s'était produit quand ? Il monta en courant les cent quatre-vingt-dix-neuf marches menant à l'abbaye et fut content de constater qu'il était encore très en forme. Partout autour de lui, les gens soufflaient et ahanaient. Il n'avait jamais vu autant de gros patapoufs. Il se demanda ce qu'un visiteur du passé en penserait. Avant, c'étaient les pauvres qui étaient maigres et les riches qui étaient gros, maintenant, c'était le contraire, apparemment.
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Le chien n'appartenait apparemment à personne, mais voici qu'un homme surgit et fonce sur le chien en vociférant "Salepetitclébardviensiciquandjet'appelle !"
C'était un sacré gaillard, à l'air méchant et au torse puissant, comme un rottweiler. Ajoutez à ça la boule à zéro, des muscles d'haltérophile, la croix de St George tatouée sur le biceps gauche, un tatouage de femme à moitié nue sur l'avant-bras droit et vous aviez le parfait gentleman anglais.
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C'est fou, le nombre d'endroits interdits aux chiens. Les gosses - il n'avait rien contre eux, évidemment - , sont admis partout alors que les chiens se conduisent beaucoup mieux dans l'ensemble.
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La gamine, la bouille sale barbouillée de larmes, avait arrêté de pleurer et fixait Tracy bouche bée. Ca lui donnait l’air empoté, mais Tracy devina qu’elle avait des végétations. Le fait qu’elle avait une chenille verte de morve qui lui sortait lentement du nez n’arrangeait rien. Trois ans ? Quatre ? Tracy ne savait pas trop comment on évaluait l’âge des gosses. D’après les dents, peut- être, comme les chevaux.
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Sa perruque qui avait glissé sur le côté lui donnait un petit air malencontreusement guilleret. Jackson espérait que quelqu'un le tuerait avant qu'il en arrive là. Il supposait qu'il devrait se charger du boulot lui-même. Il avait l'intention de finir comme l'explorateur de l'Antarctique ( "Je pourrais en avoir pour un moment" Lawrence Edward Grace Oates) : il se coucherait sur la glace avec une bouteille du même millésime que lui et sombrerait dans le grand sommeil. Il espérait que le réchauffement climatique ne saboterait pas son projet.
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(...) elle pivota sur ses talons et balança son sac à la gueule de son poursuivant. Il le reçut en plein poire et s'effondra. Jackson tressaillit intérieurement et se demanda ce qu'une femme pouvait transporter dans son sac qui ocasionne de tels dégâts. Une enclume ? Voilà un sac qui aurait plu à Mrs Thatcher. (p. 260)

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Ils étaient descendus dans une pension de famille où un gong annonçait le dîner et où les repas n'avaient strictement rien à voir avec l'ordinaire familial à base de pommes de terre et de pain : aujourd'hui encore, son souvenir le plus vif était un poulet cocotte et un gâteau au citron qui avaient amené sa mère à renifler et dire "Pff, quel flafla", comme si ces plats étaient davantage une critique de sa cuisine qu'une occasion de se régaler.
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