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3,95

sur 7443 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai vu passer ce bouquin quantités de fois. J'ai eu envie de voir ce qui a attiré tant de lecteurs et, quand je l'ai vu dans une brocante, je n'ai pas hésité. 

Eh bien, je ne vous parlerai pas de ce livre, car je n'en ai lu que 70 pages. Je n'ai pas accroché et, si j'avais su qu'il s'agissait d'une dystopie, je ne l'aurais sans doute pas commencé. C'est un genre qui ne me convient pas. 

Alors, si je fais un billet sur ce titre, c'est pour que vous m'en parliez si vous l'avez lu, que vous me donniez vos arguments si vous l'avez aimé.

Et si jamais vous ne connaissez pas ce livre paru en 1985 et vendu à des millions d'exemplaires, en voici le résumé : 

"Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté."

Alors? Dites-moi... J'attends votre avis...
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Je suis confuse par ce roman !
A la fois, il se passe des choses, et à la fois, j'ai l'impression que ça fait 500 pages que j'attends.
J'attends patiemment le déclic, quelque chose qui va bousculer cet ordre qu'on déteste de page en page… Et pourtant rien ! Ou peut-être un espoir à la fin…
Ce roman est intéressant et terrifiant à la fois : il met bout à bout des faits réels, des évènements s'étant produits, créant ainsi cette dystopie autoritaire et religieuse où la femme est opprimée au plus haut point.
Pour autant, malgré différent point pouvant me toucher personnellement, ce roman ne m'aura pas emporté.
La série télévisée, du même nom, a fait beaucoup de bruit quand elle est sortie ! Je pense que je finirais par y jeter un oeil et j'arriverais, peut-être, à mieux m'imprégner de l'univers.
J'ai la sensation pour le moment d'être passé à côté de cette oeuvre.

Retrouvez mes lectures sur instagram : @elodie.furtak
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Alors que je plongeais dans le livre déjà convaincu de l'adorer, j'ai eu une assez mauvaise expérience en lisant La servante écarlate. Je vais essayer d'explorer les points négatifs qui m'ont dérangé. Avertissement, je vais parler de choses qui se passent vers la fin du livre dans cette critique.

Déjà, je pense que le livre est desservi par la popularité qu'il a, surtout depuis la sortie de son adaptation sur le petit écran. Tout le début du livre repose sur le fait que le lecteur ne sache pas exactement dans quelle situation se trouve la protagoniste. Des détails et faits étranges sont disposés tout au long des premiers chapitres – pourquoi Offred calcule tous ces faits et gestes, pourquoi toutes ces femmes regardent avec jalousie ou envie cette femme à la boutique, etc. ? Je trouve ce suspens bien construit, mais totalement sans effet sur moi, puisque bien sûr, à cause du succès retentissant de la série, j'étais déjà au courant des grandes lignes de la société présentée dans le livre. C'est dommage, et nullement imputable au livre lui-même, mais La servante écarlate est une de ces oeuvres victimes de leur succès.

Une chose imputable par contre, c'est la construction narrative choisie par l'auteure. La quasi-totalité des chapitres sont construits de la même façon : on débute un évènement avec la protagoniste ; un détail la fait partir sur un flashback ou sur une réflexion qui prend la majorité du chapitre ; puis on revient sur l'évènement pour la conclusion du chapitre. C'est une structure efficace, mais qui est beaucoup trop utilisée de mon point de vue. Une fois que je m'en suis rendu compte, je me suis retrouvé sorti de l'immersion.

Un autre aspect négatif de cette construction est qu'une bonne moitié du livre est passée dans des flashbacks ou réflexions annexes aux évènements en cours. Si on rajoute le fait que Offred est très passive, on en résulte en un livre où l'univers finit par être très bien construit et expliqué, mais où le protagoniste subit sans agir. Je suis en demi-teinte avec cette dernière réflexion, car le côté soumis et passive de Offred est bien sûr totalement explicable de par sa situation – et d'ailleurs, on voit où mènerait une personnalité plus téméraire, grâce au personnage de Moira, et les petites victoires sans importance de Offred sont une des meilleurs parties du livre, comme lorsqu'elle accroche le regard de gardes avec sa manière de marcher – mais il n'empêche que Offred ne prend aucune décision de tout le livre, ce qui risque d'ennuyer le lecteur au bout d'un moment – et c'est ce qu'il s'est passé pour moi.

La décision la plus évidente que Offred pourrait prendre, bien entendu, est le suicide. L'auteure joue d'ailleurs avec cette notion tout au long du livre. Par exemple, Offred voit un couteau, et pense qu'il pourrait lui être utile plus tard, ce genre d'allusion. Pour un livre qui est par d'autre égard plutôt bien écrit, j'ai trouvé ces allusions extrêmement lourdes, et je n'ai jamais cru une seconde que Offred allait sauter le pas, ce qui est bien dommage car cela aurait été intéressant. La preuve en est faite à la fin, quand Offred va être déportée et que tout porte à croire qu'elle va être torturée, ou pire. On a d'ailleurs appris que Ofglen, l'amie de Offred, dans une situation extrêmement similaire, a sauté le pas quelques jours plus tôt. Puisque Offred ne se suicide pas, ni ne l'envisage sérieusement, je trouve presque gamin toutes les autres allusions au suicide parsemées dans le reste du roman.

Pour conclure, je ne relirai pas ce livre, et ne le conseillerai qu'à des gens dont le plaisir de lecture passe par la découverte d'un univers étrange, plutôt qu'à suivre une histoire bien construite.
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Il n'y a pas eu l'alchimie entre l'écriture de Margaret Atwood et moi.

Je trouve des qualités certaines à l'histoire, cela dit je n'ai pas accroché avec la narration que je qualifierai de décousue.

L'épilogue m'a un peu réconciliée avec le roman. Il donne des justifications à tout ce que je n'ai pas aimé.
Je ne lirai pas la suite mais je suis curieuse de lire un roman différent de l'autrice.

Rien à dire de plus sur le fond, beaucoup ont déjà raconté et commenté. Ne vous fiez pas aux avis négatifs ou positifs, lisez par vous-même ce roman pour vous faire votre avis.
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C' est parce que j'ai adoré la série télévisée, avec des jeux d'acteurs remarquables, des rebondissements, des scènes que j'aimais repasser maintes et maintes fois, parce que j'ai ressenti quantité de sensations différentes empathie, crainte, et amusement aussi parce que c'est avant tout une fiction plus exactement une dystopie.
C est pour ces raisons et j'en passe, que j'ai voulu lire le roman d d'Atwood.
Mais dès les premières pages, hélas ! grande déception due au style narratif de l'auteur, plat, convenu, froid aussi, voire oral.
Je ne sais si la traduction a porté préjudice au texte, mais qu'importe. Je n'ai pas accroché du tout et je sais que beaucoup de lectrices ont partagé mon avis.

Ce n'est pas le côté féministe qui m'a intéressée, car je ne suis pas féministe et moins encore néo féministe quand on sait où mènent ces excès. Je suis tout simplement dans la norme et le bon sens.

Je déconseille même cet ouvrage aux véritables adorateurs de la littérature pour qui le style importe avant toute chose.
Il faut rester sur les bonnes impressions de la Série.
Mais à chacun ses choix
Je précise cependant que c'est un roman qui est davantage lu par les femmes que les hommes, ce qui n'est pas un signe d'intelligence ni d'impartialité.

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Un livre beaucoup plus politique qu'il n'y paraît c'est vraiment dommage. Il se détache complètement de la série. On dirait qu'on est dans quelque chose de différent. J'ai été très déçue car l'histoire est émiettée c'est dommage car s'il se rapprochait un peu plus de la série télé ce serait un livre magnifique et bouleversant.
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Chiant à mourir. J'ai abandonné à la moitié. Il ne se passe rien, des sauts dans le temps impromptu, des monologues à rallonge, des litanies sans fin, des protagonistes creux au possible ... La série m'avait ennuyé, le livre n'a pas rattrapé le coche.
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Ce livre ne laisse pas indifférent.

Nous voyons par les rares flash-back comment les droits des femmes ont été grignoté petit à petit jusqu'à cette situation infernale sans que peu de gens osent s'en émouvoir. Il va s'en dire que vu la situation actuelle dans certaines parties du monde *cough* Texas *cough* c'est d'autant plus glaçant.

Cela étant dit c'est un livre particulier et je serais bien en peine de dire si j'ai aimé finalement. La narration décousue qui illustre le chaos interne de la narratrice dessert parfois l'histoire pour moi. J'ai eu aussi du mal avec cette narratrice inconnue et déconnectée bien que l'on voit par elle la rapidité avec laquelle la violence peut nous faire perdre nos repères et changer nos critères. La force de l'embrigadement qui change jusqu'à ta vision de ce qui est bon pour ton propre sexe. Elle est bien moins rebelle que son double TV et cherche juste à survivre ici quitte à refuser des actions concrètes. On a envie de la secouer tout autant que de lui faire un câlin car elle vit un enfer depuis des années. Mais l'attachement se fait désirer tant sa description reste froide et clinique.

Bref, un livre que j'estime nécessaire pour éveiller les consciences quant à la fragilité de la position féminine mais une rencontre sans étincelle avec le style de Atwood.
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Sur le papier et les nombreux avis que j'ai lus, ce livre avait tout pour me plaire.
Du jour au lendemain, les lois éclatent remettant en cause l'éthique actuelle. Les hommes prennent les pouvoirs abaissant l'ensemble des femmes à de simples pantins : Une société patriarcale dans toute sa splendeur et toute son horreur.
Certaines sont envoyées dans des colonies anti-femmes où l'on devine aisément leurs sentences, d'autres sont de simples objets de procréation tandis que d'autres femmes sont esclaves sous bien d'autres aspects.
Tout cela permet de mettre en lumière que la liberté ne tient qu'à un fil, une fissure et tout peut basculer.
Je vous l'ai dit sur le papier ça donne envie.

Mais malgré ça, j'ai passé la moitié voire les 3/4 du livre à essayer de le comprendre. C'était un fouillis sans nom, dans le même chapitre on pouvait à la fois être dans le présent puis dans le passé avec des personnages différents. J'ai perdu le fil à plusieurs reprises.... La plume de Margaret Atwood est très complexe, j'ai eu l' impression qu'elle était tellement submergé par ses idées/pensées qu'elle les avait écrits telles quelles venait sans prendre le temps de les structurer.
Évidemment, je suis certaine que se livre à son public et ses adeptes. Me concernant, cela n'a pas fonctionné.

Alors oui, si vous avez envie d'une réflexion sur les dérives d'une société patriarcale foncée !! Mais préparez-vous à vous accrocher à cette plume très spéciale .
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A contre-courant de la majorité, je dois bien dire que je ne comprends pas l'engouement autour de ce livre qui n'est franchement pas transcendant, pour moi. Et je m'excuse de la longueur de l'avis, mais au vu du statut du livre je me dois de le développer.

Je ne reviendrais pas sur le style de Margaret Atwood, qui est très plaisant à lire et permets de dévorer rapidement le livre. D'ailleurs je suis plus intéressé par d'autres livres de l'auteure que par celui-ci.
Car ce qui me dérange, c'est que l'histoire n'est pas passionnante, et le monde non plus. le monde présenté ici est une dystopie, mais plusieurs éléments me dérangent dans la façon de faire : le limiter à un seul pays (les Etats-Unis), le fait que le pays s'effondre tout seul (selon les notes finales), la question de la stérilité de la population qui a conduit à ce système, jamais véritablement exploité. En gros, l'idée de présenter un monde dystopique déjà installé et qui a fait suite à une problématique mondiale. L'idée est séduisante, mais je n'ai jamais senti de réelle impact de ceci dans l'univers décrit. C'est surtout un roman sur la position des femmes dans cette nouvelle société. A mon sens, ça perd de l'intérêt sur pourquoi cette société s'est développée et comment tout ceci c'est progressivement mis en place.

Mais le gros souci, c'est que ce monde dystopique n'a pas grand intérêt à mes yeux. Il est oppressif envers les femmes, oui, mais je ne vois pas quel est l'intérêt de nous présenter cet univers à part le fait de savoir que ce système ne me plait pas. Mais ça, je le savais avant de lire l'ouvrage. du coup, je m'attendais dans ma lecture à une présentation qui ferait en deux teinte, cherchant à montrer un univers pas si manichéen et qui poserait de bonnes questions. Là, j'en suis sorti en me disant qu'un système de ce genre ne me conviendrait pas du tout, qu'il m'horripile, mais c'est tout. En comparant ce dernier avec des systèmes actuels oppressant les femmes, je trouve qu'il manque réellement quelque chose, sur le côté religieux, sur la façon dont des personnes s'en sortent dans ce monde-là malgré tout ... (je pense ici à de nombreuses lectures sur l'Afghanistan ou l'Iran qui m'ont bien plus donné à réfléchir).
Et le souci, selon moi, vient de la façon de raconter : le personnage principal n'a aucun intérêt et un impact très limité sur l'histoire. Elle n'agit pratiquement pas, subissant tout aussi bien son monde que les propositions des personnes autour. Toute la question de la résistance est inutile, elle ne participe finalement à rien et je ne comprends toujours pas pourquoi la résistance tente absolument de la sauver, en dehors de la compassion envers une femme victime d'un système. Mais est-ce vraiment la meilleure personne à sauver dans ce système qui en oppresse des milliers ? Jude est importante pour le lecteur, mais je ne vois pas l'importance qu'elle a dans son propre monde.
De fait, j'ai été déçu de voir que l'histoire comporte à la fois beaucoup de flashback qui servent à mettre en relation l'ancien monde et celui-ci, ce qui ne m'intéresse que très peu puisque je vois déjà bien la façon dont cet univers m'insupporte. Et au final, le roman se finit avant qu'il ne devienne intéressant, et le monde qu'elle décrit n'a pas encore eu réellement d'intérêt. J'ai vraiment l'impression d'avoir vu le prologue d'un livre qui pourrait être très intéressant et qui exploiterait réellement ce monde.

Enfin, la partie la plus sensible de ce récit est aussi celle qui m'a le moins intéressé : la question du sexisme. Dans le récit, le monde oppressif envers les femmes. Soit, mais la question ne dépasse jamais réellement ce cadre-là, sous-entendant que cette société nuit également aux hommes. Et ? Je veux dire, en tant qu'homme, le récit n'implique jamais réellement le lecteur à se poser des questions sur notre propre monde, notre perception ou notre façon d'agir. Je n'ai ressenti aucunement d'attaque dirigée vers ce qui est notre monde actuel et le sexisme (bien réel) qu'il comprends. J'ai envie de refermer ce livre en disant : c'est un monde horrible, heureusement je ne suis pas comme ça. Ce qui est dommage, puisqu'il y a là un terreau fertile pour mettre en image beaucoup de choses qui existent dans notre quotidien, et pourrait même donner à penser aux hommes qui le lisent.

Ce qui est gênant, c'est que j'ai lu "Les hommes protégés" de Robert Merle peu de temps après, et que j'ai pris une claque monumentale avec ce dernier : le livre développe parfaitement son univers, s'en sert comme dénonciation du comportement des hommes et de la place laissé aux femmes, des mécanismes du sexisme inhérent et la fin est largement plus intéressante sur les questions qu'elle pose. En comparant les deux, j'ai eu l'impression de voir deux oeuvres traitant le même sujet mais avec un fossé qui sépare leurs pertinences. Hors, Robert Merle est un homme et Margaret Atwood est une femme. Serais-je plus sensible à ce qu'il dit parce qu'il met en lumière les comportements des hommes, sujet qui me touche plus ? Je ne sais pas vraiment.

En tout cas, je suis très peu intéressé par ce roman, mais bien plus par la série qu'ils en ont fait, où l'héroïne semble avoir plus d'impact sur le récit et fait quelque chose. L'idée de la série me semble idéal pour étirer la bonne idée de ce livre vers autre chose de plus intéressant et construit. Pour la lecture, je vais voir un autre livre de l'auteure mais je suis vraiment pas convaincu par celui-ci, avec lequel j'ai du mal et pour lequel je ne comprends pas vraiment l'engouement.
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