Dans le premier tome, les mondes limites ont sombré dans le chaos initié par les androïdes (je "gâche" ainsi le secret du tome 1, mais c'est l'éditeur dans le quatrième de couverture qui a commencé (sourire)).
Wilson est prisonnier d'Eden et se pose des questions sur sa condition.
Guntray Marschall est en partance pour Atlan pour aider une de ses nations.
Roseta Ming toujours au sein de la fédération s'interroge sur ce qui lui arrive (multiples tentatives d'assassinat).
Delphine est prise en compte par Jalabert et le duc de Vendée prêt à être exécuté.
Dans ce tome, encore une fois, beaucoup de personnages, pour certains à peine développés, trop survolés, dans différentes scènes du chaos qui gagne les planètes limites (et surtout sur Atlan).
Le rythme est plus intense, plus nerveux, il y a plus d'action et de sf militaire que dans le premier tome et le style simple permet de suivre aisément le fil d'une histoire somme toute assez divertissante.
MAIS : beaucoup de pistes évoquées dans les deux romans sont insuffisamment exploitées et trop rapidement expédiées.
L'histoire des peuples des planètes limites est trop calquée sur l'histoire réelle de l'humanité, et même si c'est une volonté de l'auteur, j'aurais préféré moi, un traitement un peu plus exotique.
Encore une fois, les explications arrivent à 100 pages de la fin et font office de deus ex-machina, assez peu crédible (du coup, là, j'aurais préféré un peu moins d'exotisme).
Au final : un second tome assez divertissant, malgré ses défauts, mais qui ne restera pas dans les annales.
Trois étoiles +
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Les Kigomais forment un peuple fier, et nous n’avons de leçon à recevoir de personne. Nous vivons dans une parfaite symbiose avec la nature. Nous ne voulons pas de vos machines, de vos inventions diaboliques qui réduisent l’homme à une simple donnée dans vos sociétés décadentes. Vous ne respectez rien, pas même vos propres personnes. Partez, nous réglerons notre problème tout seul. Nous n’avons pas besoin de vous.
Dans la jungle vivent les mauvais esprits. Les damnés de l’enfer. Ils nous guettent, nous surveillent, nous attendent. A chaque équinoxe, des pèlerinages s’effectuent sur le mont Morogoro. La route pour y parvenir traverse une partie de la jungle et, seuls les hommes purs de tout péché survivent à la traversée. Les autres disparaissent, et servent de festin aux démons.
La liberté est une de nos valeurs les plus nobles. Il ne faudrait pas que vous croyiez pouvoir vous y soustraire. Nous sommes prêts à oublier certains de vos écarts, mais si vous ne relâchez pas cette jeune femme, sachez que nous reviendrons, et vous le regretterez amèrement.
Kigoma ne possède rien. Ses sous-sols sont les plus pauvres que l’on n’ait jamais découverts. Pas de pétrole, pas de métaux précieux. Rien qui puisse intéresser les grands groupes industriels. L’eau y est rare. Seuls des fous ont pu songer à s’y installer.
Comme dans toute communauté, chacune s’était liée par affinité, et vouloir imposer sa présence semblait d’une outrecuidance insupportable.
SMEP 2016 - Alexis Aubenque