La mère de Catherine et l'impératrice Elizabeth ne s'entendent plus très bien, Catherine pourrait bien s'en retourner chez elle, le grand-duc (pierre III )lui dit : " "Mais si votre mère est fautive, vous ne l'êtes pas "; je lui répondis : "Mon devoir est de suivre ma mère et de faire ce qu'elle m'ordonnera."Je vis clairement qu'il m'aurait quittée sans regret ; pour moi, voyant ses dispositions, il m'était à peu près indifférent, mais la couronne de Russie ne me l'était pas. "
" le premier mouvement d'ambition que je me sois senti, c' est ce M.Bolhagen qui me l'a donné. [...] il se mit à me prêcher la sagesse et toutes les vertus chrétiennes et morales afin de me rendre digne de porter une couronne, s'il m'en venait jamais une. Cette couronne alors se mit à trotter dans ma tête et y a beaucoup trotté depuis. "
" Il y avait encore très peu de courtisans arrivés de Moscou; alors encore beaucoup plus qu'à présent la noblesse, en général, avait mille peines à quitter Moscou, l'endroit chéri par eux tous où l'oisiveté et la fainéantise est la première de leurs occupations. "