« J'ai commencé, Prunelle, à t'écrire ces lettres dans un train. Tu avais cinq mois à peine et ton sourire gracieux était celui d'un ange.
Soudain, tes yeux, si grands, si confiants, ont fixé les miens. J'ai été frappé par l'insistance que tu y mettais.
Dans ces deux, trois secondes d'éternité, j'ai cru déceler ta question : « Dis-moi, papa ? ».
Alors, voilà.
Je te dis tout. Tout ce que je sais. »
Ce sont des petites lettres d'un père à sa fille pour lui apprendre la vie. Cette première page du livre m'a fait monter les larmes aux yeux tant c'est vrai. Beaucoup des conseils, d'ailleurs, sont très utiles à lire.
Les lettres sont très bien écrites. On imagine vraiment le père, inquiet de ne pas pouvoir tout dire à sa fille, gratter les pages au fur et à mesure que lui vient l'inspiration. Une mauvais journée au travail ? Une nouvelle lettre sur les opportunistes et les beaux parleurs. Une dispute de couple ? Une lettre sur l'amour, la compréhension et le pardon.
Je ne savais pas si j'allais accrocher à ce « guide de vie » (au final, il ressemble plus à cela qu'à un roman) et certaines lettres sont un peu redondantes ou même contradictoires, mais cela n'enlève pas le charme de l'idée.
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C'est un livre plaisant à lire évidement celui-ci se présente sous plusieurs lettres vraiment pleines d'émotions!
Je vous conseille en lisant ce livre d'en lire un autre en même temps ,car ce n'est pas une histoire , mais c'est quand même très beau !
Alors bonne lecture!!!
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Certains textes ne manquent pas de profondeur, d'autres reflètent uniquement l'opinion de l'auteur. Plus jeune, ce livre m'avait donné à penser. Aujourd'hui, j'ai eu l'impression de lire un courrier qui ne m'était pas adressé.
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L'amour, plus que l'amour propre.
La mémoire, plutôt que la rancune.
Le mépris, mais pas la haine.
Accorde ta confiance avec parcimonie.
Sois modeste, mais pas timorée.
Dis la vérité, mais garde pour toi celle qui ne saurait être partagée.
Cède à la tentation sans en devenir l'esclave.
Pratique l'ironie mais à tes dépens et veille à ne pas blesser, par un mot de trop , quiconque n'est pas apte à répondre.
En suivant quelques-unes de ces recommandations, tu navigueras dans le monde sans perdre ton âme.
Tu dois savoir que la vie te rendra au centuple ce que tu lui donneras.
N'écoute pas ceux qui la mettent en accusation et dénoncent son ingratitude.
Le seul fait d'être en vie est une grâce et il faut lui rendre justice, en tentant de répendre autour de toi bonheur et joie.
Ne dis jamais tout ce que tu sais.
Ne cris pas tout ce qu'on te raconte.
Ne fais pas à moitié ce que tu as entrepris.
N'attends pas de celui à qui tu as rendu service une reconnaissance éternelle.
La vraie réussite :
La vraie réussite ne consiste pas à devenir plus riche que son voisin, mais à atteindre le but qu'on s'est fixé, quel qu'il soit.
Crois-moi quand je te dis que la perte d'argent est une perte légère, que la perte de l'honneur est une grosse perte et que la perte du courage est irréparable.
Alain Ayache
Générique début
L'invité du tribunal est
Alain AYACHE directeur du
journal hebdomadaire "Le Meilleur".
Alain AYACHE parle de son
journal, des choix éditoriaux. Il revient sur plusieurs affaires et
scandales : le suicide son collaborateur et ami Patrice de Moutis dit "Monsieur x" (affaire du prix Bride Abattue, tiercé truqué) et l'
assassinat à Toulouse du
journaliste du Meilleur, René...