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Les aventures extraordinaires de... tome 1 sur 4

Nancy Peña (Autre)Camélia C. (Autre)Cécile Duquenne (Autre)
EAN : 9782957327904
189 pages
Céline Badaroux (03/08/2020)
4.25/5   14 notes
Résumé :
Ian Ravinger, blaireau de son état, revient de la Grande Guerre contre les Humains. Il rejoint Londynia, la capitale du Monde des Fées, pour se trouver un petit appartement et mener une vie calme et paisible près (mais pas trop) de sa sœur. Le Hasard, ou le Destin, le mène au 881b Pastry Street où vit le curieux renard Digby Ward. Ce dernier va lui faire oublier ses envies de retraite et le mener au coeur d’enquêtes aussi folles qu’inattendues. La preuve en est qu’à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Merci. Merci Amazon de parfois massicoter des livres avec le c**, sans quoi, je n'aurais probablement jamais découvert Ravinger et Ward. Car « grâce » à cette erreur, Céline Badaroux a proposé ses exemplaires invendables du tome 2 comme service presse. Ni une, ni deux, j'ai illico commandé le premier, histoire de commencer par le début (ça aide, paraît-il, même si ce n'est semble-t-il pas indispensable ici).

Polar ? Steampunk ? Fantasy ? Fantastique ? Ne cherchez pas à coller une étiquette précise sur ce livre, vous n'y arriverez pas, puisque « Ravinger et Ward », c'est tout ça à la fois. Un véritable OLNI, comme le confirme d'ailleurs la préfacière (Cécile Duquenne, s'il vous plaît !).

Ian Ravinger est un blaireau. Non, pas comme un certain monsieur Mac**n ; un VRAI blaireau, avec un museau, de soyeux poils noirs et blancs... un manteau, une canne, des papilles à toute épreuve et un bon gros PTSD ramené de la guerre contre les humains. Alors, cohabiter avec sa soeur dépressive ? Pas forcément la meilleure des idées, pour l'un comme pour l'autre. Non, Ian Ravinger a trouvé mieux : une colocation avec un jeune renard nommé Digby Ward, dont la plus grande passion dans la vie est... de résoudre des enquêtes.

Ça vous rappelle quelque chose ? C'est normal. Mais n'allez pas réduire « Ravinger et Ward » à une version animalière de Sherlock Holmes. L'esprit en est indéniablement là, mais l'oeuvre de Céline Badaroux possède son âme propre, fleurant bon la bienveillance et les petits gâteaux. Ah oui, ce bouquin donne faim. Ça parle de bouffe à tous les chapitres. Va-t-on s'en plaindre ? Non, puisque ça ne fait que renforcer l'atmosphère so british d'un livre où par ailleurs les photocopieurs fonctionnent grâce à des gnomes, tandis que les inventions humaines apportent une technologie mécanique que tous ne voient pas d'un très bon oeil. Et ça fonctionne. On se laisse porter sans trop se poser de questions. de toutes façons, il y a un meurtre à résoudre.

De ce côté-là, on pourra peut-être trouver que l'enquête avance trop lentement. Que l'on ne nous en dit pas assez. Mais compte tenu qu'il s'agit avant tout d'un tome d'introduction d'une part, et que les personnages sont attachants d'autre part, les investigations ne sont, finalement, que l'un des aspects du livre. Je parlais plus haut de bienveillance : les protagonistes en débordent les uns envers les autres. Pense à manger, prends soin de toi, tiens, ça va te changer les idées... Si tout le monde agissait comme ça dans la vraie vie, bon sang que celle-ci serait plus agréable ! Et côté décor ? le dépaysement est là. Londynia semble à la fois familière et énormément différente de ce que l'on connaît. Il s'y trouve simplement un peu plus de magie... c'est normal. Une fois que l'on accepte d'abandonner ses repères et d'oublier « Londres », l'on n'a plus aucun mal à se faire happer par Londynia.

Il faut dire que la plume de Céline Badaroux s'avère très immersive et au moins aussi délicieuse que la multitude de pâtisseries éparpillées dans l'histoire. Beaucoup de charme, un peu de verve et de malice, de poésie parfois, un bon sens du rythme et surtout, un style très plaisant, ni complexe, ni simplifié à outrance comme on le voit trop souvent. Ça fait du bien et c'est très agréable à lire. A ce sujet, l'ouvrage est sans problème abordable à partir de 11-12 ans par un bon lecteur (de l'autre côté, il n'y a pas de date limite, donc n'hésitez pas à offrir ce livre à votre grand-mère fan de cozy mysteries).

Alors oui, finalement, il ne se passe pas tant de choses que ça là-dedans et l'on pourra trouver, comme Ward, la conclusion un peu frustrante puisque béante sur la suite (les cliffhangers, on aime ou on aime pas). Mais est-ce que la lecture est agréable ? Oui et plutôt deux fois qu'une !
On pardonnera également les quelques fautes en goguette (rien de critique, rassurez-vous... on a vu pire chez certaines maisons d'édition dont je ne citerai pas les noms) qui traînent encore, d'autant que celles-ci pourront très bien avoir disparu au moment où vous vous procurerez l'ouvrage.

Sur ce, moi, je me commanderais bien des gaufres... accompagnées de thé, naturellement.
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"La Licorne assassinée" de Céline Badaroux surprendra et ne surprendra pas les amateurs de Sherlock Holmes.

Ne les surprendra pas ? Les jalons qui ont posé le mythe, ceux que l'on attend dans, mettons, les adaptations de série TV ou film, sont là. La recherche de l'appartement, la rencontre, la logeuse haute en couleur, la première enquête... Des clins d'oeil à diverses aventures de Sherlock et Watson se remarquent d'ailleurs.

Les surprendra, car au fond cette trame n'est que prétexte à chercher à développer autre chose. Ce qui explique l'épaisseur ténue de ladite trame, l'enquête passant un peu en second derrière un autre propos : la féérie, et aussi le feel good.

Féérie, une variante du steampunk. On est dans un Londres victorien où apparaissent ici et là des machines aux rouages cuivrées, qu'il s'agisse d'un ouvre-porte, d'un taximètre ou d'un télescope. Mais la technique se mâtine de merveilleux (les animaux anthropomorphes) et de magie : poudre de fée, objets magiques et esprits plus frappés que frappeurs... Mention spéciale aux conventions de pâtissologie auxquelles participent aussi bien les spécialistes vivants que morts, avec une assistance mi-partie d'animaux de tous poils et plumes et des spectres des pâtissologues défunts, trop addicts au sucre pour renoncer à leur passion. Leur dire qu'ils sont morts serait grossier, alors on évite de parler de l'éléphant dans la pièce. Même si le spectre est celui d'un autre animal.

Feel good ? de par la préoccupation constante des personnages les uns pour les autres, chacun s'interrogeant sur ses propres failles de caractère et sur celles, insondables, des autres, dans l'espoir de les aider. Tout le monde s'offre de thé, des gâteaux et se couvre de couverture à qui mieux-mieux, sans jamais un mot plus haut que l'autre. Un univers tout sucre tout miel, en somme.

Conclusion ? Comme en pâtisserie (ou pâtissologie), gare au dosage des ingrédients ! A titre personnel, j'aurais apprécié un titrage plus élevé en enquête et action, un nuage de sucre en poudre en moins. le fond n'est demeure pas moins fortement original. Ne l'avait-on pas déjà deviné au titre ? Et celui du tome suivant sort du même tonneau : "La Sirène bipolaire"...
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Attirée par sa couverture colorée et la promesse d'un récit enlevé et gourmand, je me suis lancée dans le premier tome des aventures de Ravinger et Ward. Et je n'ai pas été déçue du voyage ! 🙂

Nous sommes dans de la fantasy animalière – Ravinger est un blaireau, Ward un renard. Au début du roman, Ravinger répond à une annonce, pour trouver un logement, et rencontre Ward, dont il va partager le logis, ainsi que Madame Egerton, cuisinière de talent. Mais voilà qu'une licorne est assassinée à la bibliothèque, suscitant l'intérêt de Ward. Nos deux héros se lancent donc dans l'enquête !

Si ce pitch vous fait lever une oreille, c'est normal : Ravinger et Ward est un hommage à Sherlock Holmes. Parler de revisite serait cependant réducteur, car La licorne assassinée nous plonge dans un univers féerique (au sens qu'il ne s'agit pas du monde humain !) original, un univers empli de personnages animaux anthropomorphes, agrémenté d'une touche de steampunk.

Ravinger a été marqué par son expérience de la guerre. Quant à Ward, il est en permanence en train d'expérimenter de nouvelles méthodes d'investigation criminelle – au risque que ses tentatives de fabriquer des produits de détection d'empreintes ne fassent exploser son logis ! Ces deux personnages aux personnalités contrastées vont pourtant s'entendre très vite, et nous allons tout aussi rapidement nous attacher à eux (notamment Ravinger, qui se régale des pâtisseries de Madame Egerton à l'heure du thé ! Car oui, nous sommes à Londynia, variante féerique de Londres, on prend donc le thé tous les jours, c'est une institution).

Comme il s'agit d'un premier tome, l'enquête a tendance à passer régulièrement en arrière-plan, à mesure que nous découvrons tant l'univers construit par l'autrice que les situations personnelles des deux héros (leurs familles, leurs amis, leur passé…). Céline Badaroux a bâti un univers aussi loufoque que cohérent, qui donne envie de l'explorer davantage lors des prochaines aventures de Ravinger et Ward.

Le roman est parsemé de clins d'oeil et de références, participant au côté humoristique du livre, si bien que cela devient un véritable jeu de piste que de toutes les repérer (un schéma, à la fin, donne des indices et invite à cocher ce qu'on a trouvé) ! Je pense que j'ai du en rater certaines, mais j'ai bien ri quand j'en ai trouvé !

D'ailleurs, j'ai bien ri tout court de façon régulière – au point que mon mari me demandait parfois ce qui me faisait tant pouffer dans ma lecture ! 🙂 J'ai aussi eu envie de faire des biscuits – les descriptions des gâteaux dégustés par Ravinger à l'heure du thé mettent l'eau à la bouche. En plus, c'est un ancien pâtissologue, autant dire que le roman va vous donner faim !

Ravinger et Ward est, au final, un roman inclassable. Fantasy, humour, enquête policière, se mélangent sous une plume enlevée et pleine de malice, si bien qu'à la dernière page, on ne peut s'empêcher de former une moue déçue, car on aurait bien poursuivi l'aventure…

Mais ça tombe bien, deux autres tomes sont parus ! Deux tomes que je lirai avec plaisir, car ce premier volume m'a bien plu. À noter qu'il s'adresse aux jeunes lecteurs à partir de 15 ans, mais qu'il ravira aussi les plus grands, amateurs d'Objets Littéraires Non Identifiés.
Lien : https://lullastories.wordpre..
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C'est à peine terminé ma lecture que je viens rédiger mon petit avis.
"Ravinger et Ward"est un livre destiné à un public plutôt jeune, pourtant que de bonheur j'ai éprouvé en le lisant.
Moi fan de Sir Arthur Conan Doyle j'étais "aux anges" en découvrant cette histoire.

Dans un royaume des fées, tout à fait imaginaire vous vous en doutez, nous allons découvrir deux enquêteurs hors normes.
Il y a tout d'abord Ian Ravinger, blaireau, ancien soldat proche de la retraite.
Puis vient Digby Ward, jeune renard à la recherche d'un colocataire.
Ainsi débute le roman, avec la rencontre de ces deux futurs équipiers.
Ils vont faire connaissance et partager le même toit, mais pas seulement, car Ward a bien l'intention d'entraîner Ravinger dans ses aventures.

Un troisième personnage a aussi une très grande importance. Il s'agit de Madame Egerton, celle grâce à qui ma gourmandise était à son apogée.

Que je vous explique.

Ce livre est avant tout une enquête policière.
Ward accompagné de Ravinger, pourtant un peu réticent au début, vont devoir enquêter sur la mort suspect d'une licorne. Oui, oui vous avez bien lu, une licorne.
Je vous ai prévenu, ici tout est dans l'imaginaire et la magie

Ravinger se prend très vite au jeu et les voilà tous les deux menant l'enquête sur un meurtre bien étrange.

Accompagnés tout le long de délicieuses pâtisseries et de thés succulents, nos deux héros fouinent, cherchent, creusent.
Ils veulent élucider ce mystère et font tout pour y arriver.
Les petits gâteaux se succèdent tout le long de l'enquête.
J'ai alterné entre le désir de savoir la suite et celui de déguster un thé bien chaud avec des petites sucreries.

L'auteur inspirée par Sherlock Holmes, a créé ici son propre univers.
Les personnages, l'histoire bien évidemment mais le plus surprenant est qu'elle a également créé un langage, une unité de temps.
Le vocabulaire de la narration a également été inventé de toute pièce.
Malgré cela tout s'insère si bien dans l'histoire que rien ne choque, la lecture reste fluide et aisée.
Quel talent il faut pour réussir cette prouesse.

Lire " La licorne assassinée" fut un pur moment de douceur accompagné d'un instant gourmand.
Je ne pensais pas prendre autant de plaisir en lisant un roman jeunesse et pourtant ce fut le cas.
Merci à Céline Badaroux qui a ici inventé un très bon élixir de jeunesse.
Je le conseille sans modération et le second tome se retrouvera très vite dans ma PAL.
Madame Egerton me glisse d'ailleurs à l'oreille que le troisième opus arrive très très vite.

Un petit coup de coeur pour moi ❤
Lien : https://surlesailesdunlivre...
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Après deux lectures denses, partons pour un peu de légèreté avec un conte policier dans un monde de fantasy. C'est Céline Badaroux qui nous entraîne à Londynia, équivalent féérique du Londres victorien. Inspirée fortement des aventures de Sherlock Holmes, mais également de son adaptation en dessin animé, ellle met en scène dans son livre Les aventures extraordinaires de Ravinger et Ward des animaux anthropomorphes. Là, de retour de la guerre contre les Humains, un blaireau Ian Ravinger va s'installer en colocation avec le tout jeune Digby Ward, renard et détective privé. Leur première enquête commune concerne le meurtre mystérieux d'une licorne et mêle magie noire et politique, des bas-fonds aux plus hauts échelons de la société de Londynia.
Les aventures extraordinaires de Ravinger et Ward s'adressent à un jeune public. L'autrice indique « 15 ans et plus » sur la couverture, mais à mon humble avis dès 10 ou 11 ans, un bon lecteur peut le dévorer avec grand plaisir. Tout comme l'adolescence est l'âge idéal pour découvrir les aventures de Sherlock Holmes. En revanche, pas d'addiction ni de comportement limite dans les personnages de Céline Badaroux, sauf peut-être une passion pour les petits gâteaux et le thé. Pour autant, enfant, adolescent et adulte prendront énormément de plaisir à la lecture. Plein de fantaisie et d'idées délicieuses, Les aventures extraordinaires de Ravinger et Ward est également sur le fond une bonne histoire policière avec une intrigue prenante à la résolution pas si évidente que ça. Si l'inspiration holmesienne est là, le roman arrive assez facilement à s'en détacher et à ne pas être un simple calque de plus dans un univers de fantasy des livres de Conan Doyle. Les deux protagonistes ont leurs propres personnalités et motivations, l'univers créé pour ce livre est fouillé (avec son propre décompte du temps, sa propre structure gouvernementale, ses règles, etc.) sans que le tout noie d'informations le lecteur au détriment de l'intrigue. Un tome 2 est déjà en préparation, et j'avoue que je lirai avec plaisir la suite des aventures de Ravinger et Ward.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ses parents ? Non, ils n'étaient pas morts. Ils étaient diplomates pour le royaume et se dévouaient corps et âme à leur mission. Ils le laissaient vivre seul ? A l'évidence. Il avait l'âge de se débrouiller par ses propres moyens. De plus, son esprit particulièrement vif le plaçait, selon lui, bien au-dessus de la plupart des adultes vivant également seuls. A son avis toujours, ces mêmes adultes auraient d'ailleurs bien besoin d'une nounou, eux.
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Cet accessoire vestimentaire venait du Cheshire, une région célèbre pour ses filatures de laine de chat angora.
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