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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
D'où cette préoccupation De Balzac avec les femmes d'un certain âge ?

Femmes de trente ans, vieilles filles, on les côtoie bon gré mal gré dans La comédie humaine. Tantôt on s'apitoie sur leur sort, tantôt on se lasse d'elles.

À l'époque De Balzac, la position sociale de la femme dépendait pratiquement entièrement de l'homme, d'abord en tant que fille, puis en tant qu'épouse. Si on tardait trop à se marier, les chances s'amoindrissaient rapidement.

Le titre de la vieille fille vient de loin, comme le dit Pierre Barbéris dans la postface du livre de poche. Les premières ébauches datent de 1832, la version finale allait être insérée fin 1836 sous forme de feuilleton dans un nouveau journal créé par Emile de Girardin, au concept ultra moderne : "La Presse", qui était entièrement financé par de la publicité, sans abonnés. Cela n'allait pas sans influencer la forme du récit, qui est plus décousu que le Père Goriot ou le Lys dans la Vallée ; réflexions historiques et politiques, et une bonne dose de mélodrame se succèdent.

La petite ville d'Alençon au début de la Restauration (1816) forme le cadre de ce récit. Mademoiselle Cormon, vieille fille de quarante ans, ne parvient pas à faire un choix pour se marier. Des prétendants il y en a (l'aristocrate chevalier de Valois, le républicain du Bousquier, le jeune Athanase), mais elle hésite, voulant l'impossible, et puis elle s'est tellement conformée à sa vie réglée comme une pendule qu'elle remet toutes les décisions importantes au lendemain.

L'arrivée du vicomte de Troisville à Alençon et la gêne que cela lui occasionera, la précipite à faire un choix. Comme Balzac l'écrit, c'est la fatalité du hasard qui en décidait, avec le chevalier de Valois qui s'attardait à mettre son rouge. Vous découvrirez le dénouement dans La vieille fille...
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La lecture est plaisante, on se laisse emporter par l'auteur, sans jamais ressentir de lassitude dans la description de nombreux aspects. Pour comprendre, il est tout de même nécessaire de se familiariser avec cette période historique. Même si l'histoire est triste, elle est très bien écrite.
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La vieille Fille d'Honoré de Balzac nous emmène à Alençon, en 1816.
Rose Cormon n'est toujours pas mariée. Elle représente pourtant un parti tout à fait intéressant car elle appartient à un milieu bourgeois aisé ; certes, elle n'est pas belle, sujette à l'embonpoint, et pas très intelligente non plus mais elle a, par le passé, écarté des prétendants… Son état de « vieille fille » est connu de toute la ville et alimente les conversations.
Trouver un mari, à quarante ans, devient pour elle une véritable urgence.
Autour de Rose gravitent trois personnages, attirés par sa position sociale et sa fortune : le jeune Athanase de Granson, et deux vieux garçons, du Bousquier, un ancien révolutionnaire ruiné, et le chevalier de Valois, un aristocrate.

Le roman, construit autour de l'éventuel mariage de Rose Cormon, est aussi un récit politique et social grâce aux personnalités de du Bousquier et de de Valois car les rivalités privées se superposent aux antagonismes publics. L'un pense que le mariage avec Rose le propulserait à la tête de la mairie d'Alençon tandis que l'autre aspire à la Paierie. Athanase est un peu « hors concours » ; d'ailleurs, il se suicidera de désespoir.
Balzac nous donne aussi à lire une fable sur le mariage avec une morale à la fin. Pour ce défenseur de la famille, le mariage doit être fécond. Ici, au vu de l'âge des intéressés, l'union sera stérile, réduite à une association d'intérêts. D'abord tentée par le célibat, Rose est ensuite punie de s'être montrée trop difficile.

Ce roman est assez captivant avec des descriptions d'échanges sociaux très intéressantes. Naturellement, les portraits des personnages sont très travaillés, sur les plans physiques, devenant de véritables physionomies, et sur le plan psychologique ; les manoeuvres des prétendants, les atermoiements de Rose, ses maniaqueries, les liens sociaux et les détails de la vie de province donnent lieu à de très belles longueurs balzaciennes dont je ne me lasse jamais… le personnage de Suzanne, véritable grisette de province, met un peu de dynamisme dans l'intrigue.
C'est parfois drôle, avec des détails savoureux, des jeux de mots, des situations cocasses ; ainsi, par exemple, Rose Cormon est « Présidente de la Société de Maternité » ( !?) … La tonalité générale du livre est tragi-comique, mais il est difficile de s'attacher aux personnages, englués dans une sorte de médiocrité ambiante. Comme tout passe par le prisme des cancans et de la rumeur, le lecteur se retrouve souvent à distance de la véritable intimité de celle et ceux dont les faits et gestes prennent des proportions trop surdimensionnées pour susciter l'émotion.

Un roman De Balzac à connaître.

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Dans La Vieille Fille, Balzac combine admirablement le portrait de Mlle Cormon, archétype de la vieille fille, engoncée dans sa vie de province, avec celui du Chevalier de Valois, le royaliste et Mr du Bousquier, le républicain. Sans oublier Athanase, le romantique hors du temps. J'ai beaucoup aimé l'intrigue ficelée autour de ces quatre personnages-types du tournant du XIXeme siècle. La fin est bien sûr aussi tragiquement balzacienne qu'on pourrait l'espérer ! Décidément, ce personnage de la vieille fille de province est une source d'inspiration inépuisable pour Balzac. le roman qui suit la Vieille Fille, sur le même theme de la rivalité politique en présente une également.
Deux romans très intéressants, hauts en couleurs, Balzac fait revivre la Normandie d'un autre temps où les fleurs de Lys royalistes côtoient les bleuets révolutionnaires. Si le voyage dans le temps était possible, il faudrait visiter cette période !
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"La vieille fille" en question est une femme d'une quarantaine d'année, vivant à Alençon, gérant sagement son importante fortune. Une femme pas vraiment futée et rêvant avant tout d'un mariage, tout en considérant qu'aucun parti acceptable ne vit dans sa ville. le roman consiste en premier lieu de justement décrire en détail les trois prétendants de la dame.
Monsieur de Valois, noble ruiné durant l'Empire et qui rêve de se refaire. Il tourne autour de Melle Cormon depuis de nombreuses années et fréquente avec assiduité les soirées de jeux chez elle. du Bousquier, marchand, est par contre rejeté par la dame car il appartient au parti libéral et a un passif important durant les années révolutionnaires. de plus son profil bourgeois ne sied pas à ces premières années de la Restauration. Quant à Athanase, un jeune homme rêveur, simple fonctionnaire à la mairie, il ne semble pas faire le poids face à ses adversaires. Et pourtant il est le seul à aimer Melle Cormon pour autre chose que sa fortune (même si cela ne lui est pas indifférent, cela apporterait du confort pour sa maman).
Et ce n'est que dans la deuxième partie du roman que celui-ci décolle vraiment. Et l'on comprend ce qui va décider la dame à se marier ! Ce long processus au préalable nuit au rythme du livre. Balzac, lors de l'écriture de ce livre était dans une mauvaise passe financière et il devait rendre de la copie !
Malgré tout "La vieille fille", une fois la longue introduction digérée, se lit agréablement et reste une comédie de moeurs très ironique sur le mode de vie provincial de l'époque.
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Encore une fois Balzac m'a captivé, impressionné, fasciné en m'emportant progressivement dans une tourmente qui va crescendo de la brise légère à la plus terrible des tempêtes.
« La vieille fille » est un cours roman (environ 200 pages suivant les éditions) publié d'abord en feuilleton dans « La Presse » d'Émile de Girardin en 1836. L'action se passe en 1816 à Alençon, l'oeuvre fait partie des scènes de la vie de province de la « Comédie Humaine ». C'est l'histoire d'une vieille fille fortunée, Rose-Marie Cormon, la quarantaine passée, un peu sotte, peu cultivée, au physique disgracieux et qui cherche à tout prix un mari pour ne pas mourir fille et surtout pour avoir un enfant.
Balzac, en même temps qu'il nous dresse avec minutie le portrait des prétendants, brosse le climat d'une ville de province avec ses rivalités politiques, ses ambitions, ses ragots, ses mesquineries et l'omniprésence du religieux. Rien ne manque à cette histoire qui dépeint l'ambiance et les moeurs de la restauration mieux qu'un livre d'histoire. le génie De Balzac surgit à chaque page dans ses descriptions dessinées à la pointe d'un crayon parfaitement taillé. Il dessine les portraits physiques et moraux de personnages s'affrontant avec une courtoisie apparente qui masque leur rivalité et la haine sourde qui les anime.
En commençant ce livre, je ne pensais pas retrouver dans ce roman peu connu, mais qui mériterait de l'être davantage, toute la puissance, le souffle et le génie de l'auteur de la « Comédie Humaine ». N'est-ce pas là le propre des grands écrivains de toujours surprendre sans jamais décevoir ?
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Je craignais le pire avec ce titre! La misogynie du 19ème siècle, la plume acérée De Balzac me laissaient penser que la pauvre Vieille Fille ne serait pas épargnée. 

Pendant un bon premier quart de cet opus, ce sont plutôt deux vieux garçons qui font les frais de portraits peu complaisants : le chevalier de Valois, aristocrate, très XVIIIème siècle, d'une noblesse surannée, mais charmeur et charmant, et du Bousquier, riche parvenu, fournisseur des Armées de la République qui a fait le mauvais choix au Directoire en ne pariant pas sur Bonaparte. Evincé pendant l'Empire, du Bousquier hésite entre la royauté et la République et cherche à se faire une place dans la bonne société d'Alençon à la Restauration.

Tous deux prétendent à la main de la Vieille Fille : la demoiselle Cormon.

Un troisième soupirant, dans l'ombre, Athanase Granson, jeune employé de mairie, lettré mais timide, est amoureux de la Vieille Fille.

La demoiselle Cormon n'est plus très jeune mais c'est un très bon parti. Elle possède une très belle maison en ville, une ferme à la campagne. La bonne société se bouscule à ses dîners en ville. Excellente table, bonne compagnie, son oncle prêtre, l'abbé de Sponde,  vit avec elle, garant de moralité. Mais pourquoi donc, à la quarantaine ne s'est-elle pas mariée? D'un physique agréable, riche c'est une originale :

Depuis longtemps elle était soupçonnée d'être au fond, malgré les apparences, une fille originale . En province
il n'est pas permis d'être original...

Et de plus, c'est une dévote :

 
Dévote, elle ignore tout de la séduction, du sexe même s'il s'agit de la reproduction des chevaux. Célibat et virginité sont pour elles des valeurs catholiques qui lui font redouter le mariage. Et ce n'est pas l'Abbé de Sponde qui lui donnera de fructueux conseils! Elle reporte toute son énergie à la tenue de sa maison et au soin de sa jument Penelope :

Frappé de la propreté minutieuse qui distinguait cette cour et ses dépendances, un étranger aurait pu deviner la
vieille fille. L'oeil qui présidait là devait être un oeil inoccupé, fureteur, conservateur moins par caractère que par
besoin d'action.

Une vieille demoiselle, chargée d'employer sa journée toujours vide, pouvait seule faire arracher l'herbe entre
les pavés, nettoyer les crêtes des murs, exiger un balayage continuel, ne jamais laisser les rideaux de cuir de la
remise sans être fermés. Elle seule était capable d'introduire par désoeuvrement une sorte de propreté hollandaise
dans une petite province située entre le Perche, la Bretagne et la Normandie,

Cliché? Caricature de la Vieille Fille qui avait encore cours bien tard dans le XXème siècle. Pour donner du piquant, Balzac imagine qu'elle préside une certaine Société de Charité et de Maternité aidant les filles-mères. 

Lequel de ces trois prétendants enlèvera la Vieille Fille? L'arrivée de Monsieur de Troisville va précipiter les évènements. Aristocrate, diplomate, bel homme, il séduit Mademoiselle Cormon qui se voit enfin bien mariée et se donne en spectacle à toute la ville d'Alençon

Je crois rêver, dit Josette en voyant sa maîtresse volant par les escaliers comme un éléphant auquel Dieu aurait
donné des ailes.

dans ces sortes de circonstances, les vieilles filles deviennent comme Richard III, spirituelles, féroces, hardies,
prometteuses, et, comme des clercs grisés, ne respectent plus rien

Pour éviter le déshonneur, La Demoiselle de Cormon acceptera le premier mariage qui se présentera. Et la condition de femme mariée ne sera peut être pas si enviable qu'elle ne l'imaginait.

Ce conte cruel, dans les scènes de la Vie de Province, démonte aussi les mécanismes des équilibres politiques dans la petite ville d'Alençon, aux confins de la Normandie, du Perche et de la Bretagne, entre Royalistes Ultras, Libéraux et Républicains. le chevalier de Valois représente d'Ancien régime.  du Bousquier louvoie plus à gauche, il apportera le "progrès" et l'industrialisation dans cette province. Les transformations sont rapportées de 1816 où commence le roman jusqu'à l'installation de la Monarchie de Juillet.

J'ai pris grand plaisir à lire les descriptions de la maison de la Vieille Fille et j'ai souri aux mots d'esprits des convives des dîners :

"
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Rose Cormon cherche un mari. La quarantaine consommée elle vit dans la hantîse de finir "fille".
Depuis longtemps, elle était soupçonnée d'être au fond, malgré les apparences, une fille originale. En province, il n'est pas permis d'être original : c'est avoir des idées incomprises par les autres, et l'on y veut l'égalité de l'esprit aussi bien que l'égalité des moeurs. le mariage de mademoiselle Cormon était devenu dès 1804 un sujet de conversation qui animait la cité.
Ses convictions royalistes et catholiques vont toutefois être bousculées,   car elle acceptera la demande de DU BOUSQUIER, fervent libéral.
Une union de l'époque est la soumission complète de la femme sur ses biens propres. Dans le cas présent l'épousé permet à l'épousée le choix de son confesseur, de pratiquer sa religion et de régenter la vie quotidienne de la maison. Toutes les autres décisions appartiennent au maître.
Le désir d'enfant s'étant étiolé, il ne reste à Rose que l'intimité des larmes et un sourire d'apparat.


LIEU DE L'INTRIGUE : Alençon



PERSONNAGES

– DU BOUSQUIER : 57 ans en 1816, est le rival heureux de Valois. Il monte des entreprises sous la Révolution et mène grande vie jusqu'au Directoire. Son mariage avec Mlle Cormon en fait, vers 1838, le maître d'Alençon (Béatrix).

– Rose-Marie-Victoire CORMON : elle atteint la quarantaine en 1816. Vieille fille à son corps défendant, l'ironie dur romancier la fait Présidente de la Société de Maternité. Son mariage, comme on sait, la laisse « fille », et vouée aux « nénuphars », selon le mot de Suzanne, qu'elle soit l'épouse de du Bousquier

– SUZANNE : …. et ses vieillards, « personne assez hardie » pour disparaître d'Alençon « après y avoir introduit un violent élément d'intérêt » . Une beauté normande, grisette en province, lorette à Paris. Elle y fait carrières sous le nom de Mme du Valnoble, emprunté à la rue Val-Noble, où demeure Mlle Cormon (Illusions perdues, Un début dans la vie, Une fille d'Ève).

– Chevalier de VALOIS : à Alençon. Il a 58 ans en 1816. En 1799, il était, dans l'Orne, le correspondant des Chouans (Les Chouans), et réapparaît à ce titre dans L'Envers de l'histoire contemporaine. « Adonis en retraite » il échoue in extremis auprès de Rose Cormon, et deviendra l'un des habitués du Cabinet des Antiques ; c'est dans ce roman qu'il mourra, en 1830, après avoir accompagné Charles X à Cherbourg, sur le chemin de l'exil.

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Ce petit roman est un condensé balzacien :longue description initiale, focalisation sur la condition d'une femme( Rose-Marie Cormon,) ,lutte féroce entre coureurs de dot et pessimisme(les doux et les naïfs se font plumer) . Les deux prétendants illustrent aussi ses préférences politiques , royaliste élégant et raffiné ( le chevalier de Valois), républicain grossier(monsieur du Bousquier) ,cela dit les deux sont avides et cyniques.
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" La vieille fille " est un roman d' Honoré de Balzac , roman qui fait partie de la série de la Comédie humaine . Sa parution date de l' année 1837 . le récit se déroule dans la ville d ' Alençon . l'' auteur nous laisse voir les rivalités sociales , politiques et financières dans les différentes couches de la société . Balzac , dresse ici un tableau noir , satirique , caricatural et ironique de cette société provinciale de l' époque . Il n' est pas tendre envers elle et c' est le moins qu' on puisse dire
Nous sommes , en l' année 1816 , Rose Cormon femme de quarante-deux ans commence à désespérer car jusque là aucun homme ne s' est présenté à elle pour la demander en mariage . Cette femme issue de la bonne bourgeoisie , est disgracieuse pour ne pas dire qu ' elle est laide .Elle est ,aussi , l' une des plus riches personnes de la ville .
Une des tares de cette société est que les gens n'agissent que selon leurs intérêts , intérêts matériels et
financiers bien sûr.Alors cette vieille fille attend le prince
charmant qui voudrait bien d' elle .Deux hommes âgés ,
rusés, avides et cupides vont se lancer dans la compétition
pour soi-disant prétendre à la main de Rose .
le premier prétendant est le chevalier de Valois , royaliste dans le sang .
le deuxième prétendant est un homme rustre . Il est
républicain . Il s ' agit de monsieur du Bousquier .
Les deux prétendants sont l' antithèse entre passé et futur et se livrent une sourde lutte .
Mais il y a un troisième prétendant : il s' agit du jeune
homme , Athanase . Ce dernier est plus jeune que Rose .
Il n ' est guidé par aucun calcul ni intérêt . Il aime Rose
pour elle-même . C est un jeune homme probe et désire
se marier avec la vieille fille .
Rose , la vieille fille , a un grand désir , un rêve : c' est
se marier et surtout enfanter , avoir des enfants !
Son rêve se réalisera-t-il ?
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