AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 382 notes
5
12 avis
4
20 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Balzac dépeint admirablement les us de son temps. Son propos est, au-delà du roman, un témoignage riche d'informations pour les férus d'Histoire. On y découvre ce qui faisait le quotidien des parisiens au XIXème siècle, leurs moeurs, leur mentalité et tous les codes qui régissaient la société de cette époque. le style est bien sûr excellent et ajoute encore une qualité au récit.
Mais je n'ai pas pu achever la lecture de ce livre tant j'ai trouvé les personnages caricaturaux. Pons et son ami semblent si innocents qu'ils en paraissent mièvres. Je me suis d'ailleurs demandé tout au long de ma lecture si Schmucke n'était pas amoureux de son colocataire. C'est très touchant et leur attitude contraste de manière d'autant plus flagrante avec la violence de ceux qui gravitent autour d'eux. Les deux innocents et les vilains méchants. La cruauté de la Cibot et des autres m'a été insupportable. Tant de convoitise, de vénalité, au point de causer la mort de ce pauvre Pons ! de plus, j'ai trouvé que Balzac se perdait dans les détails.
Sans doute n'ai-je pas su apprécier ce roman à sa juste valeur ou n'était-ce pas pour moi le bon moment pour le découvrir, mais je n'exclus pas d'y replonger un jour pour en achever la lecture.
Commenter  J’apprécie          80
Soit Balzac n'était pas en grande forme, soit j'ai décidément un problème avec cet écrivain. Mais je me suis passablement ennuyée à la lecture du Cousin Pons, et je n'avais qu'une hâte : qu'elle se termine !

C'est en feuilletant le dossier de mon édition (Le Livre de Poche) que j'ai trouvé la réponse à mon ennui : ce récit était au départ une nouvelle que Balzac a développée pour la transformer en roman. Et cela se sent ! J'ai en effet trouvé l'intrigue sans intérêt, alors qu'elle aurait constitué une histoire sympathique à découvrir dans une nouvelle – la figure d'un vieux musicien pique-assiette, collectionneur d'art, que tout le monde méprise mais dont tous veulent récupérer l'héritage lorsque, alors qu'il se meurt, on découvre que cette collection n'est pas un délire de vieux fou mais a réellement de la valeur.

De même, si les personnalités des personnages font sourire au début – le vieil Allemand innocent, la portière avide, la bourgeoise hautaine… -, ils deviennent vite lassants, d'autant plus que leur psychologie est peu travaillée et reste assez caricaturale (les fameux « types » balzaciens), ce qui rend le récit très répétitif.

En outre, loin des clichés sur les descriptions balzaciennes interminables, ce roman est surtout constitué de dialogues, avec les manières de parler caractéristiques de chaque personnage (populaire, avec un accent allemand, un défaut de prononciation, un tic de langage…). C'est amusant au début, et cela contribue au réalisme du roman, mais m'a personnellement paru pénible à la longue, surtout que, pour certains personnages, je n'arrivais même pas à reconstituer les « bons » mots. Après une centaine de pages (sur les 400 que compte le roman !), j'avoue que je ne les lisais plus qu'en diagonale.

Enfin, petit détail : j'ai beau avoir conscience qu'il s'agit d'une autre époque et qu'on ne peut pas la juger avec notre regard actuel, les propos antisémites sont tout de même très, très nombreux…

En bref, mon avis est que Balzac aurait mieux fait d'en rester à son premier projet de nouvelle…
Commenter  J’apprécie          80


Lecteurs (1317) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous La Peau de Chagrin de Balzac ?

Comment se comme le personnage principal du roman ?

Valentin de Lavallière
Raphaël de Valentin
Raphaël de Vautrin
Ferdinand de Lesseps

10 questions
1309 lecteurs ont répondu
Thème : La Peau de chagrin de Honoré de BalzacCréer un quiz sur ce livre

{* *}