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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je n'avais pas lu De Balzac depuis bien longtemps et le début fut difficile, voire laborieux. le cent premières pages ont plus été une torture qu'un plaisir, en me demandant si je comprenais quelque chose, à travers les petites histoires de chacun, le portrait de ces deux hommes que sont Pons et Schmucke puis une ambiance assez triste, autour de l'art et des artistes.
Puis peu à peu, j'ai compris: Balzac installe le décor, pose les fondations pour faire exploser la maison! Au milieu, l'histoire s'emballe et on assiste à un véritable roman policier, où le récit vous porte et où vous ne pouvez plus décrocher.
Le problème, c'est qu'on s'est pris de sympathie pour certains personnages et la fin en n'est que plus douloureuse. Et là, on comprend : Balzac nous a mené par le bout du nez pour nous dépeindre l'horreur d'un meurtre prémédité, avec tout ce que l'âme humaine peut avoir de noirceur et de calcul. Les portraits des affreux est magnifique de précision et de profondeur. L'émotion est au rendez-vous, on souffre à la place de ce pauvre Schmucke.
Un roman difficile, exigeant mais une révélation de subtilité!
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La lecture du cousin Pons ,est une lecture qui remonte à très loin dans le temps ,
Je dois dire aussi que sa lecture m ' a un peu ennuyé vu l 'insistance de
l 'auteur sur pas mal de détails ,En fait il est trop chargé de détails,
Ce que j ' ai retenu de ce récit est que le sieur Pons a une riche collection ,Mais
le sait-il ? Pons est un fin gourmet ,IL ;à se faire inviter ,de temps à autre ,C 'est
un pique-assiette ,Les gens qui sont autour de lui ne s ' embarrassent pas de
de l ' humilier de temps à autre et surtout sa famille fraichement anoblie et devenue riche .Cette famille qui voit un de ses proches de très haut comme
s 'il s 'agissait d ' une "vermine". Mais le jour où il tombe malade et se trouve
à l 'article de la mort ,ce monde accourt et entoure le bon et pauvre Pons .
Ces gens ce qui les intéresse n ' est Pons lui-meme mais sa riche collection .
Chacun veut s ' emparer du fameux butin !
Ce livre de De Balzac nous décrit une société cupide,sans scrupules ,avide de tout et qui perdu son ame ,a perdu le sens de l ' humain !
Triste fin de Pons mais on est touché et ému par l ' amitié qui liait Schumck à Pons .
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« le cousin Pons » est une oeuvre tiré des « scènes de la vie parisienne » section « parents pauvres ». Ce livre va de pair avec la « cousine Bette ; l'un est bon et l'autre mauvais. Pons et sont amis sont pauvres, ils ne rêvent que d'un bon repas. Pourquoi pas chez sa riche famille anoblit depuis peu. Celle-là, hélas ne l'aime pas lui et sa collection d'objets. Jusqu'au jours ou tout bascule, la précieuse collection vaut chère. La bonté une fois de plus sera écrasée par l'envie et la cupidité. Ce livre typiquement Balzacien est un chef d'oeuvre de petits détails et dénote une fine observation et connaissance du monde.
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Le cousin Pons est un homme célibataire, vivant en colocation avec son meilleur ami Schmucke, tous deux musiciens pour un théâtre de boulevard. Vivant d'un revenu modeste, il assouvit sa gourmandise grâce aux nombreuses invitations auprès de sa famille éloignée. Jusqu'au jour où une cousine par alliance et sa fille l'humilient. L'homme en tombe malade.
Et alors que l'homme meurt à petit feu, incidemment son entourage et sa famille réalisent que Pons est beaucoup plus riche qu'il n'y parait. Car toute sa vie durant, il a collectionné des oeuvres d'art, constituant un véritable petit musée chez lui grâce à de modestes achats. Mais l'homme avait du flair et la collection se révèle d'une grande valeur.
Ainsi la concierge, le voisin brocanteur, un collectionneur juif, le médecin du quartier et son ami de lycée, un avocat véreux vont-ils manoeuvrer pour récupérer une partie du magot. Sans oublier que la famille est également intéressée. Seul son compagnon de route voit partir son ami avec tristesse (Balzac évoque-t-il ici l'homosexualité, sans la citer ?).

Ici Balzac décrit avec une certaine jubilation ces différents intervenants (la plupart de milieux modestes, ce qui est rare chez lui) intriguer autour d'un cadavre toujours vivant ! Pas un ne rattrape l'autre et c'est à celui qui arnaque l'autre le plus légalement possible. Malgré quelques longueurs et stéréotypes, le cousin Pons révèle la sombre vision De Balzac sur l'espèce humaine, car ici toutes les classes sociales sont concernées et finalement seul l'étranger gardera ici sa dignité, sans pour autant être vraiment sympathique. La noirceur balzacienne dans toute sa splendeur.
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Sylvain Pons est un vieux garçon délicat, généreux mais un peu ridicule et dont tout le monde moque la monomanie. Il consacre en effet tout son temps à collectionner des petits objets d'art sans valeur (c'est du moins ce que croient les gens). Ses parents le méprisent et le traitent de parasite. Lorsqu'il tombe malade, son entourage apprend que sa collection vaut des millions. Tous se transforment en rapaces et veulent une part de l'héritage qui échoit finalement au seul ami de Pons, Schmucke, tout aussi naïf que lui.
Encore une fois, chez Balzac le pessimiste, les personnages les plus purs sont vaincus, écrasés face à la meute des cyniques, profiteurs et intéressés. L'argent, la cupidité, l'intérêt occupent la première place dans le coeur de la plupart des hommes.
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Ce Pons, vieux musicien, et son ami allemand Schmucke, sont vraiment deux beaux personnages: droits, honnêtes, désintéressés, il subissent un entourage cupide, menteur, et parfois criminel. Ils ne le réaliseront que trop tard. Cela fait un très beau livre, un de plus pour Balzac. Malgré l'identité des titres, celui-là n'a rien a voir avec celui qui le précède, La Cousine Bette: c'est une autre histoire. Mais comment fait Balzac pour trouver toutes ces idées, toutes ces métaphores, et aussi ces descriptions si riches, si variées, de tout ce qui fait le plus simple quotidien des gens? L'ensemble de ces romans constitue un tout vraiment prodigieux, et s'il y a quelques faiblesses dans cette oeuvre (exemple: la Peau de chagrin), les romans de moeurs sont époustouflants. Illusions perdues et le Lys dans la vallée restent les deux titres qui couronnent cette oeuvre, mais le reste, comme ce Cousin et cette Cousine, c'est quand même de la très belle littérature!
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La régalade avec ce Balzac ! Dans le Paris XIXeme siècle, Sylvain Pons vit petitement, se dédiant entièrement à ses tableaux, son estomac et son ami Schmucke. de ces trois "collections", chacune sera instrument de sa perte. Son estomac d'abord, qui le pousse à s'avilir pour pouvoir dîner à la table de sa lointaine famille qui le méprise. Sa collection ensuite, qui éveillera le pire dans toutes les personnes de son entourage, quand l'envie, la jalouse, la cupidité dévoilent toute leur cruauté. Son ami enfin, si doux, si incapable de s'imaginer la noirceur humaine qu'il se fera avoir jusqu'à l'os et sera dépouillé sans qu'il ne s'en rende compte. Un roman désespérant donc, ponctué de superbes leçons sur les manies des collectionneurs et de pamphlets bien solides sur les business autour de la mort ou autour de la gastronomie. Balzac voit tout, dit tout, s'exclame, c'est beau toute cette complexité humaine, cette comédie humaine.
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Un excellent roman, comment pouvait-il en être autrement de la part d'un si grand peintre de la "comédie humaine", mais si déprimant que j'ai souvent failli abandonner sa lecture.
Un honnête homme, simple et doux se voit dépouillé sans scrupule par une cohortes de mauvaises gens de toutes conditions et notoriétés.
Le roman est daté, et "le juif" ou "l'auvergnat" sont des caricatures que personne n'oserait aujourd'hui mettre en scène, mais finalement très contemporain dans sa représentation d'un monde abjecte de profiteurs.
Sûr que si Balzac vivait de nos jours, il dépeindrait les actionnaires de grandes sociétés prompts à licencier des pauvres gens pour augmenter leurs dividendes.
Une édifiante lecture qui, si on transpose au monde d'aujourd'hui, est si affligeante que j'enchainerai par un feel-good histoire de ne pas déprimer.
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La littérature française est riche et, peut-être, un peu délaissée. Quitter l'actualité littéraire incessante pour revenir vers des classiques, est un bon moyen de se rappeler ce patrimoine formidable. Lisons donc le Cousin Pons où comment des êtres humains totalement médiocres vont se coaliser et s'entendre pour capter l'héritage d'un malade, [...
Lien : http://www.lirezvous.com/hon..
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Lu à l'adolescence, ce livre m'avait paru lent, long, ennuyeux. Heureusement, j'ai sorti ce roman de la bibliothèque où il dormait depuis plusieurs années. Et bien m'en a pris! Ce roman très pessimiste ou réaliste (si l'on est quelque peu misanthrope) nous peint des rapports humains cruels où l'intérêt personnel et l'appât du gain dominent. Mais c'est également un très beau roman sur l'amitié. J'ai redécouvert avec plaisir ce récit. Par contre, la transcription avec l'accent allemand des propos de Schmucke m'a passablement agacée. Un peu de sobriété n'aurait pas été de trop à mon goût.
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