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Dans "Le Message" De Balzac, une courte nouvelle, l'histoire se concentre sur un jeune homme qui sympathise avec un vicomte lors d'un voyage en diligence de Paris à Moulins.

L'auteur présente une histoire qui, bien qu'elle offre quelques touches de la fibre romantique, semble être plutôt fragmentaire et inachevée. L'aspect central de la nouvelle repose sur la mission du narrateur de transmettre un message à la maîtresse décédée de son compagnon de voyage. Cependant, cette trame narrative est entrelacée avec des éléments superficiels et des détails qui ne semblent pas contribuer de manière significative à l'intrigue principale.

Balzac esquisse les caractères des personnages de manière plutôt superficielle, ce qui rend difficile pour le lecteur de s'attacher à eux ou de ressentir une réelle empathie. Par exemple, bien que le narrateur soit confronté à des dilemmes moraux et émotionnels envers la comtesse de Montpersan, ses motivations et ses émotions restent mal définies et peu convaincantes. La comtesse et son mari sont quand à eux réduit par leur passion, l'une amoureuse, l'autre gastronomique à des extrémités animales.

Enfin, la conclusion de la nouvelle laisse une impression de confusion et d'insatisfaction. La résolution de l'intrigue principale semble précipitée et peu satisfaisante, laissant de nombreuses questions en suspens et laissant au lecteur une impression d'inachèvement.

En résumé, "Le Message" De Balzac offre quelques éléments intéressants de la vie de province et de la fibre romantique, mais souffre d'une narration fragmentaire, de personnages peu développés et d'une conclusion insatisfaisante. Les deux hommes se confient sur leurs amours, ayant chacun une maîtresse plus âgée. Lorsque la diligence se renverse, le vicomte est mortellement blessé et confie au narrateur la tâche d'annoncer sa mort à sa maîtresse, la comtesse de Montpersan, et de lui rendre ses lettres.
Cependant, en arrivant chez la comtesse, le narrateur est tenté de prendre la place de l'amant disparu.

On découvre alors quelques détails de la vie de province, notamment la présence d'un oncle chanoine, d'une femme de chambre complice et d'un mari probablement indulgent. Finalement, de retour à Paris, le narrateur partage son aventure avec sa propre maîtresse, soulignant les délices de la narration.

Bien que l'histoire offre une sensibilité touchante, elle laisse une impression d'inachèvement
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Encore une nouvelle De Balzac parmi les plus courtes, à peine vingt pages, comme Étude de femme que j'ai lu en même temps, et qui fut tout aussi savoureuse à lire.
Dans le message c'est également une narrateur (mais dont on ne connaît pas l'identité) qui va nous conter une histoire dont il a été témoin et acteur : celle de sa rencontre avec un jeune homme dans une diligence avant la survenu d'un drame qui fera de lui le funeste messager auprès de la maîtresse aimé. Une très courte aventure, pour le narrateur et le lecteur, faite d'amour, d'amitié et d'émotion.
Même si, si je devais être tatillonne, j'aurais aimé que l'histoire soit un peu plus longue surtout au début quand survient le drame qui se déroule un peu trop rapidement peut-être, mais bon, c'est vraiment pas grand chose.
C'est rapide, simple et pourtant ça m'a emporté car Balzac sait toujours condenser tout ce qu'il veut.
Encore un bonbon de mon cher Honoré.
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Deux jeunes gens font connaissance sur l'impériale d'une diligence . Ils se trouvent rapidement des points communs , surtout leur amour pour des maîtresses d'un « certain âge »… la quarantaine ! Leur entente est telle que lors d'un accident , l'un d'eux devra accomplir une mission à laquelle il ne se serait jamais attendu …
Une nouvelle très courte , une vingtaine de pages et des portraits très savoureux ! Des non dits plus parlants que des mots , bref un récit à chute très agréable à lire .
« Un point c'est tout. »
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Honoré de Balzac nous sert ici une nouvelle d'une concision éclatante pour une histoire reposant sur un fait très simple et une mission standard : un jeune homme décède d'un voyage en diligence, il envoie son compagnon de voyage prévenir la maîtresse du défunt de son décès. Il n'y aura à cette nouvelle absolument aucune autre intrigue seconde voire tertiaire, très peu de personnages… Il y a ici une mission à l'origine, et on veillera à sa résolution ; l'intrigue est réduite à un niveau primaire. Je n'ai pas trouvé de propre intérêt à cette courte histoire d'une vingtaine de pages, pour être honnête. Alors d'accord, la tristesse déchirante de la comtesse de Montpersan m'a froissé le coeur, et de voir un tel désenchantement depuis un petit mensonge fait par le personnage principal afin de la préserver, m'a fait mal. Il s'en ira après avoir appris la nouvelle à la femme ciblée, et la nouvelle se fermera sur une surprise de la comtesse envers le messager. C'était une nouvelle très pure, dans laquelle on ne s'ennuie pas (parce que nous n'en avons absolument pas le temps), mais je pense qu'à juste titre la concision ne m'aura que repoussé de l'appréciation que la nouvelle aurait méritée. J'ai trouvé la candeur des personnages attachante, j'ai rebuté le comte de Montpersan, campagnard grossier et apathique, mais j'aurais apprécié ne serait-ce qu'un peu plus de profondeur au niveau du développement et du scénario, pour mieux m'attacher aux personnages. D'un autre côté, cette longueur plongeait dans une certaine finesse et élégance qui ont servi l'histoire. Alors je ne saurais que vous exprimer un avis partagé.

Cette très courte nouvelle fut plaisante, mais sans aucun plus, je le crains. Les personnages sont candides, et légers, mais sans vraiment de profondeur qui leur est propre, mais si, certes, ils atteignent une profondeur passagère lorsque leurs chemins se croisent. La concision du récit a, selon mon humble avis, autant servi que desservi le compte de cette histoire pourtant très élégante. {13}
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Cette courte nouvelle est un concentré de tout ce qu'il y a de plus balzacien. L'amour, les confidences, les diligences, les maris trompés et les femmes amoureuses sont tous réunis pour un récit intense et rondement mené. Alors certes c'est un peu court mais j'ai parfaitement ressenti toute l'intensité des sentiments de la comtesse et du narrateur. Comme quoi, on n'est pas obligé d'écrire un pavé de mille pages pour transmettre un sentiment fort. Une jolie lecture !
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Le narrateur se lie avec un autre jeune homme au cours d'un voyage. A sa mort, celui-ci le charge d'aller prévenir sa maîtresse.

Un récit qui tourne autour des femmes et de la vision que les hommes en ont, encore une fois. C'est évidemment très bien écrit, mais en 20 pages, l'auteur n'a pas le temps de développer énormément ni l'intrigue ni les personnages. D'ailleurs un ou deux points ne m'ont pas semblé clairs.

Intéressant, mais pas spécialement original par rapport aux autres nouvellesDe Balzac que j'ai déjà lues et trop court pour être réellement marquant sur la durée. Comme toutes ces nouvelles, c'est malgré tout un bon point de départ pour découvrir l'auteur si ses oeuvres plus ambitieuses vous effraient.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Nouvelle de Balzac ;suite à une rencontre au hasard des routes un jeune homme est amené à informer une comtesse de la mort de son amant et de lui ramener les lettres d'amour échangées. Portrait satirique d'un couple peu assorti .
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Une courte nouvelle qui évoque tout un roman - ou deux, puisque deux jeunes gens ambitieux sont amoureux chacun pour la première fois, d'une femme plus âgée et plus riche, mariée à un notable provincial borné. Mais ces deux adultères ne sont qu'effleurés, l'essentiel repose sur la relation d'amitié et les confidences qui s'échangent entre jeunes gens - pour qui une femme de trente-cinq ans est déjà vieille, même si elle reste belle et désirable.
C'est la naissance de cette relation, ce coup de foudre amical presque, qui permet l'intrigue. On ne compatit guère cependant sur l'ami mort, disparu bien trop vite après avoir été introduit. La peine de sa maîtresse est peinte avec plus de justesse.
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Le message est une histoire De Balzac, toute simple, dans laquelle je retrouve toutes les qualités de style, de maîtrise, que j'admire chez Balzac. Certes, ce n'est pas le plus grand monument de la Comédie Humaine, mais tout Balzac y est. J'ai adoré.
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La critique d'aouate79 sur " le messager De Balzac" a piqué ma curiosité. Comme la couverture indiquait que le livre venait de la Bibliothèque électronique du Québec, je l'ai téléchargée et lue.

Il n'y a pour ainsi dire pas d'histoire dans cette nouvelle. Les 34 pages n'ont servi qu'à dépeindre une réalité sentimentale de la jeunesse de son époque ainsi que certaines moeurs.

Rien de ressemblant avec aujourd'hui.
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