L'illustre Gaudissart

"L'Illustre Gaudissart" ( à ne pas confondre avec "Gaudissart II" ) est un texte drolatique, écrit par Honoré de Balzac.
Avec une verve digne d'un Rabelais, l'auteur du "Père Goriot" y met en scène ici les aventures, pleines de légèreté et de rythme, d'un représentant de commerce.
Ce court roman est très intéressant, par sa fraîcheur, sa profonde originalité et aussi sa profondeur certaine… Car, qu'il soit comique ou tragique, Balzac est toujours un profond penseur, un fin sociologue, parfois presque philosophe, dont l'oeuvre n'a jamais été aussi actuelle.

Z. Marcas, une des nouvelles qui composent ce recueil, n'est pas un texte très connu De Balzac, et son protagoniste principal -qui donne son nom à la nouvelle- n'est pas un des héros célèbres de la "Comédie humaine".
Z. Marcas est une nouvelle écrite par Balzac en 1840 "Aux Jardies, mai 1840" et publiée en feuilleton la même année.
Z. Marcas, dont l'histoire nous est racontée par son voisin de palier -Charles Rabourdin- personnage secondaire de la "Comédie humaine", est un homme d'origine modeste mais à l'intelligence supérieure.
Après ses études de droit il s'active dans le journalisme, puis tente sa chance dans la politique de son temps. Mais tel "Polichinelle dans son théâtre en plein vent, en espérant toujours faire recette" il s'épuise à faire prospérer des politiciens riches et véreux qu'il a l'espoir de réformer.
Z. Marcas, pauvre, logé dans une mansarde, est aidé par son voisin, étudiant peu fortuné, qui tente de le connaître et de le comprendre.
En vain.

Z. Marcas "Marcas s'appelait Zéphirin" est un archétype du personnage balzacien. Il porte déjà en lui une critique pessimiste de la société française sous Louis-Philippe, société bloquée par la "naissance", la condition sociale et le réseau relationnel que l'on possède -ou pas.
Rien n'a vraiment changé.
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Voilà une nouvelle bien acide et tellement drôle ! Travaillant moi même dans l'univers de la vente, j'ai parfaitement reconnu le personnage de l'illustre Gaudissart, ce vendeur impertinent, qui vendrait père et mère si une récompense s'ensuivait ! Il a tout vu mais il ne comprend rien et surtout pas l'espèce humaine et en la personne de Vernier il prend une bonne leçon d'humilité ! Balzac dénonce la société consumériste et ses clients qui achètent tout et son contraire. Une bonne leçon pour tout le monde pour se souvenir de réfléchir avant d'acheter et avant de vendre !