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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En avant la musique ! En avant l'Italie ! Voici trois nouvelles judicieusement regroupées par l'éditeur Gallimard pour sa collection Folio autour de certains dénominateurs communs :

La passion, tout d'abord, amoureuse certes, mais aussi la passion pour la musique ou le chant. L'Italie ensuite, où Honoré de Balzac laisse sourdre sa propre passion pour ce pays, summum selon lui du raffinement de l'art sous toutes ses formes.

L'auteur est également un féru de musique et d'opéra — qu'on dit aujourd'hui classiques mais qui à l'époque était contemporains — et il nous le fait bien sentir, parfois même un peu trop.

Selon moi, avec ces trois nouvelles, l'intérêt va decrescendo, partant d'un bon niveau De Balzac avec Sarrasine pour finir dans le quasi pire de ce que l'auteur a produit avec Massimilla Doni en passant par du très moyen avec Gambara.

1) SARRASINE : ne vous fiez pas aux apparences...

2) GAMBARA : Quelle est la forme ultime de l'art ?

3) MASSIMILLA DONI : Attention, écartez-vous, je vais cracher sur Balzac !

Mais bien évidemment, ceci n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Quelle est la forme ultime de l'art ?

Honoré de Balzac nous interpelle sur cette question dans Gambara, comme il l'avait fait dans le Chef-D'Oeuvre Inconnu. Si le thème est le même, la facture est différente. Ici, il n'est pas question de peinture mais de musique.

Ce thème, donc, c'est celui de la quête de l'art absolu pour les artistes. Dans le chef d'oeuvre inconnu, le vieux maître Frenhofer, cherche à toujours s'approcher de la perfection en peinture, quête perdue d'avance et qui, malgré le talent indéniable du peintre, ne lui permet pas de produire quoi que ce soit de tangible.

Dans cette nouvelle, Paolo Gambara est un musicien italien qui souffre du même trouble. Tellement prodige, tellement en symbiose avec la musique qu'il va au delà de ce qui est compréhensible musicalement par le commun des mortels. Si bien que son opéra Mahomet est tout simplement inaudible.

À telle enseigne que tout le monde croit Gambara être un fort piètre musicien. le messageDe Balzac semble être que pour les artistes, il ne convient pas de s'éloigner trop des formes d'art que l'intelligence commune est capable de déchiffrer, sous peine d'immobilisme et d'incompréhension généralisée.

En ce sens, l'auteur se rapprocherait de la définition que Kant donne en substance du beau dans Critique de la Faculté de Juger (citation de mémoire ne respectant pas la lettre) : est beau ce qui plait et ce qui donne une satisfaction sans qu'il soit besoin de posséder au préalable aucun concept.

Ceci nous entraine sur un sentier de réflexion passionnant, à savoir, le fait que l'art doit rester accessible au novice et donc, une affaire de " non-initiés ". Vaste question pouvant susciter de vastes débats... Voilà pourquoi cette nouvelle fut catégorisée par l'auteur comme une étude philosophique dans La Comédie Humaine.

Balzac greffe sur ce message une histoire d'amour, pas franchement nécessaire entre un riche comte milanais, Andrea Marcosini et l'épouse de Gambara, Marianna. Il dédouble le génie incompris de Gambara avec le personnage du cuisinier Giardini, également génial et incompris, qui sert d'entremetteur à Andrea pour la conquête de Marianna.

Mais surtout, cette nouvelle pèche, à mon sens, par le côté indigeste des explications musicales auxquelles se livre Gambara, tout d'abord sur son propre opéra Mahomet, puis, sur l'opéra (qui existe vraiment) Robert le diable de Giacomo Meyerbeer. Sur un texte aussi court, ces descriptions longues et fastidieuses sont préjudiciables.

C'est la raison pour laquelle je considère cette nouvelle comme un peu moins " al dente " que d'autres du si génial et prolifique Honoré de Balzac. Mais vous connaissez la musique, ceci n'est que mon avis cacophonique, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Je n ai pas aimé cette nouvelle.
Le vocabulaire musical est lourd,très ou trop utilisé à mon goût.
La fin est particulière et je dois avouer ne pas avoir compris cette fin,trop rapide et sans explication.
Juste un état de fait.
J aurais aimé une explication Claire et précise quant au déroulement et fin de cette histoire.
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bof bof bof....tres decevant pour Balzac ces histoires ne sont pour moi pas vraiment dignes de lui... A decouvrir malgré tout mais un petit cru en quelque sorte !
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Balzac a-t-il voulu faire ici pour la musique ce qu'il avait fait dans le Chef d'oeuvre inconnu pour la peinture ? Ca n'est pas convaincant et pourtant je suis musicien de formation et parfaitement au fait de tout le vocabulaire technique que Balzac utilise à foison... mais ici, ça ne marche pas, c'est trop compliqué...
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