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Citations sur L'espion français (161)

Après la Seconde Guerre mondiale, quantité d’études avaient montré que les anciens nazis dans leur immense majorité conservaient leur foi national-socialiste. Ils ne changeaient jamais de vision ni de système de pensée. Jusqu’à leur dernier souffle.
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Les deux officiers étaient ukrainiens, quarante ans pour l'un, cinquante-huit pour l'autre, et différentes taches maculaient leur CV- détournement de mineur, vol de carburant, concussion, consommation excessive d'alcool pendant le service. De bons pilotes, cependant. P14
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De mon expérience, les chefs de réseau crachent souvent ce qu’ils cachent sous la torture, mais ceux tout en bas, rarement. Vous comprenez, quand on est en haut, on a des intérêts à préserver alors qu’en bas, on n’a que son honneur. Les intérêts ça fait parler , la fierté , ça fait tenir face à la douleur.
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Comme toutes les catastrophes, celle-ci commença par un évènement banal. Une perte de puissance sur l'un des quatre réacteurs du Boeing 707 d'Aero Services Asia assurant le vol Tokyo- Islamabad-Dubaï.
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- C'est du direct, cette enquête ! mais ça reste un sacré sac de nœuds.
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- L'ascension de Marsan au rang de chef de guerre semble assez incroyable dans ce pays où une femme compte moins qu'une chèvre, reprit Paul, mais elle est documentée. On aurait dû se douter que ce type d'événement arriverait. Déjà, il existe une figure peu connue mais réelle dans l'islam ancien, celle des moudjahidat, des Bédouines combattantes des premiers temps. On sait que certaines femmes de djihadistes s'en sont inspirées juste avant l'effondrement de Daech pour se muer en soldates de la dernière heure. La désorganisation qui régnait à l'époque leur a permis de ne pas être empêchées par les combattants classiques de l'organisation.
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La guerre se faisait rarement en gants blancs.
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Edgar sortit un livre de sa pelisse, ne doutant pas qu'il en aurait pour un moment.
Seuls une poignée de gens triés sur le volet savaient qu'il était un Sigma, c'est-à-dire un membre de l'unité la plus secrète de la DGSE, le service des Archives. En fait d'archives, ce groupe parallèle à la DR [Direction du Renseignement qui gère la collecte du renseignement] comme à la DO [Direction des opérations, qui gère les unités militaires du service Action (SA)], était en charge des coups les plus tordus, des missions illégales tellement "limites" qu'elles ne pouvaient être menées ni par des militaires ni par des fonctionnaires civils sous statut. Une programme que la vague d'attentats avait considérablement élargi ces dernières années et qui incluait désormais les "traitements négatifs" de citoyens français ou européens, euphémisme tout bureaucratique désignant les éliminations ciblées.
Depuis le général de Gaulle, la règle des commandos du 11e choc puis des exécuteurs spéciaux de l'unité Zeta du SA pour les assassinats ciblés avait toujours été claire : "Jamais en France, jamais contre des Français." L'irruption de Daech avait fait voler en éclats ces pudeurs. Les Sigma comme Edgar avaient désormais un périmètre d'action presque illimité : l'élimination des djihadistes les plus dangereux, où qu'ils soient et quel que soit leur sexe ou la couleur de leur passeport.
Car en cas d'arrestation, les terroristes islamistes relevaient de dispositions légales laxistes, antérieures aux grandes attaques récentes. La loi ne pouvant être rétroactive en matière pénale - un principe fondamental dans toutes les grandes démocraties occidentales -, ils risquaient une vingtaine d'années de prison, voire moins de dix ans s'ils s'étaient contentés d'assurer un soutien logistique à la perpétration d'attentats, ou que la preuve de leur participation à des meurtres de civils ne pouvait être suffisamment étayée. Quant aux programmes de déradicalisation, ils n'avaient jamais marché, quoi qu'en pensent les rêveurs.
Rien de nouveau à cela. Après la Seconde Guerre mondiale, quantité d'études avaient montré que les anciens nazis dans leur immense majorité conservaient leur foi nationale-socialiste. Ils ne changeaient jamais de vision ni de système de pensée. Jusqu'à leur dernier souffle.
C'était exactement la même chose avec les djihadistes. Ces terroristes étaient souvent très jeunes, nul n'ignorait que 99% d'entre eux sortiraient de prison avec la volonté comme la capacité d'agir à nouveau. Etant donné qu'il faut au moins vingt fonctionnaires pour surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre un suspect, les six mille membres du contre-espionnage n'avaient tout simplement pas la possibilité de suivre réellement plus d'une centaine d'entre eux. Or ils étaient des milliers.
Aussi, par une sorte de principe de précaution appliqué à l'antiterrorisme, la DGSE avait décidé que leur élimination préventive était la solution la plus simple pour éviter de futurs attentats. Comme membre du service des Archives, Edgar était l'un des quelques hommes et femmes chargés d'appliquer la sentence. Ils n'utilisaient jamais de moyens sophistiqués comme les explosifs ou les poisons, qui auraient pu attirer l'attention de la justice ou des médias et impliquer, en cas de bavure, la présence d'un grand service de renseignement. La méthode utilisée était rustique et efficace : l'exécution par balles, suivie, autant que faire se pouvait, de la disparition pure et simple des corps.
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Quand on reprend le profil de Marsan, on voit que cette fille a des atouts assez exceptionnels. Elle a été mariée à une figure de Daech, elle a fait de grandes études, dirigé très jeune des équipes de collaborateurs de bon niveau, connaît le management. Rien à voir avec les supportrices du califat, souvent des filles sans grande envergure. Marsan a aussi la chance d'être très douée en langues, elle a appris seule l'arabe et le pachtou, qu'elle parlait avec son mari. Enfin, elle est multimillionnaire, dans un pays où le salaire moyen est de 75 dollars par mois. Avec son fric et dans ce monde de paysans soldats, elle peut tout acheter.
- Un peu comme Oussama Ben Laden à ses débuts, compléta Edgar.
- Exactement. Marsan dispose d'un autre "avantage" de taille, même s'il est paradoxal : elle souffre probablement de la maladie de Basedow, une forme d'hyperthyroïdie qui peut donner un éclat très particulier, magnétique, presque insoutenable, au regard. Cela doit aussi contribuer à son aura et à son charisme. Bref, l'ensemble, en plus de sa rage, explique sans doute son influence.
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A ce moment, les hélicoptères Hind arrivèrent sur site. Ils ouvrirent le feu par tous leurs canons, leurs mitrailleuses, leurs roquettes, sur ce qui restait des troupes d’assaut de Khan Pahlavi. Presque immobiles, évoquant d’étranges coléoptères grisâtres, ils se mirent à tourner lentement sur eux-mêmes en se dandinant, changeant d’angle de tir toutes les dix ou vingt secondes, afin de couvrir le maximum d’ennemis. (p. 458-459.)
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