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4,07

sur 488 notes
Une fois de plus Cédric Bannel combat simultanément sur deux fronts, en Afghanistan et en France, et cette fois il atterrit brutalement à Bagram et part à la recherche d'infirmières japonaises enlevées par un commando.

Nous retrouvons avec plaisir le Qomaandan Kandar à Kaboul et le commissaire Nicole Laguna (l'auteur a travaillé chez Renault) à Paris qui coopèrent avec Edgar Scan (un probable alias du romancier) pour neutraliser la « veuve blanche » …

Ce roman est sorti à l'été 2021, quelques semaines avant l'arrivée des talibans à Kaboul, et ce contexte est omniprésent tout au long des 528 pages où nous parcourons un pays sans état et sans nation. Resté à l'état tribal et pourri par la corruption, l'Afghanistan apparait comme un pays dont le gouvernement n'a aucun pouvoir et aucun moyen d'action face au banditisme ou à l'islamisme.

La géographie fait de ce pays le trait d'union entre la Chine et l'Iran, deux pays alliés contre l'occident, et l'un des mérites de «L'espion français » est de révéler les liens étroits qui associent les services secrets iraniens et les Talibans dans certaines opérations terroristes.

Cédric Bannel met en valeur le rôle des femmes et leur contribution (dans le milieu médical ou le monde informatique) dans le combat mené par les résistants afghans face à la barbarie … réel message d'espoir pour l'avenir de l'Afghanistan et des pays menacés par Daesh ou le pavot exploité à grande échelle pour affaiblir les « infidèles ».

Ce livre n'est donc pas seulement un polar car il aborde des sujets stratégiques et je le recommande vivement.
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Cédric Bannel avait déjà montré sa capacité à bâtir un thriller efficace avec un roman comme Kaboul express. Ce nouveau roman, L'espion français, confirme cette qualité, qui lui permet de happer le lecteur dès les premières pages.

Un groupe d'humanitaires Japonaises se retrouve déposé sur le tarmac de la base aérienne de Bagram en Afghanistan, suite à un incident de moteur sur leur avion à destination du Pakistan. Pleines de bonne volonté, elles changent leurs plans, et partent rejoindre l'orphelinat tenu sur place par leur organisation caritative. Un voyage qui s'arrêtera quand elles seront prises en otage par un groupe de bandits locaux. le qomaandan Kandar est chargé avec son équipe de la police criminelle de Kaboul de cette enquête sensible. Une trace qui le conduit vers les organisateurs de ce rapt, mais entretemps un seigneur de la guerre local, spécialisé dans le proxénétisme, a racheté les Japonaises.
La DGSE apprend de son côté que ces otages sont aussi ciblées par la cheffe d'une katiba issue de Daesch, opérant en territoire afghan. Une personnalité hors-norme qui a su s'imposer grâce à ses ressources financières et à sa totale insensibilité aux crimes commis par les djihadistes. En plus, elle est d'origine française.
La DGSE transfère l'information aux Afghans via la commissaire Nicole Laguna de la DGSI, en contact avec Kandar, et décide d'éliminer cette « veuve blanche ». Cette mission est confiée à une structure officieuse, autour d'un exécuteur patenté, Edgar Scan.

Bannel démontre une nouvelle fois une parfaite connaissance de l'afghanistan, de ses querelles de clans, de religion, et de sa situation géopolitique explosive. Et, même si le roman a été écrit avant la prise de pouvoir par les Talibans, suite au départ des forces américaines, les personnages du roman envisageaient déjà, avec fatalisme, cette arrivée inéluctable.
Tout dans ce roman sent le vécu, la connaissance du terrain. L'intrigue n'est est que plus vraisemblable.
Les trois personnages principaux (Laguna, Kandar, et la Veuve blanche) ont tous des caractères trempés, qui s'expliquent en partie par leur histoire. Mais les figures qui se dégagent sont d'abord celles des équipiers de Kandar : un ancien de la lutte contre les Soviétiques, un ex-champion de lutte toujours prêt à en découdre, un jeune, volontaire et droit. Autant de personnages qui représentent l'espoir d'une société « normale » dans ce pays sans cesse en guerre.

Du rythme, une parfaite maîtrise des lieux et des coutumes, et une présentation de l'envers du décor des services secrets : la combinaison des grands thrillers. Bannel s'inscrit parfaitement dans ce genre, longtemps limité aux anglo-saxons (Tom Clancy ou Frederick Forsyth entre autres).
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Mais quel plaisir de retrouver un personnage que j'ai beaucoup aimé dans la série de polars de Cédric Bannel, le Qomaandaan Oussama Kandar. Même si cela n'est clairement pas indiqué sur la couverture, il s'agit du quatrième épisode de ses aventures même s'il est un peu mis en retrait par rapport au personnage d'Edgar, agent de l'ombre très spécial de la DGSE.

Surtout, pas de panique, ce tome peut être lu totalement indépendamment des trois premiers. Comme d'habitude, je vous le déconseillerai si, comme moi, vous souhaitez apprendre plus sur l'histoire personnelle de ce policier afghan et de son équipe.

Roman policier et d'espionnage, il est très bien documenté et les sources de l'auteur doivent être aux premières loges pour si bien coller à mla réalité. Plaçant l'histoire peu de temps avant la reprise du pouvoir par les Talibans, le chaos que cette montée d'extrémisme est parfaitement décrite et on ressent les émois que la population afghane a dû subir.

Encore une fois, j'ai voyagé grâce à la plume de Cédric Bannel, en Afghanistan comme si j'y étais… Très visuel, son style d'écriture pourrait très bien s'accompagner du scénario pour l'adaptation en série ou en film.

Si vous avez envie de beaucoup d'actions, d'une bonne dose de suspens et d'un brin d'actualité et de géo-politique, je vous le conseille très fortement!
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Un roman addictif qui met en exergue avec beaucoup de réalisme l'ambiance de panique et de peur qui sévissait en Afghanistan , prélude au climat de terreur actuel. On découvre aussi une nature sauvage et belle quand elle n'est pas polluée par l'homme et la guerre.
Un ami qui oeuvrait comme médecin urgentiste (Médecins sans frontière) affirmait que c'était un des plus beaux pays qu'il connaissait.
Le tourisme ne reprendra pas de si tôt !
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L'enlèvement de quatre jeunes bénévoles japonaises et leur accompagnatrice, nous fait traverser l'Afghanistan. Cet étrange pays où la guerre succède à la guerre, où les clans s'entretuent, où la corruption est norme, nous le découvrons au travers d'une région située entre Afghanistant et Iran. de l'Iran il sera question pour ses rapports "complexes" avec les talibans et autres terroristes. C'est le Qommaandan Kandar qui va mener l'enquête avec ses adjoints et se frotter à ses ennemis .

Du côté de la France on recherche une femme psychopathe qui sévit dans cette région et qui se délecte de faire souffrir ses victimes. Les renseignements secrets, officiels et non, vont prendre en chasse cette femme.

C'est mon troisième roman de cet auteur, tous se déroulant en Afghanistan, j'y retrouve donc des personnages récurrents et ce pays toujours plus en vrac mais avec une lueur d'espoir qui s'ouvre au travers des jeunes qui ont été instruits et formés à l'occidentale.

Une excellente lecture !
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Je retrouve dans ce dernier roman de Cédric Bannel toute l'intensité dramatique de son excellent livre Baad . Ceux qui suivent l'auteur depuis quelque temps retrouveront avec plaisir les héros de ces précédents romans : en Afghanistan le commandant Oussama Kandar et son fidèle acolyte Gulbudin, en France la commandante Nicole Laguna.
Roman prémonitoire qui montre les derniers soubresauts d'un régime afghan corrompu, soutenu à bouts de bras par les USA alors que les talibans semblent de plus en plus pressants. On connaît la suite …

Le pitch de ce roman est l'enlèvement de jeunes femmes japonaises, infirmières stagiaires pour une ONG, Care Children, qui gère un orphelinat au Pakistan. Mais leur vieil avion affrété par une compagnie low-cost a dû atterrir en urgence sur la base militaire de Bagram, à quelques encablures de Kaboul, la capitale afghane.
Le camion qui devait conduire les japonaises et leur accompagnatrice à destination est ensuite arraisonné avant que le groupe soit embarqué manu militari dans un 4X4 pour une destination inconnue. Les stagiaires venaient de se transformer en otages.
Le commandant Kandar et son équipe sont chargés de les retrouver si possible vivantes sans savoir que les japonaises font l'objet de transactions entre différentes factions terroristes dont l'une , ralliée à DAESH, est dirigée par une française surnommée la veuve noire . Elle est justement la cible des services secrets français qui ont chargé l'un de leurs meilleurs agents clandestins , Edgar, de la débusquer puis de “ l'effacer” , définitivement.


L'auteur reprend l'habituel scénario des deux précédents livres : une enquête sur le terrain en Afghanistan et l'autre menée en parallèle depuis la France par la DGSE .
Il nous détaille cette société afghane où tout est affaire de clans , qui remplacent officieusement la hiérarchie officielle du pouvoir . Une société dont le pouvoir est complètement désorganisé, menacé par les talibans qui progressent à grands pas , haï par une population aux abois et en permanence déstabilisé par les guerres d'influence internes.
À contrario, le commandant Kandar fait un véritable travail d'enquêteur sur le terrain en utilisant le peu de soutien qu'il peut trouver dans ses réseaux , notamment celui de Mollah Bakir, toujours très bien informé.
On suit pas à pas les investigations du commandant et des nombreuses embûches qu'il rencontre sur sa route. On se laisse porter par cette enquête comme par celle menée discrètement par les services secrets à Paris et en Banlieue où des ramifications terroristes sont toujours présentes.
Vous ne vous ennuierez à aucun moment dans ce roman vif au scénario parfaitement huilé . Mi polar mi roman d'espionnage il vous fera explorer ce pays souvent conquis mais jamais soumis. Pourvu que cet adage tienne avec les talibans maintenant au pouvoir ...


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J'ai vraiment dévoré ce roman d'espionnage tendu et bien documenté qui m'a fait penser, comme il se doit, à une version plus trash du bureau des légendes.
L'histoire, relativement complexe ( mais on n'est pas chez John le Carré, si cela peut rassurer) se déroule entre Paris et l'Afghanistan et si l'on excepte ce qui concerne la "veuve blanche" qui j'ai trouvé un peu too much dans le livre le reste est quand même assez passionnant. Nous sommes notamment vraiment plongé en Afghanistan d'une manière je dois dire tout à fait saisissante. Les personnages afghans sont attachants et ce qui est dit du pays et de l'état dans lequel il se trouvait à la date d'écriture du livre fait froid dans le dos.
On est donc plongé dans un monde violent et redoutable. Chaque chapitre commence par une indication comme "Kaboul 7h02". le livre foisonne de détails très précis qui laissent imaginer un lourd travail documentaire et une connaissance précise du fonctionnement du monde du renseignement. Ici l'Iran est aux premières loges et si l'on regarde en même temps la série Téhéran, on a un cours en accéléré sur des services très redoutables.
En googlant l'auteur on tombe sur un profil très très curieux entre ENA, bourse, karaté qui ne laisse d'ailleurs pas d'intriguer.
Pour ce qui est de l'écriture, rien de notable, sur ce plan on n'est pas non plus chez John le Carré.
Une lecture vraiment passionnante tout de même.
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Cédric Bannel est un auteur que je ne connaissais pas, je n'ai jamais entendu parler et ma foi, je me demande comment ça se fait ? Est-il un véritable espion qui réussit à se cacher, à se faire tout petit pour qu'on ne le compte pas parmi les meilleurs auteurs de thriller /policier /espionnage ? Car croyez-moi, cet auteur est tout juste génial !

Subjuguée par cette merveilleuse couverture et ce titre aguicheur, j'ai acheté "L'espion français" dès sa sortie. Je m'attendais à un récit d'espionnage autour d'un James Bond français, mais je n'ai pas eu ça. J'ai eu mieux !!

"L'espion français" c'est un roman avec une double enquête en France et Afghanistan. Lorsque les services anti-terroristes de la DGSE captent une conversation entre deux individus, l'un en Afghanistan et l'autre en France, où il est question de kidnapping des infirmières d'une ONG japonaise, une course contre la montre démarre. C'est ainsi qu'on suit l'enquête avec les moyens du bord des braves hommes du Qomaandaan Kandar, à Kaboul. À Paris, l'enquête est menée par les Sigma, un groupe secret antiterroriste. La mission est chapeautée par l'espion, intrépide, idéaliste, implacable (et aux yeux vairons), Edgar Scan.

J'ai été vite plongée dans l'ambiance afghane, un beau dépaysement malgré la corruption et la vie dure. On suit ceux qui veulent que la situation change, même si tout est contre eux (et que l'avenir est sombre). J'ai énormément apprécié cette partie et j'ai été ravie de découvrir que le Qomaandaar Kandar est un héros récurrent de l'auteur. C'est certain que je lirai ses autres ouvrages !

L'écriture est fluide, visuelle, aucun temps mort ni des longueurs. Tout a l'air vrai dans les méthodes utilisées par les espions ou la vie en Afghanistan.

Enfin un roman avec des hommes vrais, avec leurs faiblesses, pas des super héros aux gadgets invraisemblables. Et, (oh miracle !) , enfin un roman du genre sans clichés (j'applaudis).

Bref, j'ai apprécié énormément, magnifique découverte ! Seul bémol, le titre. En effet, le fameux espion français n'a qu'un petit petit rôle. Ceci dit, je ne me plains pas, autrement je n'aurais jamais découvert cette pépite. Néanmoins, j'ai quand même eu le sentiment de tromperie sur la marchandise.

En tout cas, je recommande amplement ! Si vous n'êtes pas fan des romans d'espionnage, allez-y aussi, car c'est vraiment une enquête de police dépaysante.
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Je ne connaissais pas cet auteur et je dois avouer que c'est une bonne découverte.

L'enquête est palpitante et sans temps mort, nous emmenant sur les traces de cette enigmatique Veuve Blanche, cible ultime d'Edgar embauché par la DGSE mais hors des rangs.

Nous alternons les lieux et les enquêtes, même si nous nous rendons compte petit à petit qu'elles sont étroitement liées, suivant parfois Edgar et son équipe à Paris, d'autres fois le Qomaandaan Kantar (Oussama de son prénom) et ses collègues en Afghanistan.

L'auteur semble bien renseigné sur ce domaine particulier, donnant moults détails sur certaines procédures, les armes utilisées, les noms de certains services etc. Il parait avoir également une bonne connaissance du terrain au Moyen Orient ainsi que de sa géopolitique, les alliances des uns et des autres, les lieux sensibles et autres.

Cedric Bannel nous dépeint un pays en proie à la peur avec l'arrivée imminente des Talibans, à la corruption à tous les niveaux et notamment dans les strates les plus élevées du pouvoir, et met en scène des femmes craigant pour leur relative indépendance qui risque de disparaitre rapidement

J'ai aimé suivre ces personnages tout en étant un peu frustrée de découvrir qu'ils apparaissaient déjà dans d'autres romans de l'auteur. Vous pouvez lire celui-ci indépendemment et sans problème de compréhension, mais j'aime toujous lire dans l'ordre les séries afin de mieux appréhender l'évolution des personnages et comprendre les raisons de leur comportement ou de leurs actes (c'est très souvent lié à des expériences passées).

J'ai donc appris beaucoup de choses (si tout est réellement bien documenté) tout en passant un moment agréable.
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La veuve blanche

Direction l'Afghanistan, une destination peu touristique il y vrai, mais Cédric Bannel ne nous emmène pas en vacances ! Nous y retrouvons son personnage emblématique, le qomaandaan Oussama Kandar, chef de la Crim de Kaboul auquel la France va encore devoir faire appel. Cette fois, il s'agit de retrouver une jeune femme, française, partie faire le djihad en Syrie avec Daech et maintenant réfugiée en Afghanistan. Surnommée la Veuve Blanche ou la Lionne, Alice Marsan est dans le collimateur de la DGSE pour de multiples exactions et voici qu'une écoute téléphonique ravive la piste. Pour mener la traque, la DGSE mobilise ses forces obscures, les agents Sigma, des hommes et des femmes du très secret « Service des Archives » « en charge des coups les plus tordus, des missions illégales tellement « limites » qu'elles ne pouvaient être menées ni par des militaires ni par des fonctionnaires civils sous statut ». La mission donnée à Edgar van Scana –Scan pour les intimes !- est des plus simples : localiser Alice Marsan et lui appliquer un « traitement négatif », ni vu, ni connu et ce avant que la Veuve Blanche ne s'empare de très précieux otages, des japonaises en mission humanitaire dont l'avion a du atterrir d'urgence à Bagram.
J'avais lu en son temps Baad et Kaboul Express que j'avais beaucoup aimé, mais là, je dois reconnaitre que l'auteur s'est surpassé, cet Espion Français est un cran au dessus, peut-être parce qu'il est en prise directe avec l'actualité. En effet, Cédric Bannel en situe l'action quelques semaines avant le retour au pouvoir des talibans : ceux-ci ne sont pas très loin de Kaboul, ils sont dans tous les villages, tissant une toile mortifère pour les libertés individuelles, notamment celles des femmes, ce qui est très bien décrit à travers le personnage de Malalai l'épouse de Kandar (gynécologue obstétricienne, elle a de plus en plus de mal à exercer son activité à l'hôpital) et de celui de la jeune Zana, une femme moderne (au point de se déplacer dans Kaboul à vélo, « symbole d'un mode de vie occidental, donc dépravé. ») et instruite, experte en informatique mais réduite à travailler à son domicile… A travers ce polar ou thriller d'espionnage, l'auteur dépeint avec réalisme la société Afghane, ses contradictions, ses traditions, sa violence sous-jacente ou au grand jour car il ne faut pas oublier que l'Afghanistan est un pays déchiré par des années de guerre…
En grande fan du Bureau des Légendes, j'avoue avoir beaucoup aimé le « volet espionnage » : je ne sais pas si le service des Archives sort tout droit de l'imagination de l'auteur mais si ce n'est pas le cas, cela donne à réfléchir.
Passionnant.
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