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EAN : 9791023904567
160 pages
Capricci (03/03/2022)
4/5   8 notes
Résumé :
20 ans après la sortie de son pilote, The Wire (Sur écoute) reste sans aucun doute la plus grande fresque politique et criminelle de l’Amérique moderne. Dans cet ouvrage inédit richement illustré, les journalistes du magazine Sofilm vous emmènent faire un tour à Baltimore, à la recherche d’Omar, de McNulty et tous les autres.
Voilà le guide ultime pour se replonger dans les racines de la corruption et du trafic de drogue, aux origines du chef-d’œuvre de David... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Des quelques livres en français sur la série The Wire, celui-ci est assurément le plus beau !

Commençons par l'objet. Les illustrations sont très belles, une vingtaine au total, accompagnant chaque chapitre. Avec en prime une carte de Baltimore.
La couverture est parfaite, avec ce parallèle entre le fusil d'Omar et le rayon de lumière sur ses yeux. Qui de plus iconique que le braqueur de dealers ?
En dessous, quatre autres personnages sur l'objet le plus iconique : le canapé orange.

Sur le contenu, la plupart des articles/chapitres sont inédits. Les autres sont des interviews parues précédemment dans Sofilm.
Niveau thématiques, on alterne entre l'histoire du show, des focus personnages, la ville de Baltimore et des interviews ou portraits - de David Simon, Ed Burns, George Pelecanos ou encore Felicity "Snoop" Pearson (la plus incroyable assurément).

Un chapitre se concentre sur les objets de la série, saison par saison. Cela aurait été un des meilleurs articles, s'il n'avait été entaché par une obsession de l'auteur pour le poids des personnages :
"le bon gros pote de Jimmy", "nul, le gros", "le bon gros Prop Joe", "le gros Jay", "le gros Andre", le tout en 10 pages !
Niveau grincements, j'ajouterai une double utilisation de "black" dans une autre partie dont on aurait pu s'abstenir.

Mention spéciale au dernier article, magistral, qui amène sur le fil une dimension centrale de la série : le game.

Au final ? Une folle envie de replonger une fois encore dans les rues de Baltimore.
L'évocation de toutes ces scènes, de tous ces personnages (la voix de Slim Charles !!!), c'est redoutable !
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• Meilleure série au monde ?
Sans hésitation aucune : The Wire.
• Meilleurs personnages de série au monde ?
Omar Little et "Sexy" McNulty
• Meilleur showrunner au monde ?
David Simon 💙

Je ne cache pas ma fascination pour tout ce que peut créer ou co-créer David Simon, alors quand Capricci édite un petit ouvrage intitulé The Wire by SoFilm, il est évident qu'il ne va pas rester longtemps hors de ma portée !

Parfaite lecture de plage, de métro, de canapé, de transat, de partout en fait quand tu aimes The Wire, je me suis replongée quelques heures dans l'univers de la célèbre série située à Baltimore.

Des prémices de The Wire avec The Corner (excellente série ultra réaliste pour ceux qui ne l'ont pas vue) aux difficultés rencontrées sur les tournages, en passant par des analyses de personnages ou des portraits de criminels ayant inspiré certains protagonistes (Donnie Andrews devenant Omar Little) ou par les petites rivalités entre auteurs (une anecdote de George Pelecanos au sujet de Richard Price m'a particulièrement plu), tout est fascinant dans ce livre.

Selon moi, le monde se divise en deux catégories :
• ceux qui ont vu The Wire et à qui je dis "Lis ce livre"
• ceux qui n'ont pas vu The Wire et à qui je dis "Regarde The Wire puis lis ce livre"
(on me souffle qu'il y a peut-être une troisième catégorie qui a vu The Wire et qui n'a pas aimé, mais je ne crois guère à cette éventualité)
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
S'il fallait craquer le code verbal de la série, son gimmick ultime, nul doute qu'il résiderait dans le fameux « That's all in the game, yo » d'Omar Little. Ce « jeu » qui fait tourner Baltimore, l'Amérique et le monde capitaliste, on l'entend dans la bouche de la quasi-totalité des personnages de The Wire, des gangsters Avon et Marlo («le jeu, c'est le jeu») aux junkies sans-abris Johnny Weeks et Bubbles (« ça fait partie du jeu ») en passant par l'avocat véreux Levi (à l'un de ses clients, un maquereau en danger de mort : « T'as voulu entrer dans le game ? Maintemant t'es dans le game »). Invoqué comme un dieu à la logique cruelle mais implacable, le « game » justifie toute l'injustice, la violence, la corruption et le chaos à l'œuvre dans la société dépeinte par la série. (153)
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Au cours de la saison 4, centrée sur le système scolaire américain, Snoop s'impose comme l'un des personnages préférės du public. Et de son quartier. « Là-bas, les gens ont adoré The Wire, explique-t-elle. Quand je trainais dans la rue, ils se cassaient le cou en me voyant. Lorsque ça passait à la télé et que j'allais me chercher un truc à manger au resto, les gens me criaient "Hey, Snoop, qu'est-ce que tu fous dehors, C'est l'heure de The Wire !" Les Blancs, les Noirs, tout le monde regardait. Ils faisaient des soirées The Wire. Meme les gangsters rentraient chez eux pour voir le show ! Pendant The Wire, à East Baltimore, la nuit était morte. Alors j'ai fermé mes boutiques de drogue et j'ai commencé à prendre le truc au sérieux. » (94)
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Le plus haut degré de véracité réside, bien entendu, dans les décors de The Wire. La série a été tournée en grande partie en extérieur, dans les allées grises de la ville. Pour le bureau des détectives, il a néanmoins fallu trouver un lieu à investir : ce fut un Sam's Club - entrepôt réservé à la vente au détail - abandonné, déniché par Nina Noble. Seul souci : la loi imposait que le locataire exerce une activité commerciale. Anticipant l'influence bientôt énorme de la série, Noble songea à un subterfuge qui aurait ravi les habitants de Baltimore, dont la ville sert dorénavant de décor å une œuvre majeure du XXI° siècle : ouvrir une boutique « Wire shop » proposant des tee-shirts et des DVD. (24)
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Le canapé orange : long, large, incurvé, éventré. Velours synthétique. Le couch est posé en bas des tours, au milieu du Pit, cité Franklin, West-Side. Reposoir et poste d'observation. Les petits chefs du clan Barksdale, Dee et Bodie, trônent en position assise sur le rebord haut tandis que les jeunes choufs bossent debout au pied des HLM... On y mange, on y dort et on y vanne, été comme hiver. Un nouveau canapé noir remplacera l'autre, au même endroit, et Poot y formera les p'tits nouveaux. Black is the new orange... Au tout dernier épisode, le sofa noir restera vide, marquant la fin des Barksdale. (S5-E10)
(28)
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Aucun personnage ou presque n'est reconnaissable dans cette suite de plans [des génériques] pourtant tous empruntés à la série - la seule star ici, c'est Baltimore -, et ce n'est qu'en progressant dans la série qu'on peut les replacer dans un contexte et saisir leur signification. (11)
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