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3,82

sur 1112 notes
Pour moi cet ensemble de nouvelles n'a aucun défaut. On y trouve une richesse de style, une variété dans les histoires, une audace inégalée. Tous les sens sont en éveil, quand la nouvelle prend fin, on croit tomber du haut d'une falaise !
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Ce roman est un recueil de six nouvelles sur les moeurs sous la IIIème République. Les femmes sont mises en avant de la plus pire des façons, elles commettent violences, crimes et perversions sans aucun remord.
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Il faut mettre l'oeuvre en contexte pour comprendre la portée de l'oeuvre : la peur du Diable et de ses passions dévorantes, le traditionalisme, le dandysme, le royalisme, etc. On trouve même ses thèmes décadents. Mais il me semble que cet auteur est moins nouvelliste que romancier. Mon sentiment reste assez mitigé, donc je n'irai pas non plus jusqu'à vous dire de vous le fournir impérativement.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
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recueil de 6 nouvelles, initialement publié en 1874, et à l'origine d'un scandale (livre saisi et détruit suite à un procès mémorable)

Description hardie, sombre et mordante de la vie de la noblesse de province dans la seconde moitié du 19ème siècle.

Un parfum sulfureux, de mystère, de scandale et de profanation , de vengeance flotte autour de ces histoires « diaboliques », dont les protagonistes -essentiellement des femmes - se caractérisent par un caractère passionné et cruel.

Dans un coin perdu, noyé dans la brume, sommeillent des drames effrayants et des méfaits restés impunis. le Bonheur est dans le crime!! Ainsi un couple d'amants tuant a petit feu la légitime par empoisonnement coule ensuite d'heureux jours.

Titre des nouvelles:
-A un diner d'athées
-la vengeance d'une femme
-le bonheur dans le crime
-le dessous de cartes d'une parties de Whist
-le plus bel amour de don juan
-le rideau cramoisi
-les diaboliques
-une histoire sans nom

Une lecture infernale, frémissante, une plume inimitable, chaque récit est un trésor brulant. Rien que d'en reparler, j'ai envie de le relire !!
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Cet ouvrage est donc composé de nouvelles qui tourne autour de figures féminines. Dans l'ensemble, j'ai trouvé cela intéressant et j'ai aimé trouver ce genre de personnages féminins. Mais la plume de Barbey d'Aurevilly n'a pas su me séduire pour cette première !

Les histoires avaient un immense potentiel avec un côté effrayant et obscur autour de ces femmes de divers âges et statuts sociaux. J'avais hâte de me plonger dans cette lecture et finalement… Déception due à la plume de l'auteur qui est bien trop lent, trop long et qui finalement fini par passer à côté de ses histoires. J'ai trouvé cette plume lourde et franchement loin de celle que j'aime comme Maupassant par exemple qui lui aussi, aborde les figures féminines notamment les prostituées.
Dommage, car ici le côté “horreur” me donnait vraiment envie, et tout est tombé à plat et j'ai vraiment dû m'accrocher pour terminer ma lecture, espérant que l'une de ces histoires me charme. Les personnages avaient du potentiel, le fond aussi !!
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Depuis longtemps, "Le Dessous de cartes d'une partie de whist", l'une des nouvelles de ce recueil, me trottait dans la tête. J'ai eu envie de la relire, ainsi que les 5 autres textes qui composent Les Diaboliques

J'avais gardé le souvenir d'une interminable description jusqu'aux limites de l'ennui débouchant sur un coup de théâtre obligeant à reconsidérer tout ce que l'on venait de lire.

Des années après, l'effet "choc" dissipé, j'ai relu avec intérêt la longue description des deux (ou trois ?) protagonistes entre lesquels le drame se noue. Tout le talent d'analyste et de peintre de Barbey d'Aurevilly est là, dans la description des tempéraments, des moeurs... et des secrets. le scandale de la découverte finale est toujours là, le coup de force du texte réside dans le fait que le lecteur est obligé d'imaginer ce qui s'est passé. Toutes cartes en main, seule une partie a pu se jouer.

Dans le même registre, celui de la violence des passions, "Le Bonheur dans le crime" et "La Vengeance d'une femme" sont également des chefs d'oeuvres d'intensité, tout comme "À un dîner d'athées". À chaque fois, des femmes osent dépasser non seulement les convenances, mais aussi (et surtout) la morale.

Par l'intensité de l'écriture, le recueil n'est pas vraiment une lecture de vacances, plutôt un bain électrisant dans une littérature dense, intense.
N'espérez pas trouver de répit ou de légèreté, point de "phrases d'ameublement" (comme Satie parlait de "musique d'ameublement"). Chaque phrase porte sa mesure (généralement exacerbée) de sens et d'idées. Il se pourrait que beaucoup de lectures paraissent fades après Les Diaboliques...
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Mes impressions sur « les diaboliques » de Jules Barbey d'Aurevilly paru en 1874 chez l'éditeur Dentu.

J'ai parfois eu du mal à entrer dans certaines nouvelles, ce roman en contient six. Mais les chutes souvent prévisibles sont d'Enfer ! (sans jeu de mots)
« le rideau cramoisi » est l'un de mes favoris, Alberte est-elle frigide ? Quel est son jeu ? À la première page je comprends pourquoi Barbey est considéré tel le romancier qui observe comme Stendhal, peint à la Balzac et écrit à la façon d'un Mérimée.
J'ai moins aimé « le plus bel amour de Don Juan » et me suis interrogé sur le sens donné à cette nouvelle. Mais le talent s'exprime dans ces extraits : « …Et c'est au teint et non aux cheveux qu'il faut juger si on est brune ou blonde … C'était une brune aux cheveux noirs »
« le bonheur dans le crime » comme les autres nouvelles pourrait s'assimiler à une histoire authentique. C'est complètement amoral, je ne cautionne pas mais j'aime bien.
Je n'ai pas été porté par « le dessous de cartes d'une partie de whist » mais le plaisir est resté dans ces phrases clés « C'est de l'esprit servi dans sa glace, une femme froide à vous faire tousser » ou encore dans l'observation de la jalousie « L'envie de ceux qui restent, se venge à sa façon, du plaisir de ceux qui voyagent ». Barbey se révèle aussi en fin observateur « … le meilleur moyen, le seul peut-être de gouverner les hommes, c'est de les tenir par leurs passions »
C'est dans « à un dîner d'athées » que certains extraits m'ont séduit, Barbey exécute l'oxymore avec brio « Toutes ces bouches qui priaient à voix basse dans ce grand vaisseau silencieux et sonore ». le fatalisme surgit comme un couperet « ...J'avais ôté mon âme de cette liaison, et, d'ailleurs je ne traînais après moi, comme l'a dit je ne sais plus qui, la chaîne rompue d'aucune espérance trompée » Et, comme dans un tableau de maître l'auteur nous peint le sexe convoité « Ses cheveux appesantis par la chaleur, croulaient doucement sur sa nuque dorée, et elle était belle ainsi, déchevelée, languissante à tenter Satan et à venger Eve ! » Excellent Barbey aussi, dans l'exploration de l'âme féminine par les réponses jetées en salves vers l'amant jaloux et blessé qui l'assène de paroles brutales et abjectes.
« La vengeance d'une femme » intègre mon lot de préférences. L'intrigue est bien menée dans cette vengeance destructrice. L'ambiance tient en quelques mots « …Elle monta lentement l'escalier en colimaçon – image juste car cet escalier en avait la viscosité.. » et la mise en place de la scène dans cette description « …Des robes jetées çà et là confusément sur tous les meubles, et un lit vaste – le champ de manoeuvre, avec les immorales glaces au fond et au plafond de l'alcôve, disaient bien chez qui on était … »
En conclusion, je ne sais pas si Barbey d'Aurevilly avait des idées apophatiques sur les femmes ? Je ne suis pas hermétique à cet auteur, qui parfois se complait dans l'entropie ; il y a du talent là-dedans, c'est certain, mais que c'est long parfois! Des descriptions interminables, on a envie de bailler ! La séduction tient aussi dans ces histoires qui pourraient être réelles.
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Un beau livre de la litterature classique francaise qui a plutot bien vieilli :il se lit dans les années 2000 avec le meme plaisir et l'histoire peut encore sembler assez actuelle : les caracteristiques d'un chef d'oeuvre à decouvrir et lire absolument !
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Les Diaboliques est un recueil de six nouvelles de Jules Barbey d'Aurevilly, paru en novembre 1874 à Paris chez l'éditeur Dentu.
Le projet de ce recueil de nouvelles devait s'intituler à l'origine Ricochets de conversation. Il fallut cependant près de vingt-cinq ans à Barbey pour le voir paraître puisqu'il y travaillait déjà en 1850 lorsqu'il fit paraître le dessous de cartes d'une partie de whist dans le journal La Mode dans un feuilleton en trois parties, La Revue des Deux Mondes l'ayant refusé. Barbey revint en Normandie à la faveur des événements de la Commune et l'acheva en 1873.
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J'ai trouvé le style vraiment trop lourd, les descriptions interminables et malheureusement, je n'ai absolument pas apprécié la lecture de ces nouvelles.
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