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sur 2212 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je découvre ce titre grâce à l'enthousiasme des lecteurs de Babelio et en refermant le premier tome de cette "duologie" je ne peux que me joindre au concert de louanges.
Décidément le genre "fantasy" a cette capacité à me surprendre encore et toujours, on pense en avoir fait le tour et pourtant on trouve régulièrement un auteur pour nous "scotcher" et renouveler notre intérêt, aujourd'hui il s'agit de Leigh Bardugo.
Pourtant le scénario proposé est tout ce qu'il y a de plus classique avec son thème à la "Océan's eleven" et son équipe d'escrocs surdoués et spécialement sélectionnés pour une mission impossible et très bien rémunérée.
Seulement voilà, même si la recette est connue de tous, quand elle est revisitée par un chef étoilé (une cheftaine en fait), cela fait toute la différence, et ici c'est quasi parfait.
Sur mon ressenti, l'attrait de cette histoire tient à des ingrédients de qualité utilisés avec le parfait dosage, pour commencer il y a une progression habile pour nous familiariser avec le quartier du Barrel et ses rivalités entre gangs dans un contexte fantasy/steampunk.
Ensuite il y a ce parti pris narratif de nous présenter les six membres du groupe en nous faisant entrer dans leur tête à la façon d'un roman chorale en leur donnant la parole à chaque chapitre, une façon subtile et progressive de nous révéler des bribes de leurs histoires intimes.
La densité psychologique et les interactions entre les personnages est un aspect que l'auteure a parfaitement soigné et qui va être pour beaucoup pour rendre le récit captivant en nous attachant à nos protagonistes.
Il y a ce rythme, élevé et sans temps mort qui ne nous laisse aucun répit, une intrigue tordue comme je les aime et où la méfiance est omniprésente. Les dialogues sont d'un très bon niveau, pertinents et pleins d'humour, avec ce qu'il faut de méchanceté pour rappeler en permanence que nous sommes en mauvaise compagnie.
Je pense que l'essentiel est là et je ne vais pas en dire beaucoup plus, le mieux est de franchir le pas, vous ne verrez pas le temps passer.
Je vais quand même m'étonner du classement "jeunesse" car si les personnages sont jeunes, le contenu flirte assez souvent avec la "dark fantasy", certaines scènes étant assez trash, il y a aussi disons le, quelques petites facilités dans le scénario que l'on va pardonner car sans outrances vu le contexte.
Il me reste à dire que ce tome un se termine sur un "cliffhanger" de folie et nous promet une suite passionnante.
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Première lecture d'un roman en anglais ! Je voulais me lancer depuis un petit moment et comme le roman me faisait de l'oeil depuis des mois, j'ai sauté le pas. Et je dois dire que je suis assez fière de moi ;) Il me manque bien entendu un peu de vocabulaire mais ce fut une lecture que j'ai réellement appréciée, et j'ai hâte de pouvoir lire la suite en septembre prochain.

Six of crows est une suite, en quelque sorte, de The Grisha Trilogy. Pas de panique, si comme moi vous n'avez pas lu cette trilogie, nous n'y perdons rien car l'auteur fait en sorte de nous expliquer les spécificités de son monde. Les personnages sont différents mais nous restons dans le même univers. Et c'est un sacré univers que nous avons là. Très riche, avec sa propre mythologie et ses spécificités, de nombreux peuples différents avec les relations intrinsèques qu'ils peuvent avoir ensemble, un passé douloureux et complexe… Bref, dès le départ, on peut voir que Leigh Bardugo a fait un énorme travail sur son univers, et je ne peux qu'approuver.

Et on ne perd absolument pas cette qualité dans la narration. Six criminels doivent partir en mission dans la capitale des plus féroces guerriers de ce monde, des chasseurs de sorcières (les Grishas). Une mission suicide, des personnages qui sont à des années lumières des héros traditionnels, une aventure de tous les dangers du début à la fin. Vous l'avez compris, on ne s'ennuie pas une seconde. de la mise en place de la mission à son « accomplissement », c'est une suite d'événements périlleux qui s'enchainent et à aucun moment du roman nous ne sommes rassurés quant-à l'avenir de nos héros. Palpitant, addictif, on retient sa respiration jusqu'au dernier moment tout en s'émerveillant de voir combien l'intrigue est bien ficelée et que chaque détail compte.

Malgré le côté fantaisie et l'époque où se déroule l'histoire, l'auteur a aussi choisi de traiter des sujets qui sont toujours d'actualité. Les drogues, le racisme, la religion aveugle, la maltraitance, le rejet, une société à la recherche du profit envers et contre tout, l'exploitation humaine… C'est une aventure, certes, mais il n'en reste pas moins qu'il y a aussi une grande part de réflexion. Nos héros sont des criminels, certes, mais il y a aussi toujours cet équilibre précaire entre le bien et le mal. Un acte répréhensible peut-il se justifier ? Peut-on faire changer d'avis à une personne endoctrinée depuis son plus jeune âge ? Là où nous voyons un échec n'y a-t-il pas aussi quelques chose d'autre ? Alors, non, bien entendu, le roman n'est pas non plus prise de tête, il y a beaucoup d'humour aussi, mais il laisse à réfléchir, et c'est toujours quelque chose que j'apprécie.

L'auteur est aussi loin d'avoir négligé ses personnages. Nos six héros sont à la hauteur de l'intrigue. Leigh Bardugo prend le temps de détailler la psychologie de chacun, de nous plonger petit à petit dans leur passé, de comprendre qui ils sont et pourquoi sont-ils ainsi aujourd'hui. Et j'adore. Les six renégats sont attachants, chacun à leur manière, et le groupe qu'ils forment a une dynamique fort sympathique. Kaz, tout d'abord, le chef de bande. Il est LA tête pensante, toujours dix wagons d'avance sur les autres, une intelligence acérée, observateur du moindre détail. Il est aussi assez froid mais quand on apprend ce qu'il a vécu et enduré, on ne peut que le comprendre. Fort heureusement, Inej est là pour fissurer sa carapace. L'ombre de Kaz est un personnage féminin qu'il est d'abord difficile à cerner. Mais plus on avance dans le roman, plus elle devient humaine et non plus « l'outil » de Kaz. Elle se révèle fragile et épris de liberté. Jesper, le second de Kaz et ce qu'on pourrait le plus approcher d'un meilleur ami. Il est l'élément le plus « détendu » de la bande, plein d'humour, jovial, hyperactif. Son duo avec Wylan, la jeune recrue de la bande, est aussi parfaite. le jeune homme est timide et assez néophyte dans le monde des criminels, mais il parvient à prendre une place vraiment importante et son côté naïf mais entier est adorable. Et puis nous avons Nina et Matthias. Ah c'est deux-là… Leur histoire est complexe et elle est aussi un fil conducteur tout au long du roman. J'ai trouvé cette idée intéressante, surtout dans le fait que les deux personnages évoluent ainsi énormément durant ce premier tome.

La bande est, aux premiers abords, très hétéroclite, mais au final, nous avons surtout en face de nous six adolescents (on oublie d'ailleurs très facilement qu'ils ont entre seize et dix-huit ans) que la vie a malmené. Ils sont brisés, chacun à leur façon, complémentaires aussi, des soutiens les uns pour les autres. Ils sont des criminels, on ne l'oublie pas, et on y retrouve ainsi beaucoup de froideur, un sens de l'éthique pas très catholique, mais on s'attache indéniablement. On leur souhaite de réussir et de parvenir à quitter ce monde qui continue à les détruire. Si l'intrigue est passionnante, les personnages ne sont pas en reste non plus.

Un premier tome donc très réussi. Il n'est pas seulement là pour poser le décor, nous vivons tout de suite une « vraie » aventure passionnante dans un monde riche et intriguant. Des personnages haut en couleur, un style narratif prenant. En clair, rien à dire. J'ai adoré.

Un petit mot sur la version brochée américaine qui est magnifique. La couverture déjà, splendide, mais aussi la finition du livre. La tranche est teintée en noire, l'intérieur est rouge sang, la typographie, les illustrations des cartes, les inter chapitres… Bref, je ne suis absolument pas déçue de l'objet en lui-même. On peut voir qu'il y a eu une recherche et un désir de faire ressentir l'atmosphère de l'histoire rien qu'en tenant le livre. Et je n'aurais qu'une chose à dire : que nos éditeurs français en prennent de la graine !
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Top top top!

J'ai découvert l'univers de Leigh Bardugo par Grisha, comme beaucoup. On m'a vivement recommandé ce diptyque et je comprends aisément pourquoi.
Bien meilleur que Grisha à mes yeux. Si il n'est pas nécessaire d'avoir lu ce premier cycle, je trouve que l'on passe à côté de certaines choses pour autant.

En gardant une plume très fluide, Leigh Bardugo nous emmène dans un univers beaucoup plus sombre, avec des anti-héros adolescents qu'on se prend à apprécier. Certes, certains beaucoup plus que d'autres. Kaz surtout. Aussi amoral soit-il. Ils forment tous des adolescents fracassés et hors-la-loi qui se lancent dans une mission suicide.
Les chapitres sont courts et se succèdent aisément. La multiple narration nous permet d'entrer dans l'esprit de ces protagonistes, de les apprécier d'autant plus et donne également l'occasion d'en apprendre plus sur leur passé, façonnant leurs relations. L'action est toujours très présente si bien que ce livre est un véritable page-turner, malgré ces quelques 500 p. C'est simple, on a du mal à décrocher, un chapitre appelant l'autre et l'effet pavé s'estompe tellement on est dedans. L'intrigue nous surprend, n'étant nous-mêmes pas dans tous les plans du protagoniste principal et c'est très agréable de se laisser porter et surprendre. On se demande toujours ce que sera la fin et elle répond à nos attentes tout en nous procurant l'envie pressante de nous jeter sur le tome 2.

Je finis donc en remerciant @Basileusa de me l'avoir prêté et chaudement recommandé (il me faut le Tome 2 stpppppppppppp) et @Chabe37 qui me l'a sorti si vite de ma PAL.

Pioche dans ma PAL mars 2021
Challenge Pavés 2021
Challenge Trivial Reading X
Challenge multi-auteures SFFF 2021
Challenge Multi-défis 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021



Pioche dans ma PAL mars 2021
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Après Grisha , je me lance dans Six of crows, qui se déroule dans le même univers mais pas dans le même pays, après les évènements de la trilogie. Et c'est encore mieux que Grisha ! Certes plus sombre, mais avec des personnages bien travaillés et l'incroyable ville de Ketterdam en toile de fond. le rythme est excellent, et c'est à toute vitesse que l'on tourne les pages, tant l'action et les rebondissements retiennent notre souffle tandis que les personnages , à travers leur passé, se dévoilent peu à peu. J'ai apprécié avoir le point de vue de chacun des protagonistes, cela les rend encore plus attachants. J'ai aimé aussi les nombreuses références et liens avec Griha ! C'est donc mieux d'avoir lu la trilogie avant mais il peut se lire de façon indépendante. Un coup de coeur donc, et je vais m'empresser de lire la conclusion
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge séries 2020
Challenge Auteures SFFF
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Depuis le temps que j'entends parler de Six of Crows et du mystérieux Kaz Brekker, je n'avais pas d'autre choix que de me plonger dans cette histoire !

Six of Crows nous plonge aux côtés de six personnages d'origines et de caractères bien différents et dont les motivations ne sont pas forcément les mêmes mais qui, le temps d'une opération dangereuse (qui consiste à délivrer un scientifique connaissant le secret du "jurda parum", drogue extrêmement puissante qui pourrait mettre l'humanité en péril) vont apprendre à se connaitre et surtout vont devoir se faire confiance !

L'alternance des points de vue permet au lecteur de suivre les nombreuses péripéties sous tous les angles, mais aussi de découvrir le passé des différents protagonistes et leur influence sur le présent. Je me suis tout particulièrement attachée aux personnages de Kaz (dont j'apprécie le côté mystérieux, ténébreux, mais aussi les failles et la vulnérabilité), Inej (extrêmement courageuse, elle est la pierre angulaire du groupe) et Nina ; néanmoins, au fil des pages, Matthias, Wylan et Jesper ont su gagner ma sympathie et mon admiration.

Je dois avouer que la description du déroulement du plan de l'équipe de Kaz était tellement intense et rythmée par des péripéties que je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi (une relecture s'imposera !) mais j'ai été époustouflée par l'imagination de Leigh Bardugo !

J'ai donc passé un très bon moment dans ce monde peuplé de grishas, de drüskelles, de gars de Barrel, monde bien sombre et pas très accueillant, mais un monde fascinant difficile à quitter !

A lire !
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19/07/20 :
J'avais déjà entendu parler de Six of Crows, et cette saga était depuis quelques temps dans ma Wishlist... C'est en tombant dessus à la bibliothèque que je me suis décidée à l'emprunter :)

Bon... les premiers mots qui me viennent à l'esprit là tout de suite c'est "Je crois que je vais lire Grisha juste après !" Et effectivement, si je les trouve à la bibliothèque, je les emprunterai sans hésiter !
Comme tout livre de fantasy, j'ai mis un peu de temps à m'imprégner de l'univers créé par Leigh Bardugo. le temps de m'habituer à l'ambiance et aux mots spécifiques de ce monde m'étant jusqu'à là inconnu... Mais dès que j'ai fini par bien être dedans, je n'ai plus lâché le livre !

Déjà, l'univers -justement-, est très bien construit, je ne peux le nier. Il est très riche, et j'ai très vite plongé dedans. La présence des moindres détails fait qu'on y croit, qu'on arrive à se projeter dans ce monde si différent du nôtre. Et rien que pour ça, bravo, car tout le monde n'y arrive pas !

Ensuite, les personnages, en qui j'ai rapidement trouvé de l'attachement pour chacun (à un degré différent et par pour les mêmes points, mais quand même ^^). Ils se distinguent tous par leur personnalité et leur passif divergent que l'on découvre petit à petit grâce à des flashbacks, nous montrant ainsi qui sont-ils et les raisons pouvant expliquer certains traits de leur caractère -comme Kaz, par exemple. Et honnêtement, pas une fois je ne me suis ennuyée !
A la fin de ce premier tome, j'étais définitivement attachée à eux tous et à la bande de malfrats qu'ils forment. Incapable de les laisser, j'ai été obligée de démarrer la lecture du deuxième tome sans tarder ^^'

Pour finir... parlons rapidement de l'histoire. J'aurai beaucoup de choses à en dire, mais le temps me manque. Tout ce que je vais écrire ici, c'est que le récit est plein de suspense et d'actions, brillamment écrit et un peu (trop) addictif. On a peur avec et pour les héros, on vit les évènements avec eux et on retient notre souffle jusqu'à la fin, jusqu'au dernier chapitre où on a simplement envie de connaitre la suite (et heureusement dans mon cas, j'avais le deuxième tome à ma portée pour poursuivre l'aventure sans attendre !).

Pour terminer, je ne vais pas m'y attarder car c'est un point qui a été relevé par quelqu'un d'autres, mais en prenant l'habitude de lire quelques critiques de ma lecture du moment, je suis tombée sur celle de @florencem, qui était vraiment très intéressante, et je tenais juste à mentionner son passage quand elle parle des sujets toujours d'actualité abordés dans ce livre de fantasy (les drogues, le racisme, l'exploitation humaine, etc.). En y réfléchissant, elle a complètement raison et ça fait que ce livre est doublement (triplement ?) intéressant ! (ainsi que la critique de @florencem, d'ailleurs, évidemment !) Ça fait réellement réfléchir et je tenais à mentionner ça... ^^
Bon ce n'était pas forcément super constructif, mais voilà ! (explication 100% explicative, of course...!)

Ce n'était pas la lecture de ma vie mais j'ai fortement accroché à l'univers de Six of Crows dont je ne peux que conseiller la lecture ^^ J'ai été embarquée dans la mission périlleuse de notre bande de jeunes adultes, en qui je ressens maintenant un profond attachement... ♥
Je vous laisse, car la suite m'attend ! ;)

*déjà cent pages du tome 2 dévorées ce matin, oupss !*

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08/05/22 :
Je ne modifie cette critique que maintenant, mais j'ai relu cette duologie début mars.
J'avais gardé un excellent souvenir de ma première lecture, et j'ai été immensément ravie de redécouvrir cette saga. En plus en relisant la quatrième de couverture, ça m'a fait penser à Ash et Banana Fish… La personnalité de Kaz, ces histoires de gangs, de drogue, etc.

J'adore. Tout simplement. J'adore cet univers, si creusé, si bien écrit, rempli de détails qui nous le rendent réel, à nous sous notre regard de lecteur.ice.
J'adore ce monde. J'adore ces personnages. Ce fut un bonheur de les retrouver.

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No mourning, no funerals.

Ça y est, my god, j'ai ENFIN lu Six of Crows !!!! Certes, ce roman n'est sorti qu'il y a deux ans "seulement" chez nous mais, depuis le temps que je bavais dessus, cette période de temps a été déjà beaucoup trop longue à mon goût ! Avec tous les avis élogieux que je pouvais en lire et en entendre, je n'en pouvais plus à l'idée d'avoir enfin un jour ce livre entre mes serres de corbeau noir de jais pour pouvoir enfin le dévorer à mon aise. Et ce jour est arrivé, alléluia ! Alors, est-ce que moi aussi j'ai été conquise par le monde fantastique, plein de magie et de dangers à chaque coin de page de Leigh Bardugo ? La réponse est oui, indubitablement oui. Mille fois oui, autant de oui que vous le voulez. Juste : oui.

Cette histoire, c'est celle de six jeunes, tous menés à la baguette par l'appât du gain et l'appel si séduisant de la liberté, pleine et entière, une liberté loin de leur gang et de leur quartier miteux et craignos du Barrel. Croyez-moi, vous n'auriez pas envie d'y rester une seconde de plus que nécessaire. Bon, avec mes six bébés d'amour aux armes bien aiguisées et bichonnées, cela reste vivable, mais bon, si on peut y échapper, on part en courant et on ne demande pas son reste dans un bled comme celui-là.

Cette liberté que j'ai mentionnée leur permettrait d'assouvir enfin leur soif de vengeance, leurs aspirations ou leur désir ardent de retrouver leur patrie chérie. C'est donc ainsi que ces criminels hors-pairs pour leur jeune âge et bluffants dans leur "art" respectif, à savoir le vol, les explosions, le maniement des pistolets, l'acrobatie et l'art de manier les dagues, et la capacité de contrôler une magie hyper-puissante et super-stylée avec ses mains, se retrouvent sous la houlette du plus jeune boss de tout le Barrel, Kaz Brekker. Un garçon boiteux mais impitoyable, qui répond également au doux surnom de Dirtyhands.

Car oui, pour de l'argent, Kaz est prêt à se salir les mains et à faire la sale besogne lui même, peu importe la nature de la mission, le degré de risque, ou la personne visée. Un chef de gang redoutable et qui fait purement froid dans le dos en somme. Et cette fois-là, il ne s'agit non pas d'une petite broutille entre gangs. Même si Leigh Bardugo nous fait une jolie petite entrée en matière en nous montrant ce dont Kaz est au minimum capable au sein de son milieu naturel pour se faire respecter et faire comprendre qu'on a pas intérêt à le contrer. le message est passé de mon côté, c'est parfaitement clair.

Non, non, non, l'enjeu est bien plus important : entrer par effraction dans un palais royal le jour de l'ascension des soldats de l'armée nationale du pays en question, afin de délivrer un prisonnier politique dont l'invention pourrait ravager les relations entre les pays, voire même carrément le monde entier de nos chers personnages. Rien que ça. Eh bien, sachez que malgré toutes les menaces qui planent sur nos six anti-héros, malgré le nombre de fois où mon coeur a manqué un battement et où j'ai maudit cette petite troupe de m'avoir embarquée avec eux dans cette mission-suicide qui n'a décidément pas été bonne pour mon rythme cardiaque, je m'en suis sortie. Et j'ai même pris mon pied, tout en manquant d'y laisser ma peau avec eux. Bande de cinglés, va. Mais c'est pour ça que je les aime du plus profond de mon petit coeur.

Cette aventure dans laquelle vous acceptez, sans savoir où cela diantre va pouvoir vous mener, dès que vous ouvrez ce magnifique ouvrage (coeur sur la couverture qui envoie grave du pâté ♥) est pour le moins mouvementée. Et aussi diablement périlleuse, semée d'embûches en tout genres, ponctuée d'explosions programmées par des gangs rivaux (mais ils sont pas à la hauteur des Dregs, bien sûr. I'm a crow forever ♥), de sabotage. Bref, en tant que lecteur, vous avez le droit à la totale de toute l'adrénaline possible quand on est dans la peau d'un jeune membre de gang, avec toute la violence et le degré de sûreté qui avoisine le 0 pointé dans l'environnement qui vous entoure. de quoi nous donner le grand frisson pour nous sortir de notre monotonie de pauvre humain qui n'a aucun pouvoir Grisha, ni techniques d'arts martiaux ou de gangster totalement badass.

On se demande bien comment Kaz réussit à élaborer un plan savamment orchestré et appliqué à la règle, dans ce monde de fous qui respire la sérénité (quelle ironie, dites donc !) et la tolérance les uns envers les autres (*raclement de gorge franchement forcé*). Néanmoins, malgré le fait que mon voyou chéri a toujours un petit sort du diable dans sa caboche, son opération qui vaut un million (ou plutôt trente millions à se partager en six donc. Et nous alors ? On morfle aussi, que je sache. J'exige ma part !!) subira quelques imprévus (c'est la vie, c'est comme ça) qui vont par moments vous déclencher le fou rire imparable au vu de l'écriture décapante, mordante et absolument géniale de Leigh Bardugo. Qui, bien sûr, fait naître de sa plume certaines situations pour le moins cocasses, sans pour autant ne pas être empreintes d'un réalisme désarmant. Cette plume magique à la façon surnaturelle des Grishas a aussi la capacité de vous donner la forte envie de pleurer et d'appeler votre maman à la rescousse.

Et on nous laisse tout de même le temps malgré ce rythme de récit effréné (comme celui des phrases que vous êtes en train de lire depuis le début par ailleurs. C'est tout moi ça, mais je fais des efforts.) de faire connaissance avec nos six compagnons de route à l'esprit un peu tordu quand il s'agit de la manière de tuer des ennemis ou de faire les poches au premier ingénu venu, et ceux-ci sont la VRAIE bombe atomique de cette intrigue à l'action noire comme le corbeau et sacrément addictive à la manière du jurda parem, la petite dro-drogue qui nous a foutu dans tout ce merdier, hein. Ou une équivalence du crystal meth et autres saloperies (je ne surveille pas mon langage aujourd'hui, moi) des Moldus de notre monde gris (référence à V.E. Schwab, une autre auteure qui me fait très envie de découvrir ses ouvrages ♥) en somme. Quelle tristesse, mais ce réalisme saisissant et particulièrement marquant dans une oeuvre de fiction fantasy mérite d'être souligné, et cela se révèle également en chacun de mes six hors-la-loi d'amour.

Vous l'aurez compris, je suis une grosse sado-maso avec mon Kazounet, un jeune homme qui sait bien tromper son monde et qui s'est bâti une véritable légende, alors qu'à l'intérieur de ce corps jeune mais déjà meurtri par la vie et aux mains de corbeau recouvertes de cicatrices, symboles de combat, de souffrance et d'acharnement, se cache un petit garçon qui n'a pas totalement réussi à faire le deuil de l'être qu'il aimait le plus au monde et dont l'innocence et les yeux pétillants face à son rêve grandiose de devenir magicien ont perdu tout leur éclat. Ce personnage dont l'arrogance et les coups bas peuvent irriter certains m'a profondément touché et a inspiré tout mon respect. Don't mess with Kaz Brekker, guys, 'cause he's the true boss of the town ! Je vous aurais prévenus. Et puis, je ne peux pas résister à ce petit rictus sexy en diable que Kaz fait dès qu'il a une longueur d'avance sur ses adversaires. Au fond, il est un magicien de la tromperie et des stratagèmes machiavéliquement ingénieux. Et il s'en sort toujours bien, le bougre ! C'est le meilleur dans son domaine, je ne peux que le répéter, il est AGAHAAAAAAGA ! ♥ Quand je me transforme en guenon pour baver devant mes amoureux de harem imaginaire, c'est toujours mauvais signe...

Je me rends compte que, depuis le début de cette chronique sans dessus-dessous (c'est l'effet renversant que m'a fait ce premier tome en même temps), il n'y en a que pour Kaz par-ci, Kaz par-là. Je vous vante les prouesses bien sombres de mon petit namoureux, mais sans Inej, il n'y aurait plus de Kaz qui tienne depuis longtemps ! Au sein de la fabuleuse Six of Crows team, il n'y a peut-être que deux femmes,-mais QUELLES FEMMES ! Girl power guys, respect ! Elles sont deux amies parfaitement assorties l'une à l'autre, elles s'écoutent et se complètent avec brio. Coeur sur mes girls ♥

Inej, c'est le Spectre de la bande. Elle a beau se faufiler et grimper partout, elle est insaisissable et elle ne fait pas un seul bruit. Angoissante et mystérieuse de prime abord, Inej se révèle être une femme forte, une amie fidèle et dévouée, une personne impressionnante, aux croyances louables et profondément belles. Inej est la seule "croyante" du groupe, la seule qui prie les dieux de sa contrée et qui a foi en un ailleurs, un monde au-delà des apparences. Elle a également vécu un passé très douloureux, entre séparation brutale avec sa tendre famille, kidnapping et prostitution forcée à l'horrible lieu qu'est la Ménagerie de l'ignoble tante Heleen. Malgré la carapace qu'Inej s'est forgée, elle n'a jamais cessé d'espérer et elle a su rester une personne faisant preuve de sentiments, d'empathie, même si elle a souvent honte du fantôme qu'elle est devenue pour survivre. Mais, comme le dirait un autre de mes bébés d'amour, j'ai nommé Bellamy Blake dans The 100, la personne que l'on est et celle que l'on devient pour survivre sont deux choses très différentes. Je souhaite de tout coeur à Inej de réussir dans sa quête de retrouver sa famille, même si la partie n'est pas gagnée. Cette fille est tout bonnement remarquable, elle ne se laisse pas faire et elle va donner de sacrées leçons à Kaz, qui en mérite bien parfois (mais seulement parfois hein). Ses silences sont particulièrement lourds de significations. Inej, c'est le calme après la tempête, la tranquillité paisible, mais gare à ses dagues baptisés au nom de ses Saints. Faut pas la chercher, ma cocotte, et faut pas essayer, car vous ne gagnerez pas face à une fille aussi phénoménale.

Avant de parler de l'autre femme extraordinaire de cette histoire, Nina ma petite chouchoute, juste quelques mots concernant la relation Kaz et Inej : PER-FEC-TION. En fait, cela va se passer de mots je crois. Bon, dans ce premier tome, vous n'en aurez pas encore pour votre argent, mais cela va dans le bon sens, leur relation prend le temps de se développer, et leur lien extrêmement puissant se décèle même dans les moments de dialogue les plus simples, même dans de brefs gestes amorcés l'un vers l'autre.-Il s'agit de particules, d'électrons libres qui imprègnent constamment l'air. Ça coupe le souffle et c'est l'évidence même. J'ai hâte de voir ce que cette magnifique relation va donner dans le tome deux, ça va être sensass' !

Bon maintenant, ma Nina chérie, ma petite poupée voluptueuse qui ne s'en laisse pas conter. Déjà Nina, c'est une Grisha, et une morfale, donc ça nique le game. « Quand j'ai pas envie de manger, c'est qu'il y a vraiment un problème. », c'est tout moi ça. Aussi, ses pouvoirs sont très flippants mais, en même temps, goddamn que j'aimerais avoir les mêmes ! Mais surtout, surtout, dans ce récit, Nina est la voix de la raison et de la tolérance. Son peuple est réduit au rang d'esclaves car les gens, même les plus puissants, riches et influents, ont peur d'une invasion de Grishas et de ce que ces derniers seraient capables de faire pour conquérir les autres pays. Ou alors, dans le pays d'inspiration nordique où les Six of Crows pénètrent illégalement, Fjerdan, les Grishas sont exterminés à la suite de procès soit-disant "justes" et "équitables" juste parce-qu'ils ont le malheur d'être eux-même, soit des êtres humains capables de magie. Ce rappel effarant au phénomène de scapegoating et de chasse à la sorcière qui dure depuis que le monde est monde, à cause de la satanée paranoïa de notre espèce humaine face à tout ce qui est différent de notre façon d'être et d'exister est rondement bien mené par Leigh Bardugo et ne nous fait pas de mal. Ma petite Nina d'amour ne cesse de lutter de tout son être et de toute son âme contre cette injustice criante et inhumaine, contre ces massacres et cette réduction à l'impuissance d'innocents qui n'en finissent pas. Elle va former un duo des plus singuliers avec Matthias, un drüskelle déchu et rejoignant les Six, un soldat qui avait pour mission d'abattre et d'éradiquer les Grishas sans aucune mesure. Si ce dernier m'a donné envie de sortir de mes gonds et de le rouer de coups toute la première partie du roman, il m'a réservée une très agréable et poignante surprise, l'un des moments les plus marquants de ce tome un pour moi, indélébile. Mais je ne souhaite pas vous gâcher cet instant de grâce, alors je vous encourage très fortement à vous procurer Six of Crows et à lire cette pépite de fantasy YA.

Je termine avec un duo bromance absolument trop chou cette fois, les deux petits derniers mais pas des moindres : Wellan et Jesper. Wellan est mon choupinounours de la bande. du haut de ses seize ans, il a de la ressource le petiot, et il m'a surtout donné envie de le câliner jusqu'à l'en étouffer tant il est adorable dans son complexe d'infériorité face aux cinq "grands" et tant j'avais envie de l'encourager et de le féliciter. Oui, pour des explosions massives, et alors ? Surtout, même si Wellan a connu une réalité plus privilégiée que les autres en provenant des beaux quartiers, sa relation désastreuse avec son père m'a brisé le coeur en mille morceaux et m'a rappelé une fois de plus qu'il ne faut jamais cesser d'être fière de soi-même, et ce même quand nos propres proches veulent nous rabaisser plus bas que terre et nous faire sentir comme des moins-que-riens. Wellan est un écorché de la vie, comme les autres, mais il ne baisse jamais les bras. Il a tout mon respect et mon amour pour lui, mon tout petit ♥ Quant à Jesper, il m'a beaucoup fait rire avec sa passion pour le jeu et ses pistolets bien-aimés, et il est avant tout un ami formidable et toujours présent. Je n'ai pas grand chose à rajouter sur lui, si ce n'est qu'il fait partie de cette seconde famille que je possède grâce à ce livre, tout autant que les cinq autres. Dans tous les cas, eux forment indubitablement une famille de coeur superbe, malgré tout ce que la vie leur a réservé de moche et souffrances lourdes à supporter seul.

Brefouille, je vais m'en arrêter là pour cette chronique. Si vous auriez une seule chose à retenir de tout ce mic-mac, ce serait la suivante : COMMENCEZ.CETTE.DUOLOGIE. Y'a que deux tomes, donc pas d'excuses. Bon,-y'a aussi la Trilogie Grisha qui se passe dans un temps fort, fort lointain, bien avant la période de l'intrigue de SoC, mais quand c'est aussi bon et bien écrit, on en redemande. Moi, en tout cas, j'en redemande, surtout après la fin extrêmement frustrante et cruelle sur laquelle Leigh Bardugo nous laisse dans ce tome un. Je proteste. Il me faut le tome deux immédiatement, c'est une urgence. Alors, vous laisserez-vous envahir par la fièvre du corbeau ? On n'a pas envie d'en guérir, croyez-moi. COUP DE COeUR MORTEL ET FOUDROYANT ♥

Six hors-la-loi aux compétences d'exception. Une quête. Pas le droit d'échouer. Sinon, on en perdrait notre prime. (révise tes priorités Kaz)
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Décidément entre Leigh Bardugo et moi, c'est une drôle d'histoire, autant elle a pu me faire exécrer sa saga Grisha, autant j'ai été complètement conquise par la Neuvième maison. Je ne savais pas quel serait mon ressenti pour celui-ci. Verdict ? J'ai adoré et même frôlé le coup de coeur !

Si vous lisez mes chroniques, vous saurez à quel point ma lecture de Grisha a été laborieuse, j'avais donc quelques appréhensions pour Six of crows. Mais quelle fut ma surprise ! J'ai retrouvé tout ce qui me fait non seulement adorer les écrits de Leigh Bardugo mais aussi tout ce qui me fait vibrer en fantasy.
La qualité majeure de cette histoire est sans conteste les personnages. Au départ, cela peut être perturbant de suivre autant de points de vue, mais Leigh Bardugo construit tellement bien ses personnages qu'on parvient rapidement à reconnaitre le rôle de chacun et sans grande difficulté. En tout cas, c'était un véritable plaisir de découvrir Kaz et sa bande de hors-la-loi, je les ai tous appréciés pour leurs qualités et leurs défauts, et j'ai d'autant plus aimé la manière dont l'autrice jouait avec le côté gris de chacun. J'ai également été conquise par tout le background qui leur a été apporté, ça n'alourdissait pas le texte et contribuait fortement à ce qu'on s'attache à eux.
En ce qui concerne l'univers, certaines choses ne sont pas beaucoup développées, notamment les pouvoirs des Grishas, ou encore la guerre qui a ravagé Ravka, cela peut se comprendre puisque tout ceci est évoqué dans la saga Grisha. Mais d'autres choses ont pu être exploitées, nous en apprenons davantage sur les Fjerdans, un peuple redoutable pour les Grishas, et je me suis délectée de découvrir tout cet aspect-là qui n'avait jusqu'alors jamais été abordé. Finalement, Six of crows permet de mieux comprendre les coutumes des différents peuples, on est loin de tout le luxe qu'on pouvait avoir dans Grisha et c'était vraiment intéressant d'avoir un autre point de vue de cet univers.
Quant à l'intrigue, elle prend son temps, nous suivons la vie au barrel, l'aspect hiérarchique du milieu, les conflits qui opposent plusieurs gangs de la ville et toutes les manoeuvres qui vont avec. Il est vrai que cette mise en place somme toute assez lente peut donner une sensation de lenteur au récit, mais je trouve qu'il permet de bien connaitre les personnages avant de se lancer dans la quête et ça me parait indispensable. Une fois que la quête commence, l'action ne retombe plus, entre plans, retournements de situations, combat et aventure, l'histoire devient haletante et immersive ! J'ai pu constater quelques facilités scénaristiques rendant certains passages prévisibles, mais je n'en ai pas tenu rigueur face à la richesse du récit. le dénouement aura bouclé en beauté ce premier tome et il m'a donné la folle envie de connaitre la suite que je me réserve en lecture commune avec ma chère Kaly.

En conclusion ce premier tome a su me séduire, je suis passée très près du coup de coeur, je pense que ça aurait pu l'être si mes conditions de lectures avaient été différentes. J'ai mis beaucoup de temps à le lire pour cette raison, mais dans d'autres circonstances, je l'aurais dévorée tellement qu'il est difficile de le lâcher ! Je n'ai rien à reprocher à ce livre, l'action est au rendez-vous, les personnages sont hauts en couleur et très loin des clichés, et l'univers on ne peut plus développé, c'est un YA de qualité. Si vous n'avez pas aimé Grisha, laissez-vous tenter par Six of crows qui est aux antipodes de cette saga, je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt. Il ne détrônera pas la Neuvième maison, mais ce fut une excellente découverte.
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Une Cité : Ketterdam
Ses bas- fonds : le barrel
Ses protagonistes : Une bande de voleurs bien sympathique et éclectique.
Son but : kidnapper un prisonnier dans le palais de glace, une bâtisse réputée imprenable.

J'avais lu Grisha avant de découvrir cette pépite. Ce fut une erreur. Car même si l'entrée en matière peut s'avérer un peu plus complexe sans la saga Grisha, il est tout à fait possible de commencer par cette histoire plus étoffée et aboutie. La romance n'est pas au premier plan et les personnages ne manquent pas de profondeur. Les actions s'enchaînent à merveille avec des points de vues différents à chaque chapitre. Suivre le fil de l'histoire à travers le ressenti et l'histoire des différents personnages est un réel atout. Ce diptyque dans l'univers du grishaverse est décidément plus travaillé et la narration plus habile.

Merci à ceux qui me l'ont conseillé malgré la déception éprouvée à la lecture du troisième tome de Grisha !


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J'avais envie de me replonger dans le grishaverse après ma lecture de la saga Grisha et j'étais curieuse de découvrir cette duologie dont je lis beaucoup de bien.

Tout d'abord, j'ai trouvé l'histoire surprenante et j'ai été directement embarquée dans le récit. Naturellement, le lecteur retrouve l'univers fantasy très riche de Grisha et l'autrice parvient encore à le développer davantage.

L'intrigue va de rebondissements en rebondissements, il est impossible de s'ennuyer un seul instant. Nos six protagonistes sont à la fois variés avec un côté voyou mais tout en restant attachant.

Le dénouement final est incroyable rempli de ruse et se termine sur un cliffhanger qui vous donnera envie de vous jeter sur la suite.

Tout du long, le suspense est à son comble et le lecteur se retrouve embarqué dans la quête au côté de nos aventuriers.

La plume de l'autrice est tout simplement addictive et il est tout bonnement difficile de lâcher ce roman.

J'ai dévoré les 559 pages de ce tome. La taille des chapitres est assez variée, certains sont courts et d'autres peuvent être plus longs (plus d'une vingtaine de pages).

Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 18,90 euros ou pour 32,10 francs.

J'ai passé un excellent moment de lecture et je me réjouis de lire la suite rapidement. C'est un coup de coeur pour ma part, je donne donc la note de 10 sur 10 à ce tome.
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