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3,89

sur 5045 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il ne vous faudra pas plus de deux heures pour lire ce très bref récit qui, pour moi, tient davantage de la nouvelle que du roman.

Ma surprise a été grande de découvrir le style d'Alessandro Baricco dont j'ignorais jusqu'alors tout de l'oeuvre. J'avais beaucoup entendu parler de "Soie", en bien. Et, effectivement, je ne pense pas que l'on puisse vraiment en parler "en mal" étant donné que le style est parfaitement maîtrisé et qu'on sent chez l'auteur une très grande "expertise" de la narration. Bon, pour un écrivain qui a créé une école de la narration, c'est le minimum syndical.

Cependant, je suis surprise que "Soie" ait été l'objet d'un tel encensement. J'ai souvent eu l'impression de lire un exercice de rédaction qui aurait obtenu la meilleure note de sa classe mais je n'ai pas ressenti d'émotion particulière à suivre les voyages répétés (comme les descriptifs de ces derniers d'ailleurs qui ne varient que d'un mot) d'Hervé Joncour, le héros.

L'intensité, la passion et la ferveur tant louées par la critique ont été pour moi les grands absents de l'oeuvre. Aucune description de personnage, quasiment aucune description de paysages ou d'environnement, la trame du récit réduite à sa plus chiche expression, laissant le lecteur soit complètement libre de se créer lui-même des personnages à sa convenance, soit de rester désemparé devant un tel effort à fournir.

Aussi mince et fragile que le fil précieux tissé par les vers à soie dont il est question, l'intrigue amoureuse qui se noue entre Hervé Joncour, sa femme Hélène, et la belle geisha qui inspire au premier une passion que l'on se doit de deviner "vive" m'a laissée, quant à moi, parfaitement indifférente. Je n'ai pas été saisie par la poésie de cette idylle, à peine ai-je souri d'aise à lire la métaphore des oiseaux encagés que j'ai trouvé traitée sans subtilité particulière.

Attention, ne vous méprenez pas, le texte est beau, particulièrement quand approche le dénouement mais j'ai regretté la transparence des personnages, à peine ébauchés comme sur une sanguine, sans contours précis. Je n'ai pas réussi à m'attacher à un personnage principal exclusivement appelé par ses PRENOM+NOM et dont j'ignore s'il est brun ou blond, grand ou petit, gros ou maigre. Idem pour tous les autres personnages, y compris les féminins ce qui est encore plus regrettable à mon sens.

Il s'agit donc d'un récit bref, lisse, académique et non exempt d'une certaine froideur, pareille à celle de l'étoffe de soie qui glisse dans votre paume et y laisse sa douceur et sa beauté de manière fugitive et éphémère. On voudrait pouvoir retenir le texte, le fouiller, s'y lover mais, hélas, c'est déjà la fin.
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En publiant mon ressenti sur « Soie », je crains de recevoir une volée de bois vert. Car je suis complètement passé à côté. Désespérément hermétique à l'histoire, à l'écriture, un ennui profond me gagnant au fil des pages, bâillements difficiles à contenir, le bouquin de A. Baricco m'a laissé froid, pire indifférent. Devant l'enthousiasme général, je me suis dit, mais qu'est-ce qui t'arrive mon vieux ? fait un effort, voyons. Qu'est qui t'a échappé que les autres ont lu ?
Devant mes questions sans réponses, le constat est cinglant, j'ai vraiment pas aimé. Je crois bien que je suis irrécupérable. Désolé.
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J'avoue, je ne comprends pas bien l'engouement autour de ce livre, souvent recommandé, souvent encensé.

Lu une première fois à l'adolescence, je m'étais ennuyé ferme, ce que j'attribuais à la forme très répétitive du récit.
Obstinée, je me suis dit que 12 ou 13 ans plus tard, je saurais donner à ce court roman une nouvelle chance d'être apprécié à sa juste valeur.
Pffff... pas du tout, j'ai trouvé ce récit plat et morne malgré les thématiques de la passion charnelle, du désir, du fantasme.

Ce roman est souvent qualifié de poétique, évocateur d'une grande sensualité... ok ! mais j'y suis hermétique.
D'autres sensibilités y trouvent leur compte, tant mieux.
Lu en un peu plus d'une heure, on aurait tort de ne pas se faire sa propre opinion sur la question.
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Roman d'une triste banalité. On devine une lointaine filiation avec Calvino , dans la façon d'écrire et l'incongruité du thème, mais sans le jeu avec les mots. Personnages sans épaisseur, pauvreté des dialogues, répétitions inutiles. L'histoire sentimentale qui s'en dégage survient sans raisons et n'est pas expliquée par le récit. Bref, je comprends difficilement l'engouement pour ce roman.
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Un livre dans lequel je n'ai pas réussi à me sentir embarquée. Déjà, la quatrième de couverture ne m'attirait que moyennement, mais en même temps j'étais intriguée : un auteur italien, un personnage central français, l'industrie de la soie au XIXème siècle, des voyages exotiques. Finalement ce qui m'a le plus gêné, c'est le format : un court roman dont le sujet et surtout la chute, est celui d'une nouvelle, mais en même temps 114 pages, c'est long, très long pour une nouvelle. L'écriture est soignée, précise, ciselée, rien à y redire, mais … les répétitions pour faire ressentir la répétition d'années en années des voyages aller et retour d'Hervé Joncourt de son village du Vivarais jusqu'au Japon, pourquoi pas, mais l'auteur ne répète pas une phrase, ni même deux, ni même tout un paragraphe, mais plusieurs pages (à part les variations sur les surnoms du lac Baïkal). C'est excessif, lassant, et finalement, caricatural. le sujet du récit est intéressant, il est traité avec une certaine poésie et de la délicatesse, mais tout cela n'a pas fait sens pour moi, Hervé Joncourt m'est resté complètement étranger, et du coup je n'y ai vu qu'un récit sur une triste vie, récit qui m'a paru bien long pour son propos. Je suis complètement passée à côté et cela m'étonnerait même que je sois tentée de le relire un jour pour vérifier mon ressenti.
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Hervé Joncour, Hervé Joncour, Hervé Joncour… je ne suis pas loin de faire manger son roman à M. Baricco.

Fin du XIXème siècle, en France. Hervé Joncour cultive des vers à soie. Suite à l'apparition d'une maladie qui décime ses colonies, il se résout à faire un long voyage jusqu'au Japon pour rapporter des larves d'une qualité exceptionnelle et maintenir à flot son entreprise, ainsi que celles de ses confrères.

Au fin fond du Japon, Hervé (Joncour, pour ceux qui ne suivent pas) tombe en pâmoison devant une jeune fille qui n'a même pas soufflé un mot. Et puisque (oh joie) les vers à soie français semblent terrassés par la maladie tous les ans, Hervé (Joncour, n'oubliez pas) s'offre un petit voyage chez sa copine japonaise chaque automne, malgré ses voeux d'amour éternel à sa femme Hélène (Joncour). Pardon.

A ce stade, vous aurez compris que je n'ai pas été plus emballée que ça par cette histoire. Premièrement (et c'est très petit comme argument mais j'assume totalement) j'ai été exaspérée au plus haut point par les Hervé Joncour par-ci et les Joncour Hervé par-là. Pourquoi faut-il que l'auteur nous précise à chaque fois le prénom ET le nom du héros ? C'est très agaçant.

L'irritation est montée d'un cran quand Hervé (Joncour, hein) part pour son deuxième voyage au Japon : le chapitre décrivant ses modes de transport reprend presque au mot près la description de son premier voyage. Cela pourrait ressembler à du comique de répétition, là on dirait plutôt que cette reprise masque le manque de vocabulaire de l'auteur.
Car c'est ce point qui est le plus problématique pour moi : la pauvreté du récit. J'aurais aimé être transportée par l'histoire, j'aurais aimé ressentir les émotions du voyage vers l'inconnu, j'aurais aimé vibrer lors des retrouvailles des deux pseudo-amoureux. Hélas… en faisant confiance uniquement à son sens de la narration et en négligeant « d'animer » son récit avec des descriptions de personnages, de paysages, de voyages (et autres rimes en « ages » si vous en trouvez) je suis passée complètement à côté de ce que l'auteur voulait nous faire ressentir.

Pour tout vous avouer j'ai même trouvé ça un peu niais. Voilà, c'est dit. J'en suis la première désolée car je m'attendais à un joli moment de lecture.

Des beaux romans d'amour à me conseiller ? J'ai pas un coeur de glace hein, j'ai même pleuré à la fin du Titanic.
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L'histoire d'Hervé Joncourt, un homme qui part au Japon chercher des vers à soie afin de les rapporter en France. Au court d'un de ses voyages, il rencontre une mystérieuse femme, qui ne semble pas Asiatique. Cette jeune femme le fascine et le pousse à retourner au Japon lors de voyages de plus en plus périlleux à la recherche de vers à soie. En effet, le contexte politique est compliqué, et il devient de plus en plus risqué de se rendre là bas.
Un bref récit, qui se lit très rapidement. Malheureusement, je suis passée à côté de ce roman. Il ne fut pas mauvais, loin s'en faut, mais il ne m'a pas vraiment intéressée La monotonie ( voulue ) pour décrire les voyages d'Hervé J. ne m'a pas charmée. La lecture ne m'a rien apportée, elle fut presque une corvée pour pouvoir passer à un autre roman. Ce personnage ne m'a pas du tout conquise, je n'ai pas été passionnée par son histoire.
Malgré tout, certains passages m'ont quand même marquée et ont capté mon attention grâce à leur poésie et au style de l'auteur.
Globalement, j'ai trouvé ce livre ennuyeux, et je ne sais pas vraiment quoi dire pour en parler...Ce n'est pas une catastrophe, mais tout simplement une petite déception, avec l'agaçant sentiment de ne pas avoir su saisir toute la beauté et la poésie de cette oeuvre. Je me console en voyant parmi les critiques que je n'ai pas été la seule. Dommage !
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Court récit ou devrais-je dire nouvelle de 142 pages dont je ne retiens l'histoire qu'à partir de la 122ème page! Une romance sensuelle et un épilogue inatendu soit, mais pourquoi tant de commentaires sur ce récit plutôt banal. Peut-être que je manque de sensibilité littéraire ou de romantisme, mais très franchement, le récit ne me rejoint pas, ni par l'histoire, ni par le style succincte et même redondant, le voyage commençant inlassablement de la même manière, selon le même parcours et le même chemin de retour sans aucune intrigue ni suspens, s'en est ennuyeux.

C'est mon deuxième Alessandro Baricco, le premier étant Océan Mer, de loin plus captivant par l'intrigue et le style original. ici, je ne retrouve aucune émotion, je comprends simplement pas l'engouement qu'a suscité ce récit.
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Alessandro Baricco a beau être musicien, sa partition de "Soie" n'est pas suffisamment mélodique pour moi. Je suis d'ailleurs surprise de l'engouement que ce livre a suscité car j'ai eu peu d'émotion à le lire.
Ce court roman raconte l'histoire d'Hervé Joncour négociant français à Lavilledieu qui fait, chaque année, la route de la soie jusqu'au Japon pour trouver des oeufs seins, suite à une épidémie.
L'auteur décrit les étapes d'un voyage qui durait trois mois dans les années 1860. le texte est répétitif mais ce sont les passages les plus intéressants. Il voyage donc à travers l'Europe, la Russie extrême orientale avant de traverser la mer pour accéder, clandestinement, sur les rives japonaises. En plus du dépaysement et du choc des cultures, il vit une passion sans paroles et sans issue avec une geisha. La seule description de cette femme est qu'elle n'a pas les yeux d'une orientale alors il semblerait qu'aucune occidentale ne vit au Japon. Qu'est-ce que cela signifie. J'avoue ne pas comprendre.
Bref, l'histoire ne m'a pas passionnée, ponctuée de rencontres peu probables de personnages sans épaisseurs. Et puis il y a cette histoire de volière pour mettre en cage des oiseaux afin de les voir s'envoler quand on les libère. Avec des métaphores qui fonctionnent mal Alessandro Baricco n'arrive pas à créer une atmosphère malgré un très beau sujet.


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Je ressors de cette lecture perplexe et navrée. Ce roman que l'on m'a, à plusieurs reprises, chaudement recommandé et encensé par bon nombre de lecteurs, je ne l'ai pas aimé.
Je n'ai pas beaucoup de positif à dire sur ce roman, je serai donc brève.

Il n'y a aucune description. Ok, l'auteur veut sans doute faire travailler notre imagination, soit. Mais pourquoi nous décrire l'itinéraire détaillé de ses voyages et nous le resservir encore et encore ?
J'ai trouvé le personnage principal irritant dès le départ. Je ne saurais pas trop vous dire pourquoi, mais je n'ai ressenti qu'antipathie à son égard.
Ce roman est très court, 142 pages et 65 chapitres dont certains ne comportent que quelques lignes. Il se lit très vite, même pour la lectrice, lente, et qui prend son temps, que je suis.

J'ai l'impression de ne pas avoir compris ce que l'auteur voulait me transmettre. J'ai trouvé tout cela extrêmement froid. Sa poésie ne m'a pas touchée et j'en suis désolée.

Je n'ai pas aimé grand-chose dans ce livre, ni l'histoire, ni les personnages, ni le style de l'auteur. Pour être franche, je n'ai aimé qu'une seule chose et je ne peux pas vous en parler sans spoiler.

Je suis passée totalement à côté de ce livre. Peut-être n'étais-je pas réceptive au moment de sa lecture ou peut-être que cet auteur n'est tout simplement pas fait pour moi.
Je vous invite comme toujours à vous faire votre propre avis.
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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