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3,89

sur 5045 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Seta
Traduction : Françoise Brun

ISBN : 9782070419654

Attention ! Nombreux spoilers ! ;o)

Bon, ça y est : j'ai chaussé mes gros sabots, arrimé mes crampons, mis mon casque et assuré mon bouclier sans oublier ma masse, je peux me lancer. Je précise que je n'aurais jamais lu "Soie" si ma cadette ne me l'avait demandé. Elle voulait "comprendre." Et le livre était prescrit par l'Education nationale Soi-même dans le cadre de la découverte de "la littérature contemporaine."

Donc, comme aurait dit le très regretté Coluche - qui était lui-même d'origine italienne - "Soie", c'est l'histoire d'un mec, d'un type, si vous préférez, qui s'appelle Hervé Joncour et qui, au départ, veut faire carrière dans l'armée. Nous sommes à la fin du XIXème siècle, en France. Dans l'armée, Joncour se débrouille plutôt bien mais voilà qu'un jour, arrive un autre mec, sensiblement plus âgé, un dénommé Baldabiou - quel nom, mais où a-t-il pris ce nom, Baricco ! - qui lui dit qu'il y a une fortune à se faire dans la sériciculture, nom savant de l'élevage du ver à soie (eh ! si !). Et Joncour, qui est une bonne pâte, se laisse convaincre.

Avec le compère Baldabiou, il fait fortune en effet. Il est marié à Hélène, une femme bien gentille, ma foi, ils n'ont pas d'enfant mais, entourés de leurs bombyx du mûrier et de Baldabiou, ils sont heureux.

Seulement, voilà qu'une maladie attaque le ver à soie. Aïe, pécaïre ! aurait dit Alphonse Daudet. Et notre Hervé Joncour est bien obligé de s'en aller chercher des vers en bonne santé là où ils se trouvent, à savoir le Japon, dans un village tout perdu, là-bas, au loin, très loin dans les terres et où le seigneur du coin lui vend la marchandise au marché noir (belle mentalité, soit-dit en passant ... ).

Le seigneur en question, qui est impassible soit comme un authentique Indien des plaines, soit comme un vrai samouraï avec tout ce que le terme comporte de dignité et de raffinement (vous choisissez ce que vous préférez ) a aussi une concubine. Et alors, c'est le drame, ou plutôt le coup de foudre : Hervé Joncour tombe éperdument amoureux de la dame.

Je parie que vous êtes surpris, non ? ...

Mais il y a mieux : la belle inconnue - il ne saura jamais son nom - se débrouille pour soulever une tenture de soie (une soie arachnéenne, cela va de soi ) et pour glisser dans la main du voyageur sur le départ un minuscule billet avec un ou deux caractères japonais.

Joncour revient chez lui où il retrouve sa femme, qui lui a déjà dit qu'elle l'aimerait "toujours" et, voyez comment sont les choses, en dépit de cet amour éternel dont il devrait pourtant sentir toute la profondeur, il n'a rien de plus pressé que de se faire traduire le billet de la Japonaise entraperçue sous la soie. Pour ce faire, comme c'est un homme qui ne recule devant rien, il va chez une mère maquerelle du coin qui, ô miracle ! , est elle-même japonaise. Il apprend ainsi que le texte du billet veut dire : "Revenez ou je mourrai."

... Dans de telles conditions de passion échevelée, vous pensez bien qu'il va trouver une occasion de repartir pour le Japon, cet homme : après tout, les bombyx sont toujours malades ou alors à peine convalescents ... Ce qui permet d'ailleurs à l'auteur de nous fournir l'un des passages les plus intéressants, les plus "littérature contemporaine" de son oeuvre, dirai-je même, à savoir l'itinéraire détaillé que son héros doit emprunter pour atteindre le Japon. Or, cet itinéraire, non content de nous l'avoir déjà fourni au premier voyage, il nous avait gratifié de son jumeau inversé au retour, et là, il recommence dans l'autre sens : si vous avez beaucoup d'imagination, ça vous fait penser à du Marguerite Duras au mieux de sa forme, voyez ? au temps de "Hiroshima ... Tu n'as rien vu à Hiroshima ..."

Arrivé chez Hara-kei - le seigneur japonais - Joncour est reçu comme un frère et, la nuit venue, une étreinte torride l'unit soit à la concubine du seigneur, soit à une jeune servante en kimono blanc : c'est le point-clef du livre, celui qu'on n'éclaire pas vraiment. Est-ce ELLE ? N'est-ce pas ELLE ?

Si Joncour était un peu plus causant par nature, on tomberait dans le monologue shakespearien façon "Hamlet". Mais au lieu de nous interpeller comme le mélancolique prince d'Elseneur, il reprend la route, en sens inverse et si vous voulez le détail de l'itinéraire, achetez le livre et vous l'aurez noir sur blanc, toujours aussi fastidie ... pardon ! toujours aussi monotone et durassien - ou quasi.

Quand il rentre, Hélène lui assure une fois de plus qu'elle l'aimera toujours. Et là, vous avez presque envie de pleurer, tellement c'est beau, tout ça.

Ca n'empêche pas Hervé Joncour, le vilain , de repartir pour son quatrième voyage, en octobre 1864. Il emprunte ... l'itinéraire habituel et là, ô surprise (quel suspens ! ), le village est rasé, brûlé, détruit. "La fin du monde", comme pense Hervé Joncour, qui n'a pas pour habitude, le lecteur l'aura compris depuis belle lurette, de mâcher ses pensées.

Après quelques tribulations, le malheureux reprend la route - en sens inverse, vous avez bien compris, surtout ? Non ? Ce n'est pas grave : Baricco vous redonne l'itinéraire - et il rentre au bercail. Où sa femme - qui ne pleure jamais - l'attend toujours pour lui dire qu'elle l'aimera toujours.

J'étais bouleversée.

Et la vie reprend. Et voilà que six mois plus tard à peu près, Joncour reçoit une vilaine enveloppe couleur moutarde (berk ! ) contenant sept feuilles d'un vélin aussi fin que de la soie bien entendu et entièrement recouvertes d'idéogrammes japonais. La maquerelle qui l'avait aidée dans le temps ayant, pour de strictes raisons professionnelles, émigré à Paris, Joncour s'y précipite - l'itinéraire, par contre, n'est pas précisé mais peut-être que, si vous écrivez à l'auteur en ajoutant une enveloppe et les frais de timbre, il vous l'indiquera par la poste ? ), retrouve Madame Blanche - tel est en effet le nom virginal de la maquerelle - et lui demande de traduire sa précieuse lettre. Madame Blanche le fait plus ou moins à contrecoeur - le lecteur un tant soit peu éclairé et obstiné, qui n'a pas encore renoncé au "roman" de Barrico pour se réfugier entre les bras de Morphée ou alors dans les Annales du Disque-Monde, sent bien comme une petite réticence chez elle - et nous obtenons ainsi une leçon pratique de fellation intégrale qui ne saurait manquer d'intéresser toute jeune fille se posant des questions sur la sexualité masculine - et les autres aussi, d'ailleurs, ne soyons pas bêtement bégueules, mesdames.

Sûr et certain d'avoir, comme le disait l'immortel Tennyson, "eu son jour", Joncour regagne son trou de province. Plus de voyage au Japon certes mais la certitude d'avoir vécu un amour sublime et inoubliable - et alors, point de vue fellation, je ne vous raconte pas, mes amis mais c'était ... c'était ... . Et puis, dans les heures sombres, il lui reste Hélène, qui l'aimera ... etc ...

N'êtes-vous pas bouleversés, vous aussi ?

Dix ans après, la Faucheuse s'en vient et s'en repart avec Hélène. Ce sont des choses qui arrivent et Joncour, un homme courageux, un vrai homme (un vrai mec, quoi, vous avez dû vous en rendre compte, tout de même ? ) occupe ses journées de veuf bon teint à fleurir régulièrement sa tombe au cimetière. Qui ne doit pas être très éloigné de là où il habite car, malgré tous mes efforts, je n'ai pu découvrir un seul détail sur le chemin à emprunter : d'où ma conclusion et, si vous avez réussi à me lire jusqu'ici, suivez-vous mon raisonnement ou dois-je préciser ?

Et puis, un beau jour, il voit, sur la tombe, un bouquet de fleurs exactement semblable à ceux qui ornaient l'antichambre de Madame Blanche. du coup, notre veuf, toujours débordant de courage - après tout, c'est pour la bonne cause - reprend son bâton de pèlerin et file à Paris où la matrone n'est pas très contente de le voir mais finit par lui avouer que la lettre, la fameuse lettre, c'est elle-même qui l'avait écrite, sous la dictée d'Hélène, laquelle savait pertinemment (mais comment le savait-elle, mystère ? A moins que Joncour, si taiseux le jour, n'ait passé tous ses rêves nocturnes en pleine logorrhée verbale et porno ... non, repardon : romantique ? ) que son mari (qu'elle aimait pour toujours) l'avait trompée au Japon.

C'était le dernier voyage d'Hervé Joncour - avouez que vous êtes soulagés, hein ? Tant mieux : moi aussi. Enfin, l'avant-dernier parce qu'il doit regagner sa province pour y mourir en songeant à ... à qui ?

A Hélène, sa femme ? A la concubine sans nom de Hara-kei ? A la petite servante en kimono blanc ? A vous de choisir et même si vous osez penser qu'il ne songera une fois de plus qu'à lui-même, merci de venir nous l'exprimer ici : nous vous ferons membre d'honneur de Nota Bene !

Et tout ça, ça vous fait cent-quarante-deux pages d'une grosse écriture sans complexes chez Folio-Gallimard, avec des phrases plutôt courtes, des ponctuations astucieusement oubliées - pour faire "littérature contemporaine" sans doute - et des "Dit-il" repris systématiquement à la ligne avec une majuscule dont on se demande ce qu'elle fait là quand on est, comme votre servante, une pauvre petite lectrice qui ne comprend manifestement rien la "littérature contemporaine", prescrite ou pas par le Mammouth.

... Comment ? Que dites-vous ? ... Avec qui Joncour a-t-il réellement couché au Japon ? ... Eh ! bien, pour moi, c'est avec la jeune servante. Ou alors avec une illusion, un spectre : l'une de nos membres a parlé, à propos de ce "roman", de "vague histoire d'amour ectoplasmique", elle avait bien raison ! Ectoplasmique et arachnéen, même.

Comme la plus arachnéenne des soies du Japon. Mais sans la splendeur du tissu. Une imitation de très bas-étage d'un conte érotique japonais par un homme dont je ne peux même pas certifier qu'il a lu le grand Tanizaki. Bref, à "Soie" de Baricco, préférez "Le Coupeur de Roseaux" ou "Le Pont Flottant des Songes" de Tanizaki : vous vous poserez peut-être des questions mais au moins vous aurez lu un écrivain - un vrai, pas une contrefaçon, de la vraie soie, pas du polyester.

Nota Bene : diable ! J'ai fait encore plus long que d'habitude ! Mais rarement un livre m'aura autant porté sur le système ... ;o)
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Une question, une seule : Pourquoi ?
Pourquoi diable ce petit, tout petit bouquin a-t-il suscité un tel engouement ?
Serait-ce parce qu'il se lit vite ?
car, oui, cent quarante pages cela se "décombre" en une heure à peine ! et du coup on peut sans difficulté en lire un par jour.
Combien avez-vous lu de livres cette année ?
Ah, trois-cent-soixante-cinq, quand-même ! vous êtes un fameux lecteur, vous, dites-donc !
Serait-ce parce que les "chapitres" sont très courts (si l'on ose nommer "chapitre" ces petits paragraphes enfilés, comme des perles, les uns aux autres) et que l'on ne risque pas à la fin d'avoir oublié le début !
Serait-ce parce que l'histoire ? .... mais au fait, c'est quoi l'histoire ? Eh bien, c'est les tribulations d'un chinois en Chine, mais qu'est-ce que je raconte, moi, c'est n'importe quoi, non c'est les déplacements d'un français au Japon. Il traverse le monde, quatre fois, il le fait - aller et retour - et chaque fois, on a droit à l'itinéraire détaillé, toujours le même - aller et retour - du coup, cela fait huit pages de remplies (c'est vite fait d'écrire un roman comme ça).
Bon, où en étais-je, moi ? Ah oui, le héros, Hervé Joncour il s'appelle, il va au Japon, chercher des oeufs de vers à soie, car en France, suite à une maladie, il n'y a plus de larves. Et là-bas, voilà qu'il rencontre une inconnue, vision ensorcelante et inoubliable, dont il ne saura jamais rien, mais dont le visage va le hanter pour la vie .... C'est tout ? oui, oui, pratiquement tout ! enfin pas tout à fait, mais je ne vais pas vous raconter toute l'histoire quand même !

Ah, oui, il faut le reconnaître, c'est bien écrit ! un style poétique, mais côté poésie, moi, je préfère Baudelaire, Rimbaud ou Verlaine, des phrases savamment ourlées, de jolis mots ... comment dire ? voyons, voyons, je cherche.... des mots ... soyeux ... voilà, soyeux, c'est le mot juste ! mais pour un écrivain, c'est la moindre des choses, tout de même ! quoique ... il y a des écrivains qui ne savent pas écrire !
Si, si, c'est vrai, mais je n'en nommerai pas ici !

Enfin, tout compte fait, de quoi s'agit-il exactement ? d'une imposture littéraire ? d'une amusette de l'auteur ? d'un foutage de gueule ? d'un exercice de style plutôt vain ? d'un coup de pub. de l'éditeur ?
Je n'ai pas pu trancher. C'est peut-être tout cela à la fois, allez savoir !
Et toi, Ô lecteur, passe ton chemin, sauf si tu as une heure à perdre !
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Je n'ai pas lu le 4e de couverture et j'ai tout de suite commencé l'histoire. Ou plutôt, j'ai attendu qu'elle commence. Mais ici, non seulement il se passe peu de choses mais en plus, la façon de raconter m'a paru toute aussi plate (mais je n'ai pas lu en Italien, juste en Français). Les personnages ressemblent à des marionnettes qui avancent au gré des envies de l'auteur (même leurs noms m'ont paru faux), et l'action ou plutôt le vide de l'histoire a l'air d'être un décor au loin.

De cette façon, difficile de s'attacher ou de croire aux personnages et à leurs sentiments qui de toute façon, sont à peine présents. On dirait un gros résumé, assez vide.
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Mon avis ne va certainement pas plaire à certains mais pour ma part l'histoire ne m'a pas du tout touchée.

Je suis restée hermétique...

Beaucoup de répétitions (explications du voyage jusqu'au japon), et une histoire très plate...

Ceci n'est que mon avis... mais je n'ai vraiment pas passé un moment inoubliable avec ce livre.

Le seul moment du livre qui m'a apporté une émotion est la fin...assez triste.

Je vous avoue qu'après avoir lu ce livre je me suis demandé "comment vais-je écrire une chronique sur cette histoire?".

N'ayant pas été emportée par l'histoire ne serait-ce qu'un petit peu, je me doute que cette critique ne fera pas partie des meilleures de ce blog mais au moins je vous aurais fait part de mon sentiment par rapport à cette lecture
Lien : https://lebaralivres.wordpre..
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Je suis très en colère que l'on m'ait vendu ce livre comme étant un livre d'une très grande sensualité, une magnifique histoire d'amour, au bout d'une heure heureusement (non 2 heures car comme je baillais d'ennui) je confirme que cette littérature est totalement fade, vide de sens, insipide. Je doute de la sensibilité de 1 libraire et un bouquiniste qui me l'ont décrit comme une magnifique histoire d'amour!! je répète et j'ai perdu mon argent , ce livre est à ignorer à tout prix, je le compare à un diagramme d'encéphalogramme plat............................................Si c'est çà la définition de l'érotisme et de l'amour oups!!! et surtout ce manque de vitalité, on le lit et on a l'impression de s'enfoncer dans les sables mouvants tellement le style est mou et REPETITIF. Désolée je l'échange volontier contre 2 barils de lessive.Na!
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Ce roman m'a d'emblée rappelé celui de Patrick Deville.

Le style simple, dépouillé, est dans le même esprit que Peste et Choléra, mais en plus court et plus resserré.
Or ce resserrement est justement ce qui m'a dérangé !
Le roman est ascétique, il n'y a pas d'informations superflues, pas de description ou de pensée personnelle.
Du coup, je n'ai eu aucune empathie pour les personnages, car je n'ai pas pu les connaître.
Avec une histoire pareille, j'attendais un peu plus d'ampleur, du souffle, de l'aventure, mais non ! Il n'y a rien de tout cela.
En Italien, le texte est peut-être très beau, car il y a de nombreux procédés stylistiques comme les répétitions qui varient légèrement et demandent au lecteur de se souvenir des précédentes.
La rapidité du roman ne permet toutefois pas de s'installer dans les pensées du personnage.
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
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Je ne ferai pas de critique à proprement dit, car en matière de ressenti, c'est "calme plat"
Cela se lit vite, cela meuble l'attente du début d'un concert, et l'entracte. Et c'est à peu près tout.
J'ai lu Noveccento, je m'y suis ennuyée, j'ai voulu redonner une chance à cet auteur.......Je n'y reviendrai plu. Sa "poésie" ne me procure pas le plaisir qu'une mousseline de soie peut me donner lorsqu'elle entoure mes cervicales.
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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J'ai l'impression d'être complètement passée à côté du livre. Je ne comprends pas l'engouement qu'il y a eu autour et les passions qu'il a déchainées. Je vais commencer franchement : ce livre ne m'a pas plu du tout. Je l'ai trouvé ennuyeux à mourir.

Commençons par l'histoire : les habitants d'une ville vivent des filatures de la sériculture. Une maladie contamine les vers à soie. Hervé Joncour, commercial, se rend au Japon pour acheter des oeufs, les seuls au monde qui ne sont pas encore contaminés. Il fait quatre allers-retours, et chaque fois, on a droit au récit détaillé et identique de son voyage. Là-bas, il y rencontre une mystérieuse jeune femme dont il ne fera que décrire les yeux qui le regardent intensément. C'est une histoire d'amour ? Je ne crois pas. C'est l'histoire d'une rencontre manquée, il me semble, bien qu'il soit éperdument amoureux de sa femme.

Il se passe vraiment peu de choses et pourtant tout arrive très rapidement. Les actions se succèdent sans trame de fond. C'est assez troublant. Les personnages ne sont pas décrits, les décors non plus si bien que cette écriture distanciée nous empêche de rentrer dans ce qui aurait pu être une histoire.

La plume est poétique, heureusement, c'est le style qui nous sommes de continuer à lire. C'est envoutant, un peu onirique. On y retrouve aussi une certaine sensualité notamment pendant la lecture des lettres reçues par cette mystérieuse femme japonaise. Mais l'écriture semble dépouillée de sentiments. Nous n'avons pas l'occasion de nous attacher aux personnages.

Bref, vous l'aurez compris, je ne conseille pas du tout ce roman.
Lien : https://littecritiques.wordp..
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Roman d'amour ? Roman d'aventure ? Sensualité ? Douceur ?... Oui... douceur de la soie peut-être, mais sans plus... soi(e)t je suis passée à côté... soi(e)t j'ai raté quelque chose, mais je n'ai rien ressenti à la lecture de ce petit roman qui se lit d'une traite, trop rapidement peut-être pour avoir le temps d'éprouver la moindre émotion... Déception pour moi.
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Je n'avais vu que des avis positifs sur ce court. En ce qui me concerne, je suis contente qu'il soit très court, car ma lecture était d'un ennui mortel. Pourquoi je n'ai pas accroché ? Mystère ! Son harmonie ne m'a pas touché, ses répétitions m'ont lassé, et les personnages ne m'ont pas du tout touché , ni même vraiment intéressé...bref, un roman déjà oublié !
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