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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Grâce à Babelio, j'ai appris que "Vipère au poing " avait une suite; Folcoche n'était pas morte!
Dans mon commentaire de "Vipère au poing" j'avais écrit:"On aboutit ainsi à la destruction d'une enfance!!Comment se remet-on d'une éducation aussi rigide, aussi autoritaire?Quel adulte devient-on?"
Notre enfance nous laisse une trace indélébile qui suit, voire poursuit jusqu'à la mort.
Hervé Bazin essaye d'y répondre dans "la mort du petit cheval".
L'enfant devenu adulte traîne avec lui un bagage qui peut-être rempli de revanche, alors vaut mieux le laisser à la consigne et repartir...
En tout cas, l'écriture d'Hervé Bazin ne manque pas de causticité.
Il me reste à lire "Cri de la chouette" troisième et dernier volet de cette saga familiale. Folcoche n'est toujours pas morte.
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Une suite à Vipère au poing, ok, voyons !
C'est terrible de voir la haine nous ronger le coeur surtout quand l'amour s'y mêle malgré tout et qu'on a beau lutter ça nous colle à la peau.
Et pourtant il faut grandir et se construire, mais comment ?
Un roman acide mais que j'ai beaucoup aimé.
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Bac en poche, Jean Rezeau alias Brasse-Brouillon se lance dans des études de droit, dicté par le souhait familial. Porté par la haine de sa mère Folcoche, il rompt avec les traditions bourgeoises familiales. de petits boulots en petits boulots il apprend l'indépendance...
Cela faisait longtemps que je voulais lire cette suite et j'ai profité du challenge solidaire pour m'y mettre. L'objet me rebutait : une édition poche de 1950 aux pages jaunies mais j'étais curieuse de savoir ce que devenais l'enfant maltraité de "Vipère au poing". Je n'ai pas été déçue... Accepter de l'amour quand on a été habitué à vivre avec la haine et les humiliations est une difficulté supplémentaire quand on commence sa vie d'homme. le style d'Hervé Bazin est corrosif, d'une acidité qui fait mal. Je ne regrette pas cette lecture.
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Il y a quelques dizaines d'années que j'ai lu "Vipère au poing", et c'est un peu le hasard qui m'a amenée à lire la suite.
J'ai réalisé avec étonnement, ( je suis un peu naïve peut-être) que l'action se situait dans les années Trente. Je n'avais pas relevé cela pour la Vipère, j'étais trop jeune.
Cela change-t-il quelque chose, je ne sais pas, je n'appartiens pas à cette bourgeoisie comme la famille Rezeau.
J'ai eu parfois quelques difficultés à suivre l'auteur quand il "glose" comme dit Jean Rezeau, je me suis alors contentée de comprendre les grandes lignes; ça m'a permis de comprendre combien l'ancien Brasse-Bouillon, devenu Bb par sa propre décision, a été infesté par la haine et combien il lui est difficile de sortir de l'opposition qui a construit sa vie. Il aura la chance de rencontrer une famille affectueuse et une femme mère-amante, qui l'aidera à investir sa vie d'adulte.
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Le narrateur devenu adulte a aquis une plus grande maturité qui lui permet de s'affronter à armes égales face à Folcoche. On peux dire que son évolution vers l'âge adulte s'est construite de façon opiniâtre sur sa haine pour sa mère et aussi pour son milieu bourgeois bien pensant du début du siècle dernier.
J'ai été moins sensible à ses aventures conjugales où on retrouve tous les ingrédients déjà utilisés chez d'autres auteurs. A lire surtout pour la qualité littéraire du roman.

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Le second volet de la tragedie vipere au poing nous tient en haleine et est pour moi du même niveau,voire meilleur que le premier tome.L'ambiance électrique telle que sait la creer l'auteur est toujours presente et nous retrouvons avec plaisir les protagonistes de cette saga mythique.
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Après Vipère au poing, Hervé Bazin ré-insistait en 1950 avec ce deuxième livre, tout aussi accusateur pour sa famille, sa mère surtout, mais aussi ses frères. L'enfant est devenu un jeune étudiant, qui quitte un foyer familial où l'ambiance est délétère, pour vivre d'amour et d'eau fraîche à Paris.
Comment la haine peut-elle s'instiller à ce point dans une famille? On sait que la mère était sèche et apparemment sans coeur, mais est-ce véritablement possible, et est-ce la totalité de l'explication? le curieux est l'absence de dialogue, l'impossibilité de trouver ses solutions à la rupture, l'irréversibilité des situations d'opposition.
Cela fait un bon livre: parfaitement écrit, - avec un style et un vocabulaire quand même un peu datés! - il dissèque sans concession les caractères, les mesquineries ordinaires au travers des aléas petits et grands de la vie quotidienne. Il analyse avec tout autant de réalisme et de froideur les relations hommes/femmes, hors mariage comme dans le mariage. Sur ce point, celui qui sera beaucoup plus tard l'auteur du "Matrimoine", a toujours beaucoup à dire, et cela nous glace toujours autant: c'est sec, rude, et parfois déplaisant. Bazin assume.
Au-delà de ce livre, il ne fait pas de doute qu'Hervé Bazin a été un grand écrivain du XX° siècle. Qu'il ne soit pas oublié, que chacun le lise, et se fasse son opinion.
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De la même veine que vipère au poing
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Comme j'avais adoré "Vipère au poing", j'ai enchaîné sur ce roman-ci, qui est "la suite" de la vie de Jean Rezeau, maintenant parti de la Belle Angerie... Folcoche est devenue "la vieille", et le narrateur lui-même papa!
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